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Commentaires

Bruckner, les verts, et Pétain

Après Allègre, voici un petit nouveau, sur le marché apparemment bankable des anti-écolos

Derniers commentaires

DS Vivent ceux qui parlent de ce qui ne les regarde pas !


Oui, trois fois oui. Mais dans le même temps : "A bas ceux qui ne savent pas de quoi ils parlent !" (mais qui l'ouvrent quand même dans lémédia).

Distinction importante, car en fait je ne vois pas le rapport entre la phrase de DS et le discours de PB. Car l'écologie nous regarde tous.

Ensuite, ce pauvre PB a bien le droit de penser ce qu'il veut et de s'exprimer sur l'écologie, autant le droit que ma soeur ou mon coiffeur. Le truc c'est que ces derniers ne rencontrent pas le même écho médiatique, et que ce qu'ils disent n'est pas forcément plus idiot que ce que dit PB.

Je m'étais abstenu de commenter la chronique de DS, n'ayant pas lu le livre ni entendu l'itv de PB. Mais je viens de le voir à Ce soir ou jamais, et ce qu'il dit est tellement consternant que je suis bien obligé de croire que l'article de DS est bien fidèle à ses propos. Amalgames, caricatures, quasiment chacune de ses interventions pourrait donner lieu à une analyse qui en révèlerait le ridicule (si besoin était, car il est flagrant).
Ce type se dit philosophe, est présenté comme tel, et pourtant il pense que l'urgent et l'important en 2011 c'est de mobiliser ce qu'il reste de ses cellules grises pour fustiger l'écologie...

Naaannn, ce gars n'est sûrement pas bête à ce point, c'est surtout un gros malin qui surfe sur un créneau marketing à la portée du premier zemmour venu.
timbre à 60 cts : pas écolo mais rapido.
timbre à 57 cts : timbre écolo. (le papier pour le fabriquer qui est recyclé peut-être? mystère, ou c'est juste parce que c'est de couleur verte ou il prend des raccourcis pour user moins d'essence ou c'est tout en vélo...).
timbre à 50 cts : timbre lent (on laisse les lettres dans un local, en attente, pour qu'elles mettent une semaine pour arriver, c'est le deal).

C'est moche, la poste n'est plus un service public et l'écologie est un élément de marketing. C'est pour de vrai, hein c'est écrit dessus "écolo".
Mes prochaines vacances, j'envoie trois lettres à ma mère avec un timbre de chaque catégorie.

60 cts: "salut je suis bien arri"
57 cts: "vé à la montagne, gros bisous"
55 cts: "P.S. mon portable passe pas, il faut mieux écrire, c'est plus sûr."

Si ça arrive dans le désordre, c'est pas ma faute.

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Si on mange de tout, sans faire le difficile, on fera disparaître la famine. Si on reprend deux fois de tous les plats, encore mieux.
Plus il y a de gens qui meurent de faim ailleurs (les enfants principalement, car leurs parents et grands-parents mangent sous leur nez semble-t-il puisqu'ils ne meurent pas tant, ou leur mort n'est pas prise en considération, on ne sait pas), plus on augmente nos portions. On compense comme on peut, tant pis si on devient obèse, le sacrifice est dérisoire au vu du bénéfice.

Pour l'eau, c'est du même ordre que pour la nourriture. Si on ne laisse pas couler le robinet quand on se lave les dents, on fait reculer le désert. Dans une relation de cause à effet qui laisse perplexe.
Si on laisse pas couler l'eau, le résultat est qu'on se rince les dents à l'eau froide. Car on sait tous que le principal problème c'est la quantité d'eau gaspillée à chaque fois qu'on veut de l'eau chaude, des litres d'eau froides perdues (il n'y aurait pas un adepte du concours lépine pour inventer un circuit de récupération des cinq litres d'eau froide perdus pour les 20 cl d'eau chaude du verre à dent?

