"Cerfia" : derrière les "flashs info", l'influence de Pierre-Édouard Stérin
Depuis son rachat par le milliardaire d'extrême droite Pierre-Édouard Stérin, le compte X Cerfia a subtilement changé de ligne. Toujours aussi viral grâce à ses majuscules criantes et ses alertes permanentes, le média revendique la rigueur journalistique et la neutralité. Notre analyse de ses publications entre juin et septembre 2025 révèle des choix éditoriaux qui amplifient certaines obsessions, notamment sécuritaires, tout en occultant d'autres réalités.
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Commentaires préférés des abonnés
« Quels récits veut relayer Pierre-Edouard Stérin ? »
S’il a contribué financièrement à la Cité des fables, ce n’est évidemment que par amour de la littérature.
Cet article de Libération (payant, et loin de moi l’idée d’utiliser un remo(...)
Ils sont pathétiques , après quand on voit que cnews est allumé sur toutes les télés , dans tous les lieux publiques que le média n’arrive pas à concurrencer .Il nous manque ce style de chaine de notre coté , avec des accroches comme arnault fait pas(...)
L'intersyndicale a flingué le 10 septembre uniquement parce que ce mouvement était soutenu par LFI.
On y revient toujours...
Derniers commentaires
Le ps s’apprête a mettre le dernier clou dans le cercueil du front républicain .Après c’est pas étonnant de la part de holande , pour avoir un vals , il doit être comme tous les bourgeois facho .Et maintenant que c’est à la mode , et que les milliardaires qui font les élections se déclarent ouvertement pro fn , ils vont tous aller bouffer cette avoine .Et puis il faut gagner du temps , que les institutions soient indéboulonnables pour leurs assurer leurs prébendes . Vous savez tous ce que vous avez à faire maintenant gens de gauche timide , socialos , coco , écolo, voter la LFI au premier tour .Et au deuxième tour on s’en remettra à dieu ! Et j’ai en tête pour vous encourager les mots d’un ouvrier qui ne vote plus lui et sa famille « à quoi ça sert de voter , la LFI n’arrivera jamais au pouvoir , jamais rien ne changera « . Si elle arrive au deuxième tour , Il aura une chance sur deux de gagner pour une fois . Du haut de ce forum, jamais depuis depuis le néolithique , l’humanité n’avais été aussi proche de la liberté ! Ça c’est pour les neurasthéniques .
Je vais passer pour un gros pinailleur, mais on ne parle pas de Majuscules mais de CAPITALES.
Je sais que tout le monde s'en fout, hein, mais autant être précis, surtout sur ce site :-)
Bonne continuation
le dernier frontiste a été élu avec 18,25% des inscrits! il faisait beau, ils sont allés à la pêche ou ils n'ont pas voulu voter PS?
cerfia avait amorcé sa dérive reac bien avant l’arrivée de Sterin, qu’il l’encourage aujourd’hui était malheureusement attendu.
cela dit cerfia, c’est un peu l’arbre qui cache la foret. On voit se multiplier ce type de comptes dont on ne sait presque rien, et que pourtant tout le monde relaie sans s’interroger, selon cette logique absurde qui veut que si un compte est suivi alors il est fiable. pour moi ces comptes sont bien plus problématiques que ceux qui diffusent ouvertement des fakes news. leur recherche du buzz les pousse à exagérer, tronquer ou tordre l’information, jusqu’à ce que la source ne serve plus que d’alibi à une éditorialisation douteuse.
bon au final c'est twitter, il n'y a pas grand chose à en attendre.
Et qu'en pensent les journalistes de la rédaction ? Qui était le "propriétaire" de ca média avant le rachat ? Sous quelle forme ? Les "journalistes" qui y travaillent ont-iels conscience du changement de ligne éditoriale ? N'ont iels aucune prise dessus ? Et la perception par les abonnés ? Ont-iels vu ce changement ? Sont-iels partis ? ... Quels impacts sur l'audience ?
Bref, que de questions auxquelles vous ne répondez pas dans votre papier. Dommage.
« Quels récits veut relayer Pierre-Edouard Stérin ? »
S’il a contribué financièrement à la Cité des fables, ce n’est évidemment que par amour de la littérature.
