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Céline, la guerre, le temps qui passe : un murmure du matin

Commentaires préférés des abonnés

Comme d'autres ici, j'avais tendance à considérer que Deeplo était excessif. Mais non, il avait bien prévu l'enchaînement des événements. Quand on commence par oser, avec imprudence, l'injure " bolchevique ", on voit bientôt arriver, c'est inévitable(...)

"Petitesse et misère du Média, la webtélé des Insoumis, qui entre Politburo et désinformation s'est vite avéré digne de Russia Today"


On comprend mieux en lisant DHL de quoi Schneidermann est le nom: la réaction conservatrice.


Ils construisent une sain(...)

@Deeplo


Non mais vous êtes sérieux avec ce commentaire ? Je me demande d'où sortent tous ces sympathisants de la France Insoumise qui font un caprice parce que, oh mon dieu, quelqu'un ne pense pas comme eux !


Je suis membre de la FI depuis un moment et(...)

Derniers commentaires

Ce dimanche, Marine Le Pen va proposer un nouveau nom pour le FN (un twitto a pensé à La Plongée sous Marine).

Papy Jean-Marie et son parti au rebut !


excellent  merci

Le FN s'honore de la présence d'un invité de marque à son congrès annuel, qui se tient demain à Lille : Steve Bannon himself !

Plutôt que de discuter de ce qu'on ne connaît pas, ce qui semble être de plus en plus considéré comme du journalisme, ceux qui veulent se faire une idée peuvent acheter Les écrits polémiques au Éditions 8 au Québec, ça vaut 60 $, plus pour la critique et le "discours sur" de l'auteur de l'Esthétique de l'outrance (même éditeur) que pour le contenu de Céline, genre discours de réunion départementale du FN après le digestif.


L'invité a décrit l'innommable dans son précédent roman, il est peu causant, Céline a écrit des choses innommables et on en cause beaucoup, ça fait une critique de Schneidermann

Comme d'autres l'ont déjà dit, content de vous avoir connus et bon vent.


J'ai l'impression que la formule a fait son temps, depuis le choix de l'esthétique du site pour plaire au patron plutôt que les fonctions pour servir aux abonnés, on a compris comment se referme la bulle.

Dommage l'histoire aurait pu être belle.

Moi, perso, ce matin, j'ai écouté le gars et pendant 15 minutes je me suis demandé quelle était la drogue qu'il prenait dès le réveil.

 messages en tête de (je me) gondole.Merci Deeplo. A ciao.

Mais pour de vrai, hein? Déconnes-pas...

dur dur de faire la distinction entre les batailles d'opinion et les batailles d'égo

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Bonjour les ami(e)s,


rien de telle qu'une provocation matinale pour réveiller le petit bourgeois qui sommeille au sein de ce site convivial où l’entre-soi est un gage de certitudes. 


Je dis ça pour les excités qui insultent dès qu'on s'approche trop près de leur cloture. Bouvard et Pécuchet bien représentés sur cette page ... et en parlant de Flaubert, ce passage de Bovary, de mémoire, alors ne me tombez pas dessus s'il manque un mot, je sais que vous avez l'indignation sélective: 


"la conversation de Charles était plate comme un trottoir de rue, et l'on pouvait y voir défiler les idées de tout le monde, dans leur costume ordinaire, sans jamais exciter de rire, d'émotions ou de rêveries". 


Faites gaffe quand même que votre forum ne ressemble pas à trop à la conversation de Charles. Certains ont l'excommunication facile...


En 6 jours les délires anti-bolchéviques d'un Schneidermann ont été repris par un paquet de soldats de l'oligarchie selon exactement les mêmes termes, selon cette même urgence qu'il explique ressentir à filer la métaphore soviétique. C'est marrant ce besoin de faire des phrases remémorant des épisodes historiques qui se déroulaient il y a 10 ans à 3000 km de chez nous.


Donc BHL et Mamère ont achevé la démonstration que j’entamais lorsque ce site a osé la provocation "coolitude et bolchévisme". L'article a quasiment servi d'éléments de langage aux deux autres énergumènes. Une provocation appuyée par 4 autres articles à charge dont l'analyse révèle un véritable affront fait au journalisme et à la rigueur intellectuelle. 