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Bruckner & co,
Voyez que les aberrations de l'écologie n'ont rien à voir avec la religion, ou Pétain. La religion et Pétain sont dans vos têtes, pas dans l'écologie. Les aberrations de l'écologie ont à voir avec la bêtise (chose dont vous êtes spécialiste aussi, n'est-il pas?).
Quoi de neuf depuis Le Nouvel Ordre ecologique de Luc Ferry en 1992 ?
Pourquoi, quelque soit le sujet, dans "lédébats" en France, faut toujours un moment donné faire référence à Pétain, au fascisme, au nazisme, à Hitler ?
Bruckner est-il à son tour en mission commandée pour discréditer les écolos qui font de l'ombre au PS?
Souvenez-vous à la précédente campagne électorale, c'était Élisabeth Badinter qui se lançait contre les écolos accusés de vouloir remettre les femmes au foyer en les obligeant à allaiter leurs gosses.

Les solutions écolos seraient dérisoires selon Bruckner? Que propose-t-il de mieux?

La base de l'écologie politique est "toujours mieux" en remplacement du "toujours plus". Qu'a-t-il à redire à cela.

Mas son niveau de réflexion étant si bas qu'il en vient à déduire que choisir une ancienne juge d'instruction, serait la volonté des verts à mettre " des menottes à la planète" (sic). Tellement idiot et à contre sens.
Back to basics :
http://storage02.brainsonic.com/customers/entrecom/spie_20090702/fr/files/index.html
Bruckner n'a fait que se glisser dans les pas de Luc Ferry qui sur le même thème et le même ton avait écrit son pamphlet anti-écolo Le Nouvel ordre écologique. Se reporter pour cela à la critique du livre de Ferry par Hervé Kempf. Les arguments étant les mêmes – on pourrait presque parler de plagiat de Bruckner sur Ferry – la critique vaut aussi pour Bruckner.

Il faut écouter – réécouter – les réponses de Bruckner aux critiques des auditeurs ce matin, sur France Inter. Toute critique était écartée sous l'argument "vous voyez bien, les écolos n'acceptent la critique". Argument circulaire qui pouvait lui être retourné !
De plus, il n'a répondu, réellement, à aucune des remarques. En bon politicien, il répondait des généralités. Particulièrement notable, son absence de réponse sur les mortalité découlant des problèmes respiratoires dues à la pollution, particulièrement automobile.
Quelle est donc sa morale ? "J'ai le droit si je le souhaite de rouler en 4x4 et d'entraîner la mort précoce d'asthmatiques et d'insuffisants respiratoires, car si on restreint ma liberté un tant soit peu c'est du fachisme" !

Le droit du plus fort et de l'égoïsme mal déguisé dans les oripeaux de la philosphie. Pathétique.
Sur le slogan "la terre ne saurait mentir" j'ai appris en lisant recemment une biographie de M. petain, dont le premier prénom n'était pas philippe, que ses "racines terriennes" c'était surtout son gout pour sa demeure méridionale et ses échanges épistolaires avec son jardinier ( et peut-etre aussi son sens de la com à une époque où beaucoup de français étaient des ruraux)...

Sur la question des invités de france-inter et pour varier un peu les plaisirs je suggérerai plutot d'inviter le Président de la CRIIRAD ou Mme Lepage pour nous parler de la situation au Japon et à Fukushima après les récents cyclones de ces dernièrs jours et les tremblements de terre à 5,4 de magnitude de la semaine dernière...