Cet article de Libération (payant, et loin de moi l’idée d’utiliser un remover de paywall), mentionne notamment Les Grenouilles qui demandent un roi, avec pour conclusion de l’histoire « l’avènement d’un monarque plus tyrannique encore que le précédent ».
Où comment inciter à ne surtout rien changer, au risque d'empirer les choses.
J’aimerais bien savoir quelles autres fables ont été retenues. Le Loup et l’Agneau ? Les Animaux malades de la peste ? Le Loup et le Chien ?
Intéressants, vos deux exemples avec Panot et Le Pen. Je ne crois pas avoir jamais vu d’aussi jolie photo de Le Pen.
Et donc Benjamin « rigueur journalistique » Fayet n’a vraiment réussi à trouver que 2x2 tweets pour invalider votre analyse ?? Et ça lui paraît suffisant ?
D’ailleurs, si réellement il ne partage pas les mêmes valeurs que Stérin, il ferait bien de se poser des questions. Car il a vraisemblablement été recommandé.
Si pas comme un collaborateur investi dans la cause, alors comme un brave petit toutou obéissant quels que soient les ordres ?
Enfin, concernant le refus de Stérin de se présenter devant la commission d’enquête, c’est avalisé ?
Je demande parce que de nombreuses personnes auront sûrement envie de savoir qu’en cas de convocation, on peut refuser. ;-)
Ils sont pathétiques , après quand on voit que cnews est allumé sur toutes les télés , dans tous les lieux publiques que le média n’arrive pas à concurrencer .Il nous manque ce style de chaine de notre coté , avec des accroches comme arnault fait passer un milliard en douce aux iles caïmans qui tourne en boucle . C’est sur ils vont pas nous filer un canal pour le diffuser ...
Ce qui serait bien, c'est que chaque personne se mette en conformité avec ses idées.
Si le bruit des bottes se rapproche, et de plus en plus, c’est grâce au silence des pantoufles (changer de chaîne, mais vous n’y pensez pas ??).
les bottes elles sont des milliers , nous sommes des millions .C’est pas les pantoufles le problème , c’est le briquet, il a plus de gaz .Nous n’avons plus rien a voir avec des peuples libres , nous ne sommes plus le pays des lumières , les lumières elles sont au sud à Madagascar , au Népal . Chez nous , nous sommes tellement corrompus , que nous en sommes pourris . Nous avons laissé nos frères gilets jaunes se faire éborgner , se faire massacrer sans les venger .Nous ne sommes plus rien . De Gaulle disait que nous étions des veaux déjà en 68 , et nous avons vieilli comme des boeufs . "Mais qu’est ce qu’on attend pour foutre le feu « y’a plus de gaz on te dit !
et si il en reste sous la pédale ,les gamins de banlieue se font flinguer tous les jours par les mercenaires des dominants , on sait jamais ...
Comme vous dites, il y a largement plus de pantoufles que de bottes. Confortablement installées dans leur impuissance, attendant avec impatience la figure tutélaire qui réglera les problèmes (et après, tout ira bien).
Par contre j’ai l’impression qu’il y en a, du gaz. Et pas qu’un peu. Même que la bonbonne menace de péter.
Si l’intersyndicale n’avait pas snobé le 10 septembre pour faire sa petite cuisine boutiquière, ça aurait pu donner quelque chose d’intéressant.
De toute manière, ce n’est pas comme si on avait le choix.
Demain, c’est fascisme et apocalypse. Ou alors… ?
L'intersyndicale a flingué le 10 septembre uniquement parce que ce mouvement était soutenu par LFI.
On y revient toujours...
J'ai vu Robespierre à Madagascar
Mais malheureusement y’ a plus de lascars
Nous sommes le pays des 50 partis
Mais nos n’avons plus une seule patrie
Vous ne me direz pas qu’un type qui se fait sucer
En échange d’un appartement meublé
Ne mérite pas d’apprendre à nager
Avec dix kilos de béton aux pieds
Au lieu de ça, il dort à l’élysée
Tranquillement , à nous dépouiller
La Dz mafia nous montre la voie
D’nous organiser sans choisir d'roi
Aujourd’hui on crève d’voler une voiture
Et nous nous crevons d’pas avoir la vie dure
Vas y suce ma bite , vas y suce ma bite
Comme ça t’auras droit peut être à un gîte
Nous sommes le pays des 50 partis
Nos couilles envolées , on a plus d’parties !