La messe est dite. Je repars comme je suis venu. Avec le sentiment du devoir accompli puisque j'ai même pu échanger 3 posts avec le patron pour lui demander très précisément ses explications concernant le mot bolchévisme et le fait qu'il laisse publier un fake sur Chikirou. Trois dénégations respectueuses dans la forme, totalement irrespectueuses sur le fond. Il a une fâcheuse tendance à prendre les gens pour des cons c'est vrai. Mais j'ai pu au moins vérifier qu'il maintenait ses propos et ses métaphores méprisantes. Dont acte. Je plie les gaules. Ce n'est pas que je sois un modèle de vertu. Mais il y a un moment où je m'interdis la fréquentation de certaines personnes tenant certains propos. Il est sain de se définir chacun une côte d'alerte. Me concernant, elle est dépassée. La colère va laisser place à l'indifférence.


Je vous engage donc à attacher de l'importance au sens des mots et à ne pas croire que des échanges aimables sur la couleur du slip de Mélenchon ou sur la versatilité des journalistes attaquées par la meute peuvent servir de soutien à votre compréhension du monde. 


"Décrypter l'information" c'est autre chose. Henri Maler et Olivier Berruyer s'en chargent avec talent et panache, courage (!!!), sur leurs sites respectifs par exemple.


Vous devriez vous méfier des joueurs de pipeau qui professent une aversion pour les bolchéviques, les cadres du PCF des années 60 ou bien les patrons des médias concurrents, car ils ont toujours joué leur partition au plus près des intérêts de leur maîtres comme le révèlent BHL et Mamère qui reprennent mot pour mot la prose haineuse. Ce genre de personnages, sous couvert d'une candeur feinte (35 ans de métiers à surnager dans les poubelles rédactionnelles des pires canards de la république, jusque chez Drahi) sont des leurres.


D'ailleurs ci-dessous certains témoignages énamourés défendant le flutiste me font d'ailleurs penser au terme "gourou" pour le caractériser.


Alors une petite pensée pour Schneidermann qui se pique de soviétologie et de poésie: il s'intéresse beaucoup aux russes et à leur histoire, ces Russes qui comptent parmi eux des insoumis magnifiques et qui ont, eux, le sens de l'honneur, de la dignité.

Que la grande Akhmatova lui vienne en aide en ce qui concerne le "décryptage" de l'information...


"Enfant, déjà j'avais peur des masques.
Il me semblait toujours (et j'ignore pourquoi)
Que je ne sais quelle ombre indésirable
« Sans visage et sans nom », au milieu d'eux
S'était glissée..."


et Marina Tsvétaïeva, en 1918, quand les bolchéviques se fondaient dans les moules de la barbarie tsariste, sa police, ses camps, et après quelques mois, sa nomenklatura:

"Ma journée est absurde non-sens
J’attends du pauvre une aumône,
Je donne au riche généreusement.


J’enfile dans l’aiguille un rayon,
Je confie ma clef au brigand
Et je farde mes joues de blanc.

Le pauvre ne me donne pas de pain,
Le riche ne prend pas mon argent,
Dans l’aiguille le rayon ne passe pas.

Il entre sans clef, le brigand,
Et la sotte pleure à seaux
Sur sa journée de non-sens."


Pour ceux qui ont pris la peine de lire mes posts et de s'interroger sur la dérive des choses, en ce jour des femmes qui ont tant de fois sauvé tous les Hommes, encore de Akhmatova, pour vous dire mon amité:


Demande aux femmes de mon temps,
Bagnardes, " cent-cinq ", prisonnières,
Et nous te raconterons tout :
Que la peur nous abrutissait,
Que nous élevions des enfants,
Pour la prison, la torture et la mort.

Pinçant nos lèvres bleuies,
Hécubes devenues folles,
Cassandres de Tchoukhloma
Portant des couronnes de honte,
Nous serons un chœur de silence :
" Au-delà de l'enfer, il y a nous. "
 
 

Soyez certains que les bourreaux sont maintenant dans le camp de BHL et ses aboyeurs. L'Histoire nous a appris à les reconnaitre, notamment l'histoire russe, et Akhmatova nous crie dans ses poème à qui ils ressemblent. Il est aisé de les voir approcher. Ils sont en meute. L'époque est à l'action et la défense de la vie. Alors Benjamin Biolay ou Schneidermann n'ont absolument rien à nous apprendre.


la bise, Deeplo


PS: je laisse un email à ceux qui souhaiteraient prolonger les discussions ou recevoir des articles de presse et des analyses qui ne sortent pas de chez Drahi, BHL ou Schneidermann. Ecrivez moi et je vous ajouterai à la liste de diffusion. deeplodoc2018@gmail.com


@ Isaton


Voici la réponse que j'ai faire à votre commentaire, vu que comme dirait DS tout va bien le forum est OK



   Moi aussi, je suis sur Médiapart (depuis 2008) et bien sûr ASI. Je dois vous dire que je suis ce que certains appellent Insoumis et Socios (je hais ce terme).