Mais ce serait sans doute un alibye trop anxiogène à 8H20 sur le service public il vaut sans doute mieux inviter allègrement (..) un autre "filosofe" (pardon pour les fotes à la faim j'ai pas mon master de filo en poches).
Sûr qu'un monde gouverné par les terroristes verts seraient un enfer, mais encore faudrait-il qu'ils existent.
J'ai trouvé la prestation de Bruckner très peu convaincante. S'il semble exister chez les anglo-saxons des extrémistes qui prônent effectivement de ne plus faire d'enfants parce que l'être humain pollue la terre par sa présence, M. Bruckner n'a donné aucun argument convaincant.
Je m'étonne qu'une personne qui se croit "intellectuelle" semble si peu maîtriser son sujet. Il ne sortaient que poncifs de café du commerce et raisonnements non argumentés. Il semblait tant ignorer son sujet qu'on peut d'interroger s'il est le véritable auteur de son livre!
Y aura t'il un courageux pour faire une analyse inter-textuelle de son livre?
T'as raison Pascal. Cette dictature néo-pétainiste est insupportable. Luttons ensemble contre l'hégémonie verte, élevons nous contre le pouvoir exorbitant de ces écolos dont l'influence planétaire menace notre avenir.
Ta rebelle de fille (elle a de qui tenir), ne ferme pas le robinet lorsqu'elle se brosse les dents ? Encourage la. Elle consomme des mètres cubes de flotte avec ses douches interminables ? Qu'elle persiste dans cette voie.
Tu les emmerdes, tous ces donneurs de leçons, ces prêcheurs liberticides. Après tout, tu as les moyens financiers d'assurer tes gaspillages.
Ta fille les aura aussi, et si l'eau se fait rare à son âge adulte, suivant tes conseils et tes bons principes, elle saura se servir la première.
Il y a en effet de la religion chez les écolos, l'agitation des paniques millénaristes, un épais dogmatisme (de croyant), une philosophie normative insupportable... Et une culture politique nulle. La preuve par ce forum.

Les nazis avaient aussi un culte de la nature, du corps, du sport, d'une santé naturelle... la bonne race, c'est du bon et du solide qu'il faut débarrasser des impuretés et des mauvaises manies... (c'est aussi la modernité d'une époque, les amis de la nature, le camping libre, la randonnée).

Cela ne veut pas dire, que comme toute religion, l'écologie ne navigue pas sur des questions réelles, ou un interprétation de question réelles. Mais elle navigue sur la peur des gens, alimente cette peur. C'est de la religion. Déjà Diderot, qui ne pouvait pas mettre sa vie en danger en défendant son athéisme, posait cette question de cette peur du jugement de Dieu, fondatrice du christianisme... Où est la bonté ?

Je pense qu'avec ses « Fragments de philosophie », Diderot met le doigt sur une chose importante : on ne bâtit rien sur la peur, ni sur le contestataire, ni sur les fautes des gens (voir le Ruban blanc), pour lesquels on pense parfois être investis à montrer le bon chemin (c'est une névrose propre à notre société judéo-chrétienne selon Freud).

Les Verts on fait une campagne violente et déterminée pour le « OUI » au Traité européen, et je ne parle pas de leur engagement dans les interventions militaires. Mais quand ils sont aux affaires, ce qu'ils font est loin de leurs discours (comme ce fut le cas en Allemagne), ou dans quelques municipalités françaises... un certain comportement de clergé.

Je lis :

Ce reproche fut un des grands arguments classiques anti-écolos de certains marxistes, lors de l'apparition de l'écologie politique...

Quels marxistes ? Au moins la philosophie de Karl Marx n'est pas normative.
Tout ceci me laisse perplexe, j'ai écouté france inter ce matin, je ne sais qu'en penser, je n'achèterai surtout pas son livre parce qu'au final, il n'attend que ça, cependant il ne faut pas réagir avec autant de force contre ce genre de personne car il soulève un problème qui peut s'avérer juste, une dictature de l'écologie. D'un autre côté, on ne peut pas se voiler la face et nier les problèmes écologiques, ne serait-ce que la pollution des océans qui devient dramatique et il y a bien d'autres exemples. Quand je vois tous les déchets que je génère par jour en faisant attention je me dis qu'on a vraiment un problème de surconsommation de produits jetables comme les pots de yaourt par exemple, il y aurait moyen de repenser totalement le mode de consommation et l'accès aux produits comestibles comme se servir de tupperwares pour les remplir de yaourt ou autres produits actuellement conditionnés en portion plastique jetable, cela poserait des problèmes d'hygiène certes mais il faudrait revoir les normes.

