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Commentaires

Chabrol, cinéaste de l'immobile

"Trop de films bâclés et moches" : au moins c'est dit

Derniers commentaires

Chronique très mauvaise, qui donne d'ailleurs l'impression que vous n'avez vu que ce film. Comme si, dans l'actualité, Chabrol était le parangon de l'immobilisme et sa descente en règle une priorité. Ne vous cachez pas derrière le départ d'Alain K.
Très mauvaise chronique! A côté du sujet et quelle était votre motivation, cher DS? Votre allégeance à Libé et à la ligne verte de Cohn-Bendit?
Que vous a t-il fait ce pauvre Chabrol pour vous l'acheviez sur l'autel de votre chronique matinale ?
je suis en deuil d'un de mes cinéaste favori, ne m'incitez à faire celui d'un de mes chroniqueurs sacrés....
babette
M'enfin mon Daniel, c'est quoi cette chronique toute pourrie ?? Avec cette chute en forme d'exécution en règle, comme le premier Zemmour venu ?? Avec comme cible un mort tout chaud et ultra-populaire, genre rien-à-foutre-du-politiquement-correct ??

Faisez gaffe, cher Daniel. Faisez gaffe. Je vous donne un avertissement. Au bout de 30 avertissements, c'est le blâme. Au bout de 30 blâmes, je me verrai obligé d'envisager un désabonnement à, disons, moyen terme.
Tout--à fait un autre sujet :
Mine de rien, l'histoire de la protection des sources avec Le Monde, l'histoire de Wikileaks, la circulaire d'Hortefeux à propos des roms, tout cela c'est le même sujet : est-ce qu'en démocratie, ce qui est interne à la fonction publique doit être divulgué et sans aucun secret ?

Jusqu'ici, la réponse était non depuis toujours. L'état fonctionnait sur le secret et les non-dits.

La donne a changé.
Bon ! Puisque vous avez des circonstances atténuantes ! Le traumatisme dû au départ d'Alain. Vous reprochez à Chabrol ce que vous reprochez à vous-même avec un fort sentiment de culpabilité. Admettons !

Mais après tout, vous pensez ce que vous voulez sur Chabrol ! Ce qui ne va pas dans cette chronique, à mon sens, c'est qu'on ne vous y reconnaît pas, Daniel ! c'est là sa principale faiblesse !
Tiens, on dirait bien que c'est une chronique bâclée! ou alors, histoire d'aller à contre-courant de l'opinion générale, car on l'aimait bience cinéaste, et puis il a fait tant de très bons films, pourquoi ne même pas le rappeler, même pour faire "original" c'est une erreur, je trouve. Un gros hou pour le matinaute mal réveillé.
Chabrol se foutait de faire vrai.

L'affaire Elf n'était qu'un prétexte pour décrire des caractères, un rapport de force ...
Que Eva Joly soit très critique sur le contenu du film, c'est normal. Mais elle est hors sujet.
Comme l'auraient été Landru (autre film de chabrol), la vraie Violette ...
Korkos s'en va.C'est sa liberté. Et même si on se demande pourquoi on ne le saura pas. Dommage. J'aimais ses chroniques et ses réponses aux réflexions des asinautes.
Et bien moi, j'aime tout, y compris ses séries B à but fiscal, sinon alimentaire.
Ah, "la route de Corinthe": Roger Hanin (le Tigre) meurt au bout de 3 minutes de film. Ronet ne peut s'empêcher de rigoler en se sortant d'une façon invraisemblable d'une mort certaine; Jean Seberg assise ligotée sur un âne (citation de son Jeanne d'Arc) et surtout Michel Bouquet, coiffé d'un fez, se goinfrant de loukoums à longueur de film. faut-il aimer le ciném pour rèussir autant dans l'autodérision.
Il va nous manquer, ça c'est sur...
Philippe Maes
C'est quoi cette critique anti-CHABROL ? ? ? Oubliez-vous Monsieur Schneidermann des films comme : Le Beau Serge
(prix Jean-Vigo et Grand Prix du Festival de Locarno) La Femme infidèle Que la bête meure Le Boucher Les Fantômes du chapelier La Cérémonie Merci pour le chocolat.............. CHABROL était un génie du cinéma français au même titre que GODARD, TRUFFAUT, MALLE, CARNE, RENOIR.........
Cher Daniel,

Votre désir d'être à contre-courant médiatique et tout à fait louable tout comme votre dégout pour l'ivresse du pouvoir. Mais réduire une carrière prolifique à ce seul film pour en conclure que Chabrol est le cinéaste de l'immobilité est assez léger. Il faut aller plus souvent au cinoche, Daniel !
Vous pourrez étoffer votre point de vue d'un revisionage du boucher, de la femme infidèle, de que la bête meure, du fantôme du chapelier, de la cérémonie ou d'une affaire de femme...