Je ne détiens pas la vérité, mais nous pourrions nous entendre sur quelques constatations de base, par exemple :

Que cela soit sur Médiapart (depuis très longtemps Plenel, Bonnet, Magnaudeix Perraud, Jardinaud, et consorts) la liste n'est pas exhaustive… ASI depuis la création du média, un "massacre à la tronçonneuse" se perpétue avec insistance, avec les mêmes locutions, les mêmes mensonges, même approximations, des propos de journalistes non vérifiés ou comme hier BHL avec des propos abjects et cons. Des "Bolchos" de DS aux insultes de Perraud (saute cadavre) qui ne sont là que pour blesser sans que l'on puisse y répondre sur le fond, ou comme DS hier sur son trône " guérissant les écuelles nous racontant que même le site pour lui est du meilleur cru, que nous sommes des imbéciles si nous rentrons dans l'ère moderne !

Que certains Insoumis n'ont pas le cuir tanné des politiques " montent dans les tours " me parait compréhensible même si je le déplore.

- La plupart sont venus comme moi chez ASI et Médiapart non pour recevoir la parole divine des médias à la botte, mais pour trouver de l'actu de la vraie déshabillée de la com à la mode.

- Ce matin je n'ai vu rien de méchant le papier de DS était sobre, même si Deeplo s'est cru autre part qu'ASI, il n'a pas dit que des bêtises, n'en déplaise à quelques-uns

- Ne croyez-vous pas que la hargne vienne plutôt des soi-disant "confrères" du Médias qui n'ont de cesse que de vouloir le mettre à terre.

- J'ai appris ce matin que Médiapart va se lancer dans la TV. Eh bien j'en suis fort aise, ce qui ne fut pas les cas de Médiapart et ASI (sauf le 2e papier de DS) envers le Média.


En conclusion je dirais : Oui quelquefois les nerfs lâchent, devant tant de duplicité, ce qui est bien sûr usant, mais compréhensible, vu le bombardement quotidien des chiens de garde. et je ne parle pas des radios d'état (France Inter, France Info et maintenant France Culture) qui comme disait pierre Dac " Radio Paris Radio Paris est.."

Les Insoumis doivent garder leur calme, c'est le b.a.b.a, argumenter.

Cordialement

RENAUD Gérard                   

              

                              

Comme d'autres ici, j'avais tendance à considérer que Deeplo était excessif. Mais non, il avait bien prévu l'enchaînement des événements. Quand on commence par oser, avec imprudence, l'injure " bolchevique ", on voit bientôt arriver, c'est inévitable, BHL et sa logorrhée vomitive, juste devancé par le chevalier blanc Noel Mamère. Tout ce petit monde se confie au Point. Je ne fais pas partie du mouvement des Insoumis, mais, dites moi, si on réussit à abattre Mélenchon, il restera qui pour s'opposer à Macron? A gauche, rien; alors le couple Le Pen- Wauquiez ? J'ai bien peur qu'advienne ce que prévoit Jacques Rancière. Je résume son propos : ceux qui nous ont demandé de voter Macron parce  qu'il est moins pire que Marine Le Pen nous inviteront à voter Marine Le Pen parce qu'elle est moins pire que sa nièce. ( Jacques Rancière : En quel temps vivons nous ? ) 

A propos de France Inter, " radio la plus écoutée " , ce matin , avant Léa Salamé, dans le 5-7, on recevait Etienne Gélière, directeur du Point, justement, comme tous les jeudis matin. Il laissait entendre que Mélenchon =Le Pen = Dupont Aignan =Trump. On rigole bien entre copains et copines dans cette station et, au milieu des plaisanteries , un petit coup d'etienne Gélière ou bien une petite gorgée d'un journaliste du Figaro. Plus tard, dans le 7-9, on voit poindre Dominique Seux et, depuis le début Février une quinzaine de représentants de la majorité ont été reçus , dont Castaner et Bruno Le Maire, venus faire de l'enfumage sur la hausse de la CSG.