J'ai une idée pour résoudre le problème de l'eau qui coule pendant qu'on se brosse les dents, il suffit de ne se brosser les dents qu'une fois tous les trois jours, bon tu pues de la gueule mais c'est bon pour la planète ( car en plus, ça évitera le surpeuplement ).

Pour ceux qui meurent de respirer les particules fines, ils n'ont cas vivre à la campagne et respirer des grosses particules.
"qu'on apprenne à sa fille, à l'école, à fermer le robinet quand elle se brosse les dents"
C'est pire que cela,Daniel, chez les Bruckner on ne ferme pas le robinet, on" l'éteint" (à réécouter).
Un robinet éteint, c'est plus dramatique. Qui sait s'il pourra le rallumer?
Peut-être avec la flamme de la bougie qui remplacera bientôt la fée électricité?
Qu'il aille signer la pétition en faveur du Nain Jaune comme son copain Glucksmann et qu'on n'en parle plus... De tout ce que vous dites sur l'expiation, mon cher DS, personnellement ça fait plus de 75 ans que j'expie. Je fais pas la liste mais je l'esquisse : l'occupation collaboratrice après avoir accepté du chocolat des premiers troufions allemands rencontrés dans mon village natal, la libération américanophile après avoir ramassé mes premiers chewing-gums lancés par les premiers GI's (des blacks) depuis leurs camions (des GMC), la pauvreté absolue de parents très pauvres dont je ne vous dis pas le métier, le travail durant les études - quand la seule cantoche universitaire qui m'acceptait était celle des juifs - rue Médicis - c'est pourquoi je suis resté "sioniste" définitif, la participation à la guerre d'Algérie pour sauver les privilèges du colonialisme (en croyant que ceux que nous combattions n'étaient pas les rats qu'ils sont devenus), la votation infinie et répétée durant dizans CONTRE De Gaulle, le soutien à Mitterrand avant de découvrir que ce qu'on lui reproche n'est pas aussi exact et vrai que les forcenés de l'expiation voudraient me faire croire... j'oublie que j'ai défilé en 2002 contre la hyène, ce qui a fait ricaner lumoriste Meyer et d'autres. Résumons : j'expie de refuser la repentance et toutes les "indignations" du vieux Hessel qui ne va pas tarder à nous en remettre une louche tellement on ne s'indigne pas. On a juste envie de foutre le feu... Et en attendant, mon vieux Corneille (c'est mon pote), je t'emmerde.
C'est Pivot, que Daniel S. aime bien qui le premier fit venir ces nouveaux philosophes (BHL, etc) sur les grands médias


http://www.dailymotion.com/video/xdz1md_le-1er-apostrophes-de-b-h-levy-27-m_webcam

http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=3947
Il ne faudrait pas rendre à Bruckner le service qu'il attend, et accueillerait d'un grand "je vous l'avais bien dit": l'excommunication immédiate.

L'excommunication immédiate ? Mais cela fait longtemps, il me semble, que Pascal Bruckner est considéré à sa juste valeur en-dehors de quelques petits cercles où lui et une poignée d'autres salonnards comme Finkielkraut, Minc ou BHL sont encore célébrés et pris pour les grands-philosophes de notre temps. (Quant à son œuvre littéraire, le seul souvenir qu'il en reste d'ores et déjà, son plus grand titre de gloire, est d'avoir fourni le scénario d'un assez mauvais film de Polanski...)

Pourquoi s'étonner de cette nouvelle sortie sur l'écologie ? Bruckner ne fait que lancer un nouveau petit dada de bataille dans le champ qu'il parcourt et balise depuis bientôt trente ans. Du Sanglot de l'homme blanc à Misère de la prospérité et La Tyrannie de la pénitence, il n'a cessé s'insurger en rond contre la "repentance", la "haine de soi", le "masochisme occidental". À l'instar, en cela, d'un Alain Minc traitant Bayrou de pétainiste et Benoît XVI de nazi (et auquel il est douteux qu'@si eût accordé le bénéfice d'une telle chronique), Pascal Bruckner tire sur tout ce qui s'oppose au bonheur du néolibéral satisfait se rêvant maître du monde. Hier le "tiers-mondisme", aujourd'hui l'écologie. S'il y avait quelque chose d'intéressant à analyser, ce serait effectivement le passage, les éventuels glissements, entre ces deux discours dans notre champ médiatique, mais dans l'affaire, Bruckner lui-même n'est rien d'autre (et au mieux) qu'un symptôme révélateur.
Kid A écrit : //l'écologie est une religion, et c'est insupportable.//