Cela vous éviterait surtout d'écrire de manière automatique que le film est "bâclé", ce qui est vraiment la formule prémachée, prépensée à laquelle nous ont habitué tous les médias (à égalité avec "il choisit ses lieux de tournages en fonction des restos à proximité")
Vous entendre répéter cette idée reçue avec le choeur est indigne de vous ! Où est votre esprit critique ?

Prenez le temps de regarder la mise en scène, les cadres, le découpage: c'est extrêmement précis et maitrisé.

Reste le scénario qui, je comprends alors votre déception, ne traite absolument pas de l'affaire Elf (et ce, malgré quelques clins d'oeils qui orientent peut-être faussement dans cette voie). C'est une variation sur les limites du pouvoir "Tu n'as que le pouvoir que l'on t'accorde" s'entend dire Isabelle Huppert.

On pourrait approfondir cependant les reproches (intéréssants) qu'Eva Joly fait au film tout en soulignant la contradiction : Claude Chabrol s'est trop intéressé à cette affaire, cette juge me ressemble trop / Claude Chabrol ne s'est pas assez intéressé à cette affaire, cette juge ne me ressemble pas assez.

C'est un peu la limite de la chronique quotidienne. Au mieux une fulgurance, une nervosité du style. Au pire du vite fait, vite pensé, pas réfléchi, trop tard, c'est déjà en ligne. C'est pas grave, demain il y en aura déjà une nouvelle...

NB: Si vous faites une spéciale Chabrol "dans le film", je veux bien y participer ou vous aider à la préparer, j'aurais des éléments pour vous.
Cher DS,
Tant de choses peuvent être immobiles, comme un réabonnement par exemple.

PS: Toute ressemblance avec quoi que ce soit serait, comme on dit, fortuite...
Décidément, ASI, c'est de mieux en mieux... Guy et Judith qui deviennent épisodiques, Alain K qui s'en va, et pas de la belle manière apparemment, dites-moi, M. Schneidermann, c'est "l'ivresse du pouvoir" qui vous est montée à la tête ou quoi ?

C'est vraiment génial de taper sur Chabrol en ne citant qu'un seul de ses films, tout en confiant une rubrique de "cinéma" à M. Djoumi, qui lui nous cause de vrais chédeuvres (haha) : "Avatar","40 ans et toujours puceau" (rien que le titre...) "American Pie" ou les séries comme Lost ou les Sopranos...

Quand vous entendez le mot culture, vous sortez quoi ? Les ciseaux ? Trop intellos, nos chroniqueurs préférés, faut ratisser plus large, c'est ça ? Faire de "l'audience" ?

Je suis vraiment en rogne. Je donne tout ASI pour Alain K, merde !
C'est sur que de faire jouer une grosse burne comme Patrick (Benguigui) Bruel
c'est prendre un grand risque ! Bruel tantôt chanteur nul (et musiciens emprunté
pour ne pas dire paralytique) ,tantôt acteur de 4iém zone bombardé vedette du
7ièm art !!! Faut il en rire ou en pleurer ??
Là C. Chabrol s'est planté mais ca arrive à tout le monde de se planter .
Paix à son âme .
l'ivresse du pouvoir n'est peut-être pas le meilleur film de Chabrol mais il me semble que cette chronique est totalement passée à côté de la part de comédie, donc d'exagération qui fait des personnages des types (juge inflexible, hommes corrompus à cigare), bien présente dans le film!sans parler de la paresse qui consiste à construire une chronique consacrée à Chabrol à partir d'un sujet de rdv devant la machine à café, en gros: il y avait quoi hier soir à la télé?cela peut être un bon sujet de discussion, c'est l'occasion d'ouvrir le débat sur une oeuvre particulière (très bien choisie par France 2 dans le contexte de l'affaire Woerth), mais il ne s'agit pas de la généraliser en chronique sur "l'immobile chabrol" censée résumer la totalité de son oeuvre!
C'est dur, pour un journaliste, un forum.
Encore, le courrier des lecteurs, on peut ne publier que ce qui vous convient, mais un forum... et chacun qui se croit l'arbitre des élégances... (je m'inclus dans ce commentaire...)
Allez Daniel, courage !!! faites face à la meute.
;-)
Le titre déjà, nul, la chronique qui ne s'arrête qu'à un film, Chabrol pas encore enterré, peut se retourner dans son cercueil,