En d’autres temps Brassens était inspiré d’une autre poésie , les femmes matraquaient à grands coups de mamelles les cognes qui passaient à leur portée , parce que lui les adorait sous la forme de macchabées , et parce qu’il était un fait bien établi que ‘dès qu’il s’agissait d’ rosser les cognes tout le monde se réconciliait !
Un ennemi une voie pour des millions de voix !
qiui nous empèche d’attrapper macron à l’élysée? Qui est l’ennemi des plus pauvres que sont les banlieusards ? Qui est l’ami du fn ? Qui est un lâche quand ils ne respectent pas la loi et qui disent chat perché quand ils se font attraper ?
Les sociétés bougent tellement en ce moment que la dernière arme qu’ils ont trouvé c’est de nous diviser en régions maintenant pour dissoudre la colère . Après nous avoir dissout dans l’europe .Il y a tellement de strates de divisions , que pour remonter à la source de la liberté , qu'il est plus facile pour un saumon de passer un barrage pour remonter la rivière . Et. les saumons ont disparus , ils vivent en cage et sont complices des dominants pour nous tuer . Mais ne vous inquiétez pas , on vient de dépasser la 7eme limite planétaire , plus que trois et nous aurons gagné le droit de recommencer .
Y a pas trop besoin de gaz, de bombonnes ou de badaboum en démocratie. Il y a le vote, qui s'effectue bien en pantoufles. Mais voilà, ce qu'il illustre c'est précisément ça : un manque numéraire. Je sais qu'ici on aime pointer des "élites" qui spolient "le bon peuple" de sa volonté, mais non. Les élu•es sont élu•es. C'est tout. Le chiffre des votes va aux salauds qui promettent de la saloperie (de la saloperie "aux autres" : comme disent les anglophones, élire le Parti Des Léopards Qui Vous Bouffent La Gueule avant de s'étonner que ça puisse inclure la nôtre). Et ce n'est pas faute de choix, parce que le choix lui-même est un effet du tri électoral.
La révolution youpie. La révolution sera toujours une révolution de minoritaires, face à la majorité satisfaite du statu quo ou espérant une révolution contraire. S'il y avait une volonté collective pour le bien et le juste, le bien et le juste auraient émergé des processus démocratiques. Ses candidat•es auraient fleuri sans violence et manipulation. Les soutiens fantasmés à une révolution auraient soutenu ses idées dans le cadre démocratique.
La rage, la force, la violence ne vont pas renverser une défaite culturelle. D'une certaine façon, elles l'entérinent.
Et merde j’aurais du lire des bouquins au lieu d’observer et de vivre ...
Vous y croyez ? Pas moi.
Ceci dit, ça fait longtemps que je ne crois plus au vote, pas dans ces conditions.
Je crois l’avoir déjà dit par ici mais, si j’ai fait un retour aux urnes, c’est dans l’optique de freiner la catastrophe et pas de la stopper.
Parce que, quand on est au bord du précipice, chaque centimètre compte.
Le pouvoir est concentré entre les mains d’une classe qui veille à ses intérêts et peut visiblement facilement être achetée, les médias sont aux mains des riches en mode propagande perpétuelle, dont certains comme Stérin qui ne se cachent pas d’intervenir dans le processus supposément démocratique, plus la mainmise sur les manuels scolaires (Bolloré) et maintenant des écoles ?
Le vote et les référendums font partie des possibilités existantes quand ils permettent l’expression d’une population éclairée.
Sauf que les personnes payées (cher) pour veiller sur nos intérêts font leur maximum pour qu’on reste dans l’obscurité.
Les dés sont pipés. Rejouer encore et encore n’augmentera pas notre probabilité de gagner.
(en imaginant que notre vote soit respecté)
Réchauffement, montée des eaux, pollution environnementale, omniprésence des plastiques et des poisons chimiques, y compris dans nos corps (la France fait partie des pays les plus touchés par le cancer), extinction des espèces, limites planétaires…
Et on est toujours sur des questions absconses de croissance continue, de travailler plus et d’augmenter la production ?? (avec quelles ressources ?)
