Commentaires
"Ces Grecs qui fraudent même sur les infos"
Les Grecs trichent-ils autant avec leurs infos qu'avec leurs impôts ? Maja Neskovic est allée interroger Angélique Kourounis, la correspondante en Grèce de nombreux médias français. La journaliste s'est souvent heurtée à de fausses informations, des histoires montées en épingle, comme celle d'une fillette que sa mère avait abandonnée à la sortie de la garderie, trop pauvre pour pouvoir s'en occuper."Il n' y a pas d'abandons d'enfants en Grèce (...) elle est fausse cette histoire!" avait affirmé la correspondante athénienne. Mais pour nos @sinautes, "cette histoire d'enfants abandonnés n'est pas tout blanc ou tout noir".
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Derniers commentaires
Petite correction : j'ai effectivement passé presque cinq mois à travailler sur ce projet, mais je n'ai passé que trois (intenses) semaines à Athènes, et deux semaines en Irlande.
C'est court, mais finalement, ça colle peut être bien au projet, de donner un point de vue "naïf" sur ce qu'il se passe au quotidien pour les gens, sans être conditionné au préalable par la culture, la situation, etc... En effet , je ne connaissais absolument rien de la Grèce avant!
Par contre, je compte par la suite poursuivre le travail en développant quelques thématiques précises, et là j'essaierai de rester plus longtemps pour creuser un peu plus profond.
Et merci pour la citation du commentaire précédent.
Je rappelle qu'une version mise en image combinant le docu radio et un diaporama photo est en préparation pour les mois à venir.
Et, tant qu'à faire, l'épisode 3 est prêt, mais il manque encore une dizaine d'heures de travail pour écrire les sous-titres français. Je suis embauché demain pour quatre mois pour un job alimentaire, et ça risque donc de prendre quelques semaines du retard. Alors si une bonne âme a du temps devant soi... : eurowinter@riseup.net
Merci!
Etienne
www.hivereuropeen.wordpress.com
C'est court, mais finalement, ça colle peut être bien au projet, de donner un point de vue "naïf" sur ce qu'il se passe au quotidien pour les gens, sans être conditionné au préalable par la culture, la situation, etc... En effet , je ne connaissais absolument rien de la Grèce avant!
Par contre, je compte par la suite poursuivre le travail en développant quelques thématiques précises, et là j'essaierai de rester plus longtemps pour creuser un peu plus profond.
Et merci pour la citation du commentaire précédent.
Je rappelle qu'une version mise en image combinant le docu radio et un diaporama photo est en préparation pour les mois à venir.
Et, tant qu'à faire, l'épisode 3 est prêt, mais il manque encore une dizaine d'heures de travail pour écrire les sous-titres français. Je suis embauché demain pour quatre mois pour un job alimentaire, et ça risque donc de prendre quelques semaines du retard. Alors si une bonne âme a du temps devant soi... : eurowinter@riseup.net
Merci!
Etienne
www.hivereuropeen.wordpress.com
Brillant développement à l'interview d'Angélique Kourounis, à la mesure de l'émission elle-même.
merci, c'est bien. si je peux recommander quelque chose, c'est vraiment d'écouter ces documentaires audio d'étienne. c'est chiant, en anglais, faut lire les sous-titres quand on parle pas anglais ou grec, mais ce sont vraiment de très très beaux documentaires sur la "réalité" d'un pays explosé par la crise, de vies détruites, détricotées par les multiples mesures successives.