Daniel perturbé, moi aussi je le suis par tout plein de choses, je ne suis pas journaliste, je n'ai pas affaire avec moultitude de personnes pour leur faire subir ma mauvaise humeur ou je ne sais quoi, il est de bon ton de laisser vos problèmes à la porte du business. L'immobilisme provincial !!!!! pfffff !!!! Et le parisianisme qui ne voit pas au-delà du périph ? Combien d'@sinautes en Province et même ailleurs, en Allemagne par exemple ???? Pour ne citer que ce pays.

Alain Korkos qui quitte le navire, quelle putain de mauvaise journée ...


Vous allez nous expliquer dites-vous Daniel ? Je vous lirai peut-être, si c'est pour nous refaire le coup du petit scarabée, non merci. Voyez ce que ça donne quand je lâche ma mauvaise humeur .... Normalement je la contrôle, mais là non.
Nouvelle vaque ? Vous avez dit "Nouvelle vague " ?

__________

Une vaguelette, ce mouvement !

Son amateurisme, son absence de maîtrise technique, son cinéma sans souffle qui ne dira jamais rien d'autre que ce qu'il nous donnera à voir et à entendre ; cinéma « … que c’est pas la peine » comme disait Piala…

Nouvelle vague dont les films, à de très rares exceptions près, n'arriveront jamais à la cheville du meilleur du cinéma français des années 30, 40 et 50 ; sinon chez Cassavetes mais… à dix mille kilomètres de là ; ou bien, longtemps, longtemps après : pensez donc ! Il nous faudra attendre 20 ans "Les fantômes du chapelier " et "La cérémonie" d'un certain Chabrol.

La cérémonie !

Un Chabrol qui sort de sa léthargie mais garde son air goguenard, pour nous inviter à une Cérémonie qui restera le film français le plus courageux de la décennie, sinon le seul, ( avec « Lacombe Lucien » de Louis Malle, dans les années 70) après plus de vingt ans d’une production française le plus souvent lâche, paresseuse et veule.

L’amour, l’éducation, l’argent, l’instruction, la culture confrontés au dénuement le plus complet : deux mondes irréconciliables, et même avec la meilleure des volontés et les meilleures intentions du monde...

Chassez le naturel, il revient au galop ! Force est de constater qu’il en va de même dans toutes les classes sociales !

Assurément, Chabrol a bien fait de nous la proposer et de nous y inviter à cette cérémonie !

Qu'il en soit à jamais remercié.
Tout Truffaut pour un seul Rohmer ! (je dis ça, c'est parce que si chacun y va de ses petites préférences, on n'a pas fini. Les goûts et les couleurs...)
Tout Chabrol pour un seul Truffaut !

***
Chabrol, moi je l'aime ( aimais) bien bon nombre de ses films ( " le boucher", "Noces rouges", "Que la bête meure", " Une affaire de femmes" ..., je ne les connais pas tous, et de "l'ivresse du pouvoir", hier, je n'ai vu que la fin, alors je ne me prononcerai pas.
Mais de ma province, et de l'observation que j'ai pu faire de ses notables, je le trouvais adorablement subversif.
Et j'aimais surtout l'entendre parler sur inter dans "on aura tout vu".
Et j'ai été fort mal à l'aise, à la lecture du matinaute du jour.
je veux dire, il y a des hommages tout aussi élogieux autant qu'hypocrites, on en parle pas si on a pas envie d'ajouter un voix fausse. Ce ne sont pas les sujets qui manquent ces temps ci ...
Qu'est-ce que c'est que cette conclusion générale tirée de la seule Ivresse du pouvoir?Je suis pour le moins interloqué par l'aigreur qui transpire de cette chronique.
Ah, le chef a des aigreurs ce lundi matin, et c'est tombé sur ce diable de Chabrol qui a certes fait des navets mais qui laisse une empreinte dans le cinéma français. Heureusement, cette chronique dérisoire n'aura aucune conséquence sur son oeuvre. Et je suis persuadé que Chabrol n'en avait rien à foutre des humeurs d'une petite intelligentsia parisienne.
http://passouline.blog.lemonde.fr/2010/09/13/pour-saluer-un-grand-simenonien/
Faut arrêter avec Chabrol, ce cinéaste prétendument "emblématique de la nouvelle vague".
Bonjour la nouveauté. Même pas foutu de se servir d'une simulcam et de maîtriser la motion capture.
"Libé aura évité l'écueil de se faire le porte-voix d'Isabelle Huppert, qui répète en boucle sa dévotion filiale, depuis dimanche soir, sur toutes les antennes."
Elle répond aux sollicitations des journalistes. Pardonnez-lui sa proximité avec Chabrol pendant 32 ans. Il y a un moment où ça devient très gavant, ces critiques systématiques, cette posture, effectivement, comme l'écrit quelqu'un plus haut. Faut-il absolument TOUT passer à la moulinette, même la mort de Chabrol, même l'admiration ("dévotion"... quelle connerie !) de son actrice fétiche ?
Je crossposte un commentaire fait sur le site de Rue89 :