Ne serait on pas dans l'entre soi macronien dans ce média ? Qui invite ? Qui recrute ? Qui est le Chikirou de France Inter ? Dites nous,, Mr Schneidermann, vous qui voyez ce qui se passe dans les rédactions des Médias.

Pour une fois qu'une matinale ne traite pas du Média, il s'invite dans les commentaires....

Perso j'ai juste arrêté de lire tout article faisant référence aux Média. Mais au fond vu le nombre de comm que ça genére, pourquoi DS, en bon chef d'entreprise, ne viendrai-t-il pas pendre sa part ? Vraiment triste de regarder @si devenir a vitesse grand V une puteaclic commandé par le buzz du moment.

Deeplo a dit beaucoup de choses 

souvent excessives

mais souvent des plus justes et des plus prémonitoires

et ce n'est pas lui par qui l'injure est venue

et même de nouveau les injures en guise de réponse

faudrait par inverser les rôles


Ce n'est pas de sa faute si la vérité qu'il assène est mal reçue par ceux qui disent vouloir qu'on écoute la pensée d'autrui·e (on purpose)


J'apprécie le texte de BHL qu'il a cité. Quel dommage que @SI ou Le Média ne fasse pas appel à BHL pour nous parler de la Libye. Ce n'est pas de lui que viendrait des murmures et dans ces temps d'arpentage sur les sables mouvants, quel meilleur guide que BHL ? Quand les s...s n'ont aucun scrupule


Quant aux éditions annotées des grandes saloperies de l'Histoire, qui pourrait s'y opposer. Doit-on priver nos historiens de Mein Kampf? Et doit-on méconnaître ces pépites de Céline sans les priver de la merde où elles sont enfouies.

Très peu pour moi, il y a tellement d'autres merveilles à découvrir comme cette Arundhati Roy


à propos des murmures, l'explication est peut être ici

" Vie et Destin " Vassili Grossman, " Si c'est un Homme " Primo Levi, " La Mort est mon métier " Robert Merle, " La Flèche du Temps " Martin Amis, "Le Rêve de Fer " Norman Spinrad , " Les Disparus " Daniel Mendelsohn, ... 


Et comme si personne, aucun critique et aucun journaliste n'avaient lu ces livres apparait le " Prodige Jonathan Littell "

Effacement de mémoire ou ignorance ?


En tous les cas, cela est fort décourageant, rageant, surtout si Léa Salamé est mêlée de près ou de loin à l'affaire !

une chronique de matinaute comme on les aime. Merci.

Merci aussi à CamilleBolivar pour son commentaire sur Deeplo qui est définitivement un troll de la pire espèce et qui pourrit allègrement cet espace de commentaires depuis plus d'une semaine.

Ayant adoré les bienveillantes je suis ravis d'apprendre l'arrivée d'un nouveau roman de Jonathan Littell !

Merci pour la chronique. Loi d'airain des médias, selon ma modeste opinion: Les gens nécessaires sont rares parce que les autres, ce qui cèdent aux sirènes de la fréquence, se banalisent, se gâchent. 

@Deeplo


Non mais vous êtes sérieux avec ce commentaire ? Je me demande d'où sortent tous ces sympathisants de la France Insoumise qui font un caprice parce que, oh mon dieu, quelqu'un ne pense pas comme eux !


Je suis membre de la FI depuis un moment et ni dans les manifs, ni dans les groupes locaux de mon coin, ni à l'université d'été, jamais je n'ai rencontré ce genre de trolls aigris et étroits d'esprit comme ceux qui piquent une crise depuis plusieurs jours sur ce site parce que quelqu'un ne pense pas comme eux. J'ai rencontré des gens ouverts d'esprit, sympas, prêts à entendre des critiques de la FI et à en exprimer, prêt à travailler avec des gens différents, qui ne nous aimaient pas forcément beaucoup et qui n'étaient pas toujours de bonne foi (genre certains membres du PC ou des syndicats).


Schneidermann n'aime pas Mélenchon ni la FI, hé ben je connais PLEIN de gens de gauche dans ce cas aussi (et non je ne parle pas d'électeurs verts ou socialistes, je parle de vrais gens de gauche, certains qui sont même à la FI !) si à chaque fois que je leur parlais je piquais un caca nerveux comme certains ici, je peux vous dire que leur opinion du mouvement ne s'améliorerait pas beaucoup.