Une religion s’appuie sur une transcendance, la croyance à une divinité que personne ne voit. L’écologie s’appuie sur l’observation de réalités. Une au hasard : la disparition en croissance forte de nombre d’espèces qui, contrairement à ce qu’on pourrait croire, ne sont pas là pour faire joli sur la carte postale mais parce que ce sont des maillons d’une chaîne de vie.

Mais allez, admettons que ce soit une religion. Il faudrait alors dire que comme toute religion elle a ses intégristes et que, Dieu merci (zut, ça m’a échappé) les intégristes sont le plus souvent une minorité.

Bruckner nous décrit, avec un sens de la nuance qui m’échappe, les écologistes comme des sortes de dictateurs à menottes et des peine à jouir mâtinés de puritains. Attendez, on peut me montrer des prisons pleines d’opposants à Eva Joly ? On peut me raconter des GAV de rouleurs en 4x4 ? Et on ne doit pas vivre dans le même monde lui et moi car les écolos que je connais sont plutôt des jouisseurs (bien manger bien boire bien baiser et savourer l’absence de stress). C’est juste qu’ils ne demandent pas aux autres de payer leur jouissance, qu’à la différences des prédateurs à deux pattes, ils essaient de laisser l’endroit aussi propre en partant qu’en arrivant. Sinon plus.

PS Moi aussi je pense que couper l’eau quand on se lave les dents ou éteindre en sortant d’un pièce ne changera rien au sort de la planète. Mais ça changera ma facture d’eau et d’électricité, voilà qui n’a rien d’un rite religieux et tout du concret. J’ajoute que, quand j’ai écouté notre philosophe matinal, j’étais au bord de la crise de nerfs dans un énorme embouteillage qui a failli me faire rater un RV urgent alors que j’avais, pensais-je, calculé avec 30 min de marge. Tout ça parce que, en France, on a préféré pendant longtemps le transport individuel au transport collectif et les 40 tonnes aux trains de marchandises. C’est sûr que, bloqué derrière un voiture elle-même bloquée, on est hachement libre…
Cela fait déjà quelque temps que sa nullité ne relève plus que du principe de charité.

Merci, Monsieur Rital. J'ai bien ri.

Tiens, je suis en train de lire Impasse Adam Smith, de Michéa. Je recommande. Lui aussi pourrait être recommandé. Et même invité ici, on peut rêver...
Vivent ceux qui parlent de ce qui ne les regarde pas !

Soit, mais à condition de compétence opérativement démontrée. Ainsi Adam Smith était-il professeur de philosophie morale avant d'être le fondateur de l'économie politique, et d'autres exemples plus prestigieux que ceux que vous alléguez de Todd et Jorion pourraient être donnés. Quant à Bruckner qui commença essayiste fouriériste, et qui s'est mué en libéral propagandiste, quelle étrange entreprise d'en faire la promotion critique dans votre 9:15 ? Il n'y a pas lieu de craindre une "excommunication" s'abattant sur lui. Cela fait déjà quelque temps que sa nullité ne relève plus que du principe de charité.
Oui, ce qu'il dit est discutable, énervant... mais comme le raconte de façon tordante Iegor Gran (reçu chez Judith), c'est le côté dogmatique des écolos qui est repoussant. Tout le monde doit aller dans une seule direction, adhérer, culpabiliser toutes les 5 minutes si on ne recycle pas son journal ou si on prend la voiture alors que peut-être en se foulant un peu une alternative était possible... l'écologie est une religion, et c'est insupportable. Je fais plein d'efforts au quotidien pour "la planète" (alors que la planète ira très bien, merci, pendant encore 5 milliards d'années... ce sont les gens qui vont souffrir), je sensibilise mes enfants, mais le discours dogmatique me donne envie d'acheter un 4x4.