[quote=teymour sur Rue89]
C'est rigolo le changement de titre de cette chronique. Sur ArretSurImages.net elle s'appelle « Chabrol, cinéaste de l'immobile » où le chroniqueur rebondit sur l'édito de Libé et l'opinion d'Eva Joly pour pointer les faiblesses qu'il trouve à la filmo de Chabrol. Sur rue89, le titre axé actu fait croire que seule Eva Joly assume les griefs contre Chabrol.

Exercice intéressant pour le lecteur qui est amené à se poser la question de savoir quel titre correspond le mieux au fond du papier.

J'avais trouvé le papier un peu dur mais courageux sur ArretSurImage.net. Le changement de titre sur Rue89 donne une image plus lâche de Schneidermann qui sembler envoyer ses piques contre le cadavre de Chabrol caché derrière Joly.

Reste une question, est ce que le chroniqueur assume les deux titres ?
Le gentil maire provincial de Chantilly , M. Woerth , vous connaissez ? ALERTE LE MONDE. FR : "Affaire Woerth : "Le Monde" va déposer une plainte contre X pour violation du secret des sources
Afin d'identifier la source d'informations parues dans "Le Monde" sur l'affaire Woerth-Bettencourt, l'Elysée a eu recours, courant juillet, à des procédés qui enfreignent directement la loi sur la protection du secret des sources des journalistes. "Le Monde" a donc décidé de déposer une plainte contre X pour violation du secret des sources. "
Quelqu'un qui n'a jamais reçu de césar ne peut pas être foncièrement mauvais.
[large]"J'irai cracher sur sa tombe !"[/large]
Oh, cette scène délicieuse où Stéphane Audran voit tomber des gouttes de sang sur sa tartine..("Le boucher").
Certes, l'ami Claide a commis quelques "tigres" et autre pochades - à prendre au second degré comme cette "Marie-Chantal contre Dr Kha", mais comment afficher un tel mépris contre l'auteur du "Beau Serge" et des "Cousins" qui a ensuite filmé un délicieux Landru, donné ses plus beaux rôles à Jean Yanne. Qui adorait ses actrices, Audran bien sûr, Isabelle Huppert évidemment...
Que Madame Joly ne soit pas tout-à-fait satisfaite de la transposition - qui ne prétendait pas faire oeuvre historique - de l'affaire Elf ne rend pas le film minable. Mais quand elle assène "Je connais bien DSK, je l'ai mis en examen", elle n'est pas loin du personnage qu'interprète I. Huppert !

Claude Chabrol était aussi ce bon vivant qui ne se prenait pas trop au sérieux, mais prenait fort au sérieux le contenu de son assiette et celui de son verre.

Au revoir, Claude, et pardonne aux pisse-vinaigres qui conchient ton oeuvre !
Chabrol faisait parfois de mauvais films (il le reconnaissait lui-même) comme Daniel Schneidermann rate parfois ses chroniques.

Reste à voir si Daniel aura l'élégance de le reconnaitre.
" Libé aura évité l'écueil de se faire le porte-voix d'Isabelle Huppert, qui répète en boucle sa dévotion filiale, depuis dimanche soir, sur toutes les antennes......"
Ouch.......