Franchement certains me foutent la honte sur ce forum.


PS : Merci de nous signaler qu'il y a eu une interview avec un peu d'interet sur France Inter Daniel, ça nous permet d'aller l'écouter sans avoir à se taper Salamé et Demorrand tous les matins.

Eh oui ! Quelle vacuité !

Ceux qui, par le passé, ont subi la censure de leurs commentaires pour cause de hors-sujets, s'étonneront que celui du pseudoïsé Deeplo, abruti caricatural et agressif, qui dans n'importe quel lieu non virtuel, serait éjecté avec un solide coup de pied au cul, soit conservé.

Il y a trois sortes d'obsessions :

- les obsessions idéatives ou intellectuelles

- les obsessions impulsives

-  les obsessions phobiques

Elles se soignent par :

- psychothérapie ou psychanalyses 

- anti-dépresseurs ( Prozac ou Deroxat°

- neuroleptiques sédatifs

Certains insoumis feraient bien de consulter.

Moi, mon obsession c'est la restauration de la présentation ancienne du forum.

"Petitesse et misère du Média, la webtélé des Insoumis, qui entre Politburo et désinformation s'est vite avéré digne de Russia Today"


On comprend mieux en lisant DHL de quoi Schneidermann est le nom: la réaction conservatrice.


Ils construisent une sainte alliance anti bolchévique, pour reprendre leurs mots (sic!), qui fleure bon ses années trente.

Et c’est très bien. Les masques tombent.


Schneidermann a ouvert la brèche en comparant le média à un bolchévisme, en comparant son fonctionnement à celui des années trente. Je ne connaissais que Le Pen en France jusqu’à présent pour oser qualifier ses adversaires politiques de bolchéviques.


Médiapart s’est déchaîné et il faut avoir eu bien du courage pour lire les longues insultes proférées par ses journalistes à l’endroit de Aude Lancelin sur tweeter.

Insultes que Schneidermann s’est empressé de commenter en éditorial s’ingéniant à démontrer que Aude Lancelin perdait son sang froid. 

Mamère lui pendant ce temps expliquait qu’il avait été roulé dans la farine (un grand garçon comme lui…), s’étant retrouvé confronté à un « comité des soviets ». Il filait ainsi la métaphore Schneidermannienne. 


Et la boucle était bouclée. 


Petite info pour mieux comprendre: médiapart, soutien de Hamon pendant la dernière présidentielle, va lancer sa webtélé. Le journal de Drahi l’a annoncé hier. CQFD.

Combien parient que Rossigneux, Mamère et Schneidermann vont y être accueillis à bras ouverts en grand défenseurs de la presse libre?


Alors, c’est sale, c’est repoussant, et les bras nous en tombent. Nous ne sommes pas habitués à cette violence digne de la guérilla latino américaine entre la gauche et l’extrême droite (pour ceux qui ont connu l’Amérique latine dans les années 70, c’est frappant). 

Mais il faut vite relever le poing car leurs efforts pour discréditer le journalisme et empêcher le pluralisme montre que la lutte paie.

Il y encore quelques semaines, nous étions beaucoup moins nombreux à assimiler BHL, Plénel, Joffrin, Apathie, Salamé et Schneidermann à la même famille intellectuelle, au même groupe social agissant, celui de ceux qui seuls bénéficient du ruissellement, et que les soviétiques ont désigné du nom de nomenklatura (puisque décidément, l’époque est aux métaphores totalitaires).


Et sans le média ni les socios ni les insoumis ni les citoyens de gauche ni les syndicalistes, nous n’aurions pu déchirer le voile. Quand on pousse contre l’oligarchie, elle organise un front est commun et rassemble ses défenseurs: ils ont les mêmes mots, la même haine, la même hargne, le même ennemi. Tout le monde peut s’en rendre compte désormais. Il suffit de lire les articles ci-dessous.


Sur le site de Schneidermann par exemple, les abonnés fuient en masse, et expliquent pourquoi. J’ai pu dialoguer à deux ou trois reprises hier avec lui sur son site pour tenter de comprendre son point de vue: il refuse catégoriquement de considérer que ses allusions à l’union soviétique sont un problème, et persiste à considérer que Sophia Chikirou a été l’objet d’une enquête dans le cadre de la commission des comptes de campagne, ce qui est un fake caractérisé. Pas mal de commentateurs de son forum l’ayant alerté aussi, et lui n’ayant pas daigné reprendre ses propos, je considère qu’il agit en service commandé.