Et tout ça pour dire que oui, Bruckner a plein de défauts, certains propos sont limite, mais on a le droit de dire que l'air de Paris est meilleur qu'en 1960 sans passer pour un dangereux capitaliste qui adore piller les ressources de la Terre, on a le droit de penser que couper le robinet quand on se lave les dents ne changera RIEN à la destinée de la planète (même si l'acquisition de réflexes est importante, si on veut...), et que ces discours infantilisants et apocalyptiques sont nuls.

Je préfère encore Bruckner à Yann Arthus Bertrand et ses propos de pasteur gnan-gnan, bien pensant, qui nous dit nature = beau, et humanité = les méchants.

Merci à France Inter de nous proposer différents points de vue, aussi contestables soient-ils.

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Bruckner, Bruckner, voyons voir, ah oui, le voilà:
"Bruckner (4 septembre 1824 - 11 octobre 1896) est un organiste et compositeur autrichien. Figure éminente du post-romantisme allemand, sa rencontre avec Wagner laisse sur lui une empreinte ineffaçable. Sa musique théologique à l'orchestration par blocs différenciés à partir d'une cellule de base est mal accueillie par une critique intransigeante et un public viennois tout acquis à la musique de Brahms. Défendu par Gustav Mahler et d'autres grands chefs-d'orchestre, Bruckner longtemps musicien incompris, est aujourd'hui un pilier du répertoire symphonique des programmes de concert. Infatigable perfectionniste, il laisse de ses symphonies nombre de versions multiples et éditions différentes. Pédagogue de talent et brillant improvisateur, le maître de Saint Florian outre ses maladresses et sa naïveté rustiques, laisse à jamais de la grande forme symphonique une vision transcendante par ce que d'aucuns nommeront son parfum d'éternité....
Comme quoi, il ne faut pas se moquer du petit Pascal, l'autre...beaucoup moins connu.
PhV
Content de recevoir le message de Daniel S. après le passage radio de Bruckner sur notre radio du service public.

Oui, effectivement, c'était du grand "nimportequoi" affligeant ; visiblemement le gaillard était venu faire la pub de son bouquin et quoi de mieux que de jouer la provoc… On attend le prochain livre sur le bienfait de la Burqua ou encore sur celui des paradis fiscaux !!!

Effectivement, c'est une pratique courante de se barder de citations pour défendre une vision de société ; ça assoit son bonhomme, ça lui donne une posture, une présence. En fait, ça fait très "People" !

Bref, c'était con mais distrayant.
Tout est bon pour se faire de la pub et gagner du fric. Faute de vrai talent, PB joue toujours sur la provoc, c'est son fonds de commerce. Quant aux priorités de Cohen, il n'y a pas grand chose de bon à en attendre, c'est un constat au fil de ses matinales. C' est l'écume ! Elle ne mérite que le mépris.
On a les philosophes qu'on peut : BHL, Minc, Bruckner, Allègre...
On a la littérature qu'on peut : Zadig et Voltaire...
On a la musique qu'on peut : Mireille Mathieu, et la musique austro hongroise ...
On a le cinéma qu'on peut : Dany Boon
etc.


Quant à ce truc : la convergence des injonctions "des marchés" et "des décroissants" à se serrer la ceinture.

Entre les multinationales qui détruisent allègrement (c'est le cas de le dire) la planète - voir le film The Corporation - et ma voisine qui prend sa bagnole pour aller faire ses courses, parce qu'elle habite à dix bornes du supermarché ... Peut-être que si les services publics de transports n'étaient pas à l'agonie, elle prendrait le bus. Les multinationales, elles, n'en ont rien à battre, de la planète, et leurs actionnaires ne veulent pas se serrer la ceinture. Nous, on ne nous demande plus notre avis.
Pauvre Bruckner...

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