"Chabrol fut aussi un cinéaste immobile....."
Je repond à chaud .
Non seulement je trouve vos propos erronés , mais surtout plutôt haineux ....
Ce n'est peut etre pas si mal que de prendre un peu de recul lorsque un homme meurt de juger les défauts de son oeuvre et de sa vie .
Le film de Chabrol aura au moins influencé Eva Joly pour la couleur du cerclage de ses lunettes. Elle a échangé les gants rouges d'Isabelle Huppert contre des lunettes rouges. Si les gants protègent peut-on protéger son regard aussi facilement ?
Billet surprenant, qui me donne l'impression que Daniel adopte une posture : puisque tous les autres lui rendent hommage, remettons-le à sa place ! Alors, oui, certaines films sont moins bons, voire mauvais. Pourtant, votre billet donne l'impression que vous ne connaissez de Chabrol que l'Ivresse du pouvoir (que je ne trouve pas si mauvais que cela, si on accepte l'idée qu'il décrit plus l'ascension d'une juge que la stricte machine judiciaire) et par sa description de la bourgeoisie de province (poncif repris par tous les journaux).

Pourtant, c'est lui qui a fustigé la télé dans Masques, qui a abordé la question délicate de l'avortement sous Vichy, qui a fait des films avec une tension incroyable, comme Merci pour le chocolat ou La cérémonie...

Hommage paradoxal, qui s'il aurait pu être justifié, est ici totalement à côté de la plaque par manque d'ouverture sur la carrière du réalisateur. Dommage de passer à côté d'un réalisateur dont certains films sont à conserver (pas tous, je l'accorde).
Tout l'intérêt de cette chronique réside dans la dernière phrase:

l'immobilisme provinciale

Au moins c'est clair, vous DS à qui l'on reproche de ne pas voir au delà du périph et qui tombé de haut lorsque vous apprenez que Chomski n'aime pas la France pour son élite parisienne nombriliste, vous ne pouviez être plus clair sur votre vision de La France. Il y a La France d'en bas pour certain et pour vous La France d'à côté!! Faiyes un effort poussez jusqu'à l'A86 votre vision de La France, c'est votre objectif de cette saison!!!!

Arrrfff. l'immobilisme provinciale!!!! Un concept à développer! Parlez en à Marseille, Lyon ou je ne sais où!
C'est très drole de lire cette chronique dans les vite dit, cette dernière phrase s'enchainant avec le titre qui suit "Scoop d'un site nantais".... pas si immobiles que ça les culs terreux de la province!!!!
Les griefs de Joly envers (dans lequel son personnage de juge d'instruction est incarné, justement, par Isabelle Huppert), elle les avait énoncés en détail dans une tribune au Monde, à l'époque, et ils sont si évidents qu'on pourrait les rappeler à sa place.

Tiens, ne serait-ce pas une phrase bâclée ?
Bonjour Daniel
Oubliée la réforme des retraites adoubée par les non-représentants du peuple ??!!
On verrait "Une affaire de femmes" et "Jours tranquilles à Clichy" sans savoir qui
les a réalisés, on aurait du mal à être convaincu que c'est la même personne...
Mais bon quand on fait plus d'un film par an, la qualité ne peut pas être chaque
fois au rendez-vous.
On reverra les bons films avec plaisir et on oubliera les autres...
On dit que Chabrol n'aimait pas les hommages. Peut-être eût-il aimé celui-ci. Car enfin ,il y avait souvent dans ses films,et en particulier "L'ivresse du pouvoir "quelque chose d'artificiel et de terriblement exagéré. J'ai adoré" Madame Bovary "et pas aimé certains autres et ce n'est pas parce qu'il vient de mourir qu'il faut exagérer les louages. C'était un formidable bonhomme,mais pas un saint.
Claude Chabrol a quelque chose d'agaçant (ce qui ne diminue en rien la sympathie qu'on peut avoir pour le bonhomme et son talent) c'est son refus d'admirer qui que ce soit et quelque idée que ce soit par crainte de paraître naïf. Refus d'être dupe. Rien n'interdit de penser que son projet initial était de faire un film à la gloire d'Eva Joly et qu'il y a renoncé et a modifié son "angle" (finalement plus original) de crainte de passer pour un benet, admirateur de ce moderne Zorro en jupons.
Contrairement à Chabrol, Daniel Schneidermann, malgré son tropisme pour la critique, ne craint pas de s'enthousiasmer.
Chabrol, à défaut d'aimer les gens, aime le cinéma. Et la bouffe.
Schneidermann, lui, reste mince.
...Et encore bien plus depuis hier.
ça me coupe le sifflet.

Sur le "cinématographiquement nul", pas grand chose à dire, sinon qu'on peut ne pas être d'accord, c'est une question de goût.