En toute lutte, et surtout dans ces périodes de fin de règne qui hystérisent les employés du régime, il est fondamental de bien cerner qui sont les vrais acteurs politiques, qui sont ceux qui déploient toute leur énergie pour freiner le changement social et écologiste.


C’est chose faite. BHL, Schneidermann, Mamère, Hamon et consorts nous font gagner des années.


Ci-dessous:


- l’article de Schneidermann, ordurier, qui a ouvert la voie aux métaphores soviétiques totalitaires de BHL et à tout ce torrent de boue. C’est article qui finit par « mort aux faibles » 

- BHL dans ses oeuvres. C’est assez rare de ma part de citer des auteurs de ce niveau, mais ces deux articles resteront dans 20 ans comme ce qui a fait basculer le débat à propos de la liberté de la presse dans la haine pure et portent la mort en eux jusque dans les mots employés. C’est article qui finit par « le média était mort ».

- un communiqué de presse du SNJ-CGT dont le patron est au PC et qui saisit l’occasion de tenter de nuire aux insoumis. Et oui, Schneidermann, Mamère, BHL et la CGT dans le même sac pour écraser le même ennemi. Ça peut arriver de nos jours.

- le communiqué de presse du média en réponse à celui de la CGT.


Deeplo



PS: 


La campagne en Guyane a été un succès populaire remarquable 

Les sondages sont excellents. Ceux de l’oligarchie épouvantables. 

Le média fait plus de deux millions d’euros de collecte et s’assure plus d’un an d’existence, ses émissions sont remarquables, et les socios affluent depuis le début des persécutions (je pense qu’on peut appeler cela comme cela, d’autant qu’elles sont ad hominem).

Le film de Gilles Perret marche du tonnerre. 

Le printemps arrive.





chronique

Crise au Media : bolchevisme et coolitude




https://beta.arretsurimages.net/chroniques/crise-au-media-bolchevisme-et-coolitude


Incontestablement, c'est l'émission du Media la plus réussie depuis le lancement. Encore sous le coup de l'annonce des départs de Aude Rossigneux et Noël Mamère, les mencheviks de l'aventure, en pleine polémique sur la Syrie (un des motifs du départ de Mamère), la petite équipe du Media se met en scène devant les caméras. Debout, groupés, c'est un pack de millenials, droit dans ses baskets, qui se pose devant les caméras. 


Chikirou fait le point

Chikirou : le media fait le point


La présidente, Sophia Chikirou (invitée l'automne dernier sur notre plateau), introduit et conclut l'émission. Elle maintient son amitié à Mamère, et l'invite, pour le lendemain, à "venir exposer ce qu'il semble présenter comme un désaccord".  Tu as un désaccord, camarade ? Passent les fantômes des grandes exclusions du PCF, dans les années 60.

 Communication de crise en direct : la communicante est dans son élément. Elle improvise beaucoup, lit (un peu) un texte préparé. Elle avance sur un fil. Elle hésite juste ce qu'il faut. Est émue juste ce qu'il faut. Quand elle se retourne vers le pack, on lui rappelle de regarder la caméra. Rires. Ah oui c'est vrai, les Socios ! Com' interne, com' externe : si elle s'est regardée ensuite, la professionnelle s'est sans doute trouvée excellente. Elle aura eu raison.

L'équipe qui se met en scène est celle des anonymes. Les stars (Lancelin, Miller) sont absentes. Dans des tours de parole apparemment spontanés -qui veut intervenir ? Quelqu'un veut encore dire quelque chose ?- , sans aucun maître ni maitresse de cérémonie, chacun.e vient remercier les Socios de leur soutien, étaler son ressenti, expliquer combien l'épreuve a été dure à vivre. C'est un exorcisme collectif, une cellule psychologique. "On n'a pas explosé en vol" constate une rescapée, encore étonnée. Théophile Kouamouo explique que s'il croisait Brigitte Rossigneux dans la rue, il lui ferait la bise. On réaffirme le principe de la présentation tournante. Chikirou appelle aux candidatures : "Serge, je crois que t'as envie d'essayer ?" Serge acquiesce.