« S'il y avait une volonté collective pour le bien et le juste, le bien et le juste auraient émergé des processus démocratiques. »
Vous savez bien que ce n'est pas si simple, il y a des effets de contexte et on part de très loin. Avec des processus qui n’ont jamais été démocratiques (présélection par la classe sociale entraînant une inflexion des sujets et méthodes politiquement conçues comme valables).
Et pour finir, depuis qu’on a la possibilité de communiquer entre nous sans passer par « la voix de son maître », je trouve qu’on s’améliore (alors qu’on a un paquet de bâtons dans les roues, genre Musk et ses petits potes).
Sauf qu’on n’a plus le temps.
Notez que je ne prêche pas la révolution car je n’y ai jamais cru (mais qu’on n’hésite pas à me donner tort surtout).
Voilà ce que je pense : qui est lucide sur là où on va doit se mettre en mouvement pour faire pression sur ceux qui ont les moyens d’agir.
Il faut reprendre le contrôle. Tant que nos pseudo-représentant·es continueront de ramer dans le sens contraire, on pourra bien s’escrimer de notre côté.
On peut aussi continuer à regarder l’iceberg se rapprocher en se disant que le capitaine du Titanic est un imbécile.
Pas sûr de comprendre la question. "Y croire", à quoi ?
À l’utilité du simple vote ? Avec les conditions et les enjeux actuels ?
Je ne vois pas de chemin et je ne vois pas d'alternative. Je ne crois pas à l'utilité de la "youpi révolution cool on casse tout et euh on prend le pouvoir en euh occupant l'élysée et puis euh", quand les votes montrent que la population n'est même pas majoritairement, idéologiquement, de gauche. Ce n'est pas une dictature avec un gouvernement qui se maintient par la force au pouvoir face à une population unie contre ses valeurs, et qui donc une fois tombé serait remplacé par un consensus noble et humaniste. Le sondage/vote nie ça, en démontrant à chaque fois que toutes les variations de gauche (gauche populiste, gauche intello, gauche n'importe) sont écartées au profit des promesses de racialisme, xénophobie et compétition. Il n'y a pas un soutien populaire pour un "forçage de main" social et humaniste du système dominant.
Mais du coup, si je ne crois pas à l'alternative à une élection démocratique, je ne crois pas non plus à l'élection démocratique. Non pas parce que le système électoral serait biaisé, pourri, coopté. En soi il fonctionne assez. Mais il manque des choses dans les tuyaux : des candidats décents, et une appréciation populaire des candidats décents. C'est l'absence de ça, qui bloque. Après, on peut discuter des causes (moment culturel technologique, contrôle des médias, niveau d'éducation, etc). Mais en aval, tout se collisionne à ça : ce qui rend une "révolution" illusoire est la même chose qui rend les élections ineffectives à améliorer les choses, à savoir une majorité bête et méchante - qui élit et soutient en fonction.
Le vote est utile, c'est à la fois le thermomètre-sondage des idéologies, et l'outil d'ajustement du pouvoir. Mais si la solution d'une élection satisfaisante, ou un peu satisfaisante (je suppose que dans le panorama actuel, LFI est le moindre mal), est improbable au vu des positionnements de la population, ces positionnement sont justement ce qui rendent toute solution alternative encore plus improbable.
La seule solution, le seul scénario pensable, serait le vote, et le seul travail valide porte sur l'amont de ce vote. Mais c'est très, très très mal barré, pour de nombreuses raisons.
Bref, je crois à son utilité, mais je crois qu'il ne sera pas utilisé.
Je ne crois pas à une amélioration des choses. Je vois l'humanité comme sur une pente irrémédiable vers le pire. À, au mieux, "freiner par les urnes" pour la minorité qui pense et ressent au-delà des valeurs "de droite" (qui, d'ailleurs, se sont, à mes yeux, déjà bien propagées dans la gauche autoproclamée).
« Non pas parce que le système électoral serait biaisé, pourri, coopté. En soi il fonctionne assez. »
Ah oui ?? On ne voit vraiment pas la même chose, dites. Mais si j’ai bien suivi, vous êtes en Suisse ?