à DS (entre autres) : le problème, journalistiquement parlant, est intéressant : comment "photographier", faire des images avec ces quotidiens détruits, mais aussi ce futur oblitéré, inconnu, angoissant. comment aller photographier le quotidien des gens, qui ont tout de même une certaine dignité dans le malheur ? photographier les paquets de paquets de nouilles dont les armoires sont pleines, parce qu'on n'a pas le fric pour bouffer autre chose que les hyper-actions dans les super markets cheap ? photographier les gens le nez dans les poubelles ? pour ceux qui sont habitués à la misère des SDF, ça fait pas grand-chose, mais quand on habite en grèce, qu'on a connu la grèce il y a 3 ans encore, ou même il y a 3 mois, c'est un choc. quoi photographier d'un budget de ménage qui se joue à 1 (UN) euro près ? comment témoigner, sans misérabilisme, avec respect, avec empathie et solidarité, d'une vraie monstruosité, qui devrait faire honte non seulement à tous ceux qui l'ont provoquée, mais aussi à tous ceux qui s'en repaissent ?
là où ce que dit étienne est fort, c'est qu'il expose tellement bien ce "presque rien" qui fait que la vie bascule complètement du côté de la dèche et du dés-espoir.
tout ce que j'espère, maintenant, parce que je me rends compte qu'aucun journaliste ne peut rendre compte de la "vérité", c'est que quelque grand écrivain racontera cette histoire humaine. en fait, c'est un peu comme les autres immenses tragédies : si l'Histoire a besoin de temps pour digérer et établir les faits, seule la fiction, maintenant, peut dire quelque chose qui fasse sens sur ce qui se passe en Ellada.
à DS (entre autres) : le problème, journalistiquement parlant, est intéressant : comment "photographier", faire des images avec ces quotidiens détruits, mais aussi ce futur oblitéré, inconnu, angoissant. comment aller photographier le quotidien des gens, qui ont tout de même une certaine dignité dans le malheur ? photographier les paquets de paquets de nouilles dont les armoires sont pleines, parce qu'on n'a pas le fric pour bouffer autre chose que les hyper-actions dans les super markets cheap ? photographier les gens le nez dans les poubelles ? pour ceux qui sont habitués à la misère des SDF, ça fait pas grand-chose, mais quand on habite en grèce, qu'on a connu la grèce il y a 3 ans encore, ou même il y a 3 mois, c'est un choc. quoi photographier d'un budget de ménage qui se joue à 1 (UN) euro près ? comment témoigner, sans misérabilisme, avec respect, avec empathie et solidarité, d'une vraie monstruosité, qui devrait faire honte non seulement à tous ceux qui l'ont provoquée, mais aussi à tous ceux qui s'en repaissent ?
là où ce que dit étienne est fort, c'est qu'il expose tellement bien ce "presque rien" qui fait que la vie bascule complètement du côté de la dèche et du dés-espoir.
tout ce que j'espère, maintenant, parce que je me rends compte qu'aucun journaliste ne peut rendre compte de la "vérité", c'est que quelque grand écrivain racontera cette histoire humaine. en fait, c'est un peu comme les autres immenses tragédies : si l'Histoire a besoin de temps pour digérer et établir les faits, seule la fiction, maintenant, peut dire quelque chose qui fasse sens sur ce qui se passe en Ellada.
plus de guerre en Europe pour réduire le chômage... quoique...
Plutôt une famine, le désespoir ( on arrête de faire des gosses, on se "supprime") ?
de l'auto génocide, la grande trouvaille hyper individualiste du libéralisme ?
les pauvres gênent et dérangent : ils auront la courtoisie de se suicider pour que les nantis puissent continuer à vivre leur vie... Qui va nettoyer leurs chiottes ?
Dans 10 ans , la réponse. Too late
Plutôt une famine, le désespoir ( on arrête de faire des gosses, on se "supprime") ?
de l'auto génocide, la grande trouvaille hyper individualiste du libéralisme ?
les pauvres gênent et dérangent : ils auront la courtoisie de se suicider pour que les nantis puissent continuer à vivre leur vie... Qui va nettoyer leurs chiottes ?
Dans 10 ans , la réponse. Too late
ce pseudo-article est d'office d'utilité publique mais pas l'émission qui a suscité ces commentaires ?
vraiment dommage
vraiment dommage
Et combien de morts, combien de vraie souffrance, combien de malnutrition avant qu'on se rende compte qu'il est trop tard ?
l'histoire de la grenouille dans l'eau froide ou dans l'eau chaude, vous savez ?
l'histoire de la grenouille dans l'eau froide ou dans l'eau chaude, vous savez ?