Spontanéité apparente, et unanimité du groupe qui panse ses plaies : coolitude et bolchevisme sont dans un bateau. "On n'est pas toujours d'acccord, on débat beaucoup" répétent plusieurs millenials. Mais pas ce soir. Pas une question à la cheffe, qui s'est placée hors-champ, comme pour se faire oublier. Pas une note dissonnante : on n'est pas en Assemblée Générale, mais plutôt dans une veillée de deuil de ce premier acte, qui a passé si vite, avec son rêve de gauche arc en ciel. Maintenant, chacun le sait au fond de lui, on va rester entre soi, dans le combat, et mort aux faibles.






 BHL - Mélenchon : merci, patron !

Petitesse et misère du Média, la webtélé des Insoumis, qui entre Politburo et désinformation s'est vite avéré digne de Russia Today ou du Café du commerce.

Publié le  | Le Point.fr
« Ils attendaient une Humanité jaurésienne : c’était un croisement entre Russia Today et le Café du commerce. »

« Ils attendaient une Humanité jaurésienne : c’était un croisement entre Russia Today et le Café du commerce. »

© DR

On allait voir ce qu'on allait voir.

Le Média, cette webtélé des Insoumis lancée au ­début de l'année, se proposait d'être « engagé en ­faveur des causes sociales et écologiques, féministes et antiracistes ». 

Il se promettait de porter un « regard différent » de celui « véhiculé par les médias dominants », lesquels sont tous, comme chacun sait, sous la coupe et le joug des « oligarchies financières ». 

Comme le maître Loup de la fable, ses journalistes seraient peut-être moins puissants que leurs confrères enchaînés des grands journaux ou même de Mediapart et du Canard – mais au moins auraient-ils le col vierge de la pelure du collier.

Et il fallait les entendre, ces nouveaux aventuriers de la presse perdue, nous la jouant prophètes pourchassés, nouvelle Radio Londres dissimulant ses émetteurs TSF dans les buffets de leurs commodes bourgeoises, histoire d'être bien certains d'échapper aux sbires du capitalisme journalistique – il fallait les voir, tels les anciens UMP s'autobaptisant « Les » Républicains, préempter le mot « Média » comme s'il n'en était point d'autre…

Ils attendaient une Humanité jaurésienne : c'était un croisement entre Russia Today et le Café du commerce.

Las  ! Trois incidents ont enterré ce projet puéril et navrant. 

D'abord la sortie du chef sur la « juste et saine » haine qu'il convient de vouer aux autres médias et à « ceux qui les animent » : on croyait entendre Donald Trump et Marine Le Pen

Puis l'éviction d'une directrice de la rédaction convoquée, « dos au réfrigérateur », dans un Politburo aux proportions d'une cuisine, à qui l'on signifia un renvoi qu'aucun patron de choc « néolibéral » n'aurait rêvé plus violent : la faute d'Aude Rossigneux  ? personne, pas même elle, ne le saura ; mais, lorsqu'elle s'en émut dans une lettre ravageuse, lorsqu'elle osa protester que son éviction n'était « pas exactement conforme à l'idée que chacun se fait d'un management de gauche » et soucieux du « burn-out » de ses employés, ce sont tous les bons apôtres du « journalisme libéré » qui s'acharnèrent élégamment sur leur consœur.

Puis il y a eu un certain Claude El Khal qui, dans une ­vidéo mise en ligne le 23 février, pontifiait sur la guerre de Syrie : mais il commença par mettre, sur la carte, Damas à la place de Deraa ; puis, non content de confondre les lieux d'une guerre dont il s'indignait qu'on la couvre si mal, il débita, sur le ton de celui qui connaît le dessous des cartes comme le fond de sa poche, les plus éculés des clichés complotistes ; puis, crachant sur les tombes de tous les reporters, journalistes ou photographes, morts pour être allés, eux, pour de bon, porter le fer dans la plaie de cette guerre, il annonça que « le » Média ne diffuserait pas d'images de la Ghouta sous prétexte qu'elles n'étaient jamais « vérifiées de manière indépendante » ; et l'on apprit enfin que ces insanités sortaient de la bouche d'un homme qui, voilà quatre ans, se demandait déjà si Daech n'était pas la création d'Israël…

Sur quoi quelques-unes – à dire vrai, la plupart – des « cautions » qui, comme Aurélie Filippetti, Noël Mamère ou ­Patrick Pelloux, étaient censées être la preuve que « le » Média ne ­serait pas la chaîne affidée que l'on soupçonnait quittèrent le navire. 

Ils attendaient une Humanité jaurésienne : c'était un croisement entre Russia Today et le Café du commerce. 