En revanche je ne vois pas l'évidence du grief : "Caractères, dialogues entre la juge et le PDG à sa merci : rien ne sonne juste."
Moi qui fréquente les cabinets de juges d'instruction et l'ivresse de leur pouvoir, je ne suis pas sortie de ce film en me disant que rien ne sonnait juste.

Je me suis plutôt dit quel homme admirable et renseigné que ce Claude Chabrol, pourvu que les français comprennent un peu mieux qu'il n'y a pas que dans l'affaire d'Outreau qu'ont de quoi glacer d'effroi le pouvoir du juge d'instruction et la façon dont certains ou certaines en abusent et en jouissent impunément sous prétexte d'être au service du Bien.

J'ai du mal à comprendre ce billet péremptoire, et j'en suis d'autant plus chagrin que justement cet homme admirable et renseigné est mort hier, et que je l'aurai plutôt vu trouvant chez vous un hommage en bonne et due forme.
Eh ben, ça va comme un lundi, on dirait :) Certes, il y a beaucoup de films bâclés dans sa filmographie (il parlait lui-même de "merdes absolument saisissantes"), et effectivement, "L'ivresse du pouvoir" en fait partie, mais il y en a aussi quelques-uns de parfaitement maîtrisés : "Que la bête meure", "Le boucher", "La cérémonie", pour ne citer que mes préférés. Trois grand films en une vie, pour un j'en foutre immobile, moi, je trouve ça pas mal...
Je trouve au contraire que Chabrol est très subtil dans l'ivresse du pouvoir. On a très envie au début d'être avec Isabelle Huppert contre l'odieux patron.

Et puis, on comprend peu à peu que tout n'est pas si manichéen, que toute personne disposant d'un pouvoir est amené à en user, qu'elle soit PDG ou juge d'instruction. Dire cela quand les juges étaient les nouveaux héros populaires est plutôt courageux et à contre-courant, pas du tout immobile.

La rediffusion de ce film, au moment même où la garde à vue va être profondément modifiée, me semble tout à fait d'actualité.

Le jugement sur la qualité cinématographique est complêtement subjectif. je ne me rappelle pas d'une épitaphe aussi sévère lors du décès de Eric Rohmer, dont le cinéma me semble bien plus figé pourtant.
C'est vrai : DS est grincheux.

J'espère qu'il ne vise ni l'homme, ni l'oeuvre dans son ensemble, mais seulement la cucuterie que nous a servi la télé hier soir.
Je n'avais pas vu ce film, m'en défiant comme de la peste à sa sortie, mais pas à cause de Mme Joly qui commençait déjà à m'incommoder à l'époque. Seulement, les oeuvres de circonstance sont comme les lois du même nom : forcément mauvaises, voire néfastes.

Cerise sur le gâteau : quelqu'un a regretté le film qu'il aurait pu faire sur l'affaire Bettencourt. Entendu ce matin sur France Inter!....
Que se passe-t-il ? Voilà un neufquinze bien grincheux.
Faites-vous prescrire une dose d'Inspecteur Lavardin !
Je n'ai pas vraiment lu cette chronique comme un hommage...

Moi j'aimais bien cette vision "cynique" du monde, sans concession et sans trouver d'excuses aux veules, aux méchants, aux mesquins, mais avec une certaine tendresse pour les petits, les exploités, les simples qui n'en peuvent mais et se font écraser par le rouleau compresseur du conformisme et du conservatisme.
De plus j'aimais bien le bon vivant, le clin d'œil complice, genre je ne suis pas dupe, vous non plus, et si vous l'êtes, et bien tant pis. Cynique sympathique. Salut l'artiste.
Au moins, vous n'êtes pas dans le consensuel mou, D.S. !
Il est vrai que j'ai découvert le film "L'ivresse du pouvoir" hier soir à la téloche sur France 2. Quelle ne fut pas ma déception ! Mpfou ! Je n'ai pas voulu reconnaître en Isabelle Huppert la juge Eva Joly...
Et puis, mpfou, ces scènes mises bout à bout, un peu n'importe comment...
Comme on s'ennuie un peu, on cherche à retrouver les vrais protagonistes sous le jeu des acteurs... j'ai cru y retrouver Pasqua et son cigare, mais j'ai séché sur ses "potes" fumeurs de cigares.
Peut-être est-il devenu mauvais avec l'âge... que Serrault ou Brialy lui manquaient... Plus la niaque quoi...
Merci de lui avoir rendu hommage ici , c'était un cinéaste dont j'attendais beaucoup. La critique de la France profonde et conservatrice a perdu beaucoup avec sa mort.

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