« Mais il manque des choses dans les tuyaux : des candidats décents (…) C'est l'absence de ça, qui bloque. »
Impossible. La mise en place d’un système auto-sélectif et élitiste (classe à la fois juge et partie, qui décide des lois qui ne s'appliqueront qu'à d'autres, aux moyens d’existence supérieurs et aux droits d’exception) ne pourra jamais mener qu’à ce qu’on connaît. Les mêmes causes produiront les mêmes effets.
« Je ne vois pas de chemin et je ne vois pas d'alternative. »
J’en vois.
D’abord la rue. Pour forcer la prise en compte des sujets vitaux qui apparemment passent à des kilomètres de l’esprit de nos « « « élites » » » (j’ai mis assez de guillemets ? Ça veut dire les meilleurs des meilleurs, on peut se mettre d’accord pour abandonner définitivement ce terme ?).
Déjà, supprimer la réforme des retraites et taxer les riches – il y a un fort consensus là-dessus, alors pourquoi ne pas commencer par là ?
Et infléchir l’emploi vers l’environnemental, de manière à respecter les engagements sur la réduction de CO2.
Lancer une campagne d’information sur la concentration médiatique en demandant à la population de se prononcer.
Ensuite l’espace politique. Resserrer les liens avec les parlementaires, fini le chèque en blanc, on suit en temps réel les prises de position et les décisions. En contrepartie, quand les parlementaires défendent des positions auxquelles on adhère, on les soutient.
Si on les défendait à chaque fois que leurs positions sont attaquées sur des sujets auxquels on adhère, je pense que certain·es auraient moins de problèmes. À côté de ça, je parie sur une absence de mobilisation qui en surprendrait plus d’un·e sur certains sujets mais je suis peut-être optimiste.
Ce n’est pas mon idéal. Mais c’est à mon avis le chemin le plus court pour démarrer tant qu’on peut.
Et nos congénères sont parfois merveilleusement surprenant·es, rappelez-vous la Convention citoyenne pour le climat, qui s’est montrée beaucoup plus exigeante que prévu.
D’ailleurs, si on commençait par là ? (au passage, les soutiens de la FNSEA qui râlent sur l’importation d’aliments produits avec des substances interdites feraient bien de lire les propositions)
« les votes montrent que la population n'est même pas majoritairement, idéologiquement, de gauche. »
D’autres pensent le contraire. Toujours ces effets de contexte, vu que les résultats dépendent du cadre posé.
Ce n’est pas si pire si on considère que depuis longtemps, la population est éduquée selon l’idée que la gauche, c’est l’utopie et la droite le réalisme. C’est dire si on en a en stock, du rêve et des idéaux. :-)
Ce qui compte, c’est de mettre fin aux guéguerres de petits chevaux, en les remplaçant par des prises de positions citoyennes sur des sujets précis.
Là où je vous rejoins, c’est sur la question : saurons-nous nous bouger à temps ?
Vous êtes prêtes à quoi ?
Elle est simplement là la question et pas ailleurs .Je suis sûr que vous êtes prêtes à prendre des grenades sur la tête comme à Sainte Soline .Vous étes prêtes à les renvoyer en plus grand nombre ? Vous êtes prêtes à faire cesser les sourires sur les visages des gendarmes qui les envois ? On en est là .
Pour que je les renvoie, il va falloir m’entraîner sérieusement d’abord. ^^’
Mais oui. Trop d’abus, trop de violence gratuite, des blessé·es et des mort·es par la faute de roquets que ça arrange de croire qu’ils n’ont pas de laisse.
Des vendus à bas prix qui prêtent main-forte à la destruction du monde de leurs gosses.
Des lâches qui jouent à la guerre avec une population désarmée.
Je donne des coups de main et si la mobilisation repart, j'en serai. Une fois encore.
Même si j’ai peur (et ce sera pire une fois sur place).
Et vous ?
Je vous avais fait tout un laïus pour me justifier .mais mes justifications vacillent .J’étais prêt à vous dire non .Et à vrai dire je ne sais plus .
Bonne réflexion alors. :-)