Ils espéraient l'une de ces belles aventures où, jadis, sous les rotatives, battait quelque chose du cœur de la révolte des hommes : ce n'était qu'un radeau de la Méduse où venaient trouver refuge, clopin-clopant, tous les conspirationnistes des pages 48 des recherches Google.

On eut un bréviaire bolivarien dont le spectre politique commençait à Jean-Luc et finissait à Mélenchon.

Ils attendaient – beaucoup, comme eux, attendaient – un phalanstère sans dieu ni maître, une expérience d'autogestion façon ouvriers de Lip remontant les pendules et ressorts d'une politique exténuée : ce fut une petite entreprise où les « socios » remplaçaient les « actionnaires » mais où l'on pressurait les employés jusqu'à la pulpe et où, quand ils partaient, on les conspuait jusque dans les newsletters maison. 

La chasse à la propagande  ? L'entreprise était paradoxale, de la part de la dircom d'un chef de parti muée en patronne de presse « antisystème ». Mais pourquoi pas… On voulait bien, là aussi, y croire… Jusqu'à ce que l'on se rende à l'évidence de ce journalisme façon Ponce Pilate refusant de choisir entre la propagande de Bachar et le courage des agences de presse et expliquant aux reporters qui s'obstineraient à prendre la route de Damas (ou de Deraa) que la vérité du monde se lit mieux dans les open spaces bobo et les Plexiglas mélenchonistes. 

Le porte-voix d'une nouvelle gauche qui, dans sa fournaise aux concepts, allait retrouver la flamme de justes combats  ? On eut un bréviaire bolivarien dont le spectre politique commençait à Jean-Luc et finissait à Mélenchon ; un Ordre solaire qui parlait tous les soirs à 20 heures et érigeait la paranoïa en mode de gestion, non seulement des ressources humaines, mais de la complexité des événements ; un improbable Comité de salut public composé de « nouveaux chiens de garde » bien décidés à couper toute tête contre­disant la ligne décidée par et pour le Petit Leader. 

On se réclamait de Gramsci ; on se voulait Bourdieu ou Foucault ; on allait être les porte-voix des « anormaux », des « marginaux » et autres « damnés de la terre » libérale ; on se voyait déjà à la tête de Libération naissant, celui de Sartre et Benny Lévy… Ce ne fut qu'une mascarade de youtubeurs revivant leurs années lycéennes ; de vrais-faux experts en « on nous cache tout, on ne nous dit rien » ; de Woodward et Bernstein au rabais barbotant dans la psychologie des foules pour les nuls ou dans une agit-prop pour troisièmes couteaux des haines faciles et du mainstream rouge-brun.

À peine né, Le Média était mort.




                               Communiqué SNJ-CGT

Le SNJ-CGT milite farouchement pour la renaissance du pluralisme dans un pays marqué par une concentration de plus en plus étouffante des grands médias par quelques milliardaires et par les pressions sournoises du pouvoir. Il milite également pour l’indépendance rédactionnelle vis-à-vis des actionnaires, seule susceptible de protéger les journalistes des interventions intempestives des patrons comme Bolloré, par exemple, sur les contenus rédactionnels, donc sur une information complète, vérifiée et mise en perspective.

Il a donc accueilli avec beaucoup d’espoir la création d’un nouveau média alternatif, non inféodé au pouvoir et aux puissances d’argent et non soumis aux pressions publicitaires.Pour autant, le SNJ-CGT défend tout autant farouchement les droits sociaux et moraux des journalistes.

C’est pourquoi il ne peut pas rester ni insensible, ni muet quand Aude Rossigneux est débarquée de son poste de rédactrice en chef du webtélé Le Média, proche de la France Insoumise. Cette fin de période d’essai interpelle le syndicat quand la journaliste affirme dans les colonnes du Monde que le droit du travail n’est pas respecté dans ce média.

Au-delà des raisons qui ont entraîné le départ brutal de la journaliste Aude Rossigneux, et sans interférer sur le fond, une question de principe se pose : le comité de pilotage a-t-il respecté les droits des salariés de ce média alternatif ?

Pour le SNJ-CGT, le seul critère en la matière est ici, comme dans tous les médias, le respect de la Convention collective et du droit du travail appliqués aux journalistes, déjà tellement malmenés par Emmanuel Macron et par les milliardaires dans les prétendus grands médias.


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