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Borloo l'écolo dans les médias : c'est sa tournée !

Le sommet de Copenhague sur le climat qui se tient du 7 au 18 décembre doit être l'occasion pour le gouvernement français de vanter sa politique de développement durable. Depuis plusieurs semaines, le numéro deux du gouvernement, Jean-Louis Borloo, multiplie les interventions médiatiques pour rappeler les mérites du Grenelle de l'environnement et la détermination du gouvernement à lutter contre le réchauffement climatique. De Vivement Dimanche à Paris-Match, en passant par VSD, Le Point ou Le Monde magazine, Borloo est partout. C'est sa tournée.Pour la com', les voyants sont au vert. Mais est-ce le cas de sa politique ?

Derniers commentaires

L’incroyable Monsieur Borloo (voir vite dit 17 décembre)
Ça me fait penser aux incr’oyables et aux me’veilleuses !

C'est vrai, vous avez pris l’apéro avec Jean-Louis, et après ça, un bête sandwich ? ;)
Merci pour cet exposé... consternant.
Le passage sur Le Monde est révélateur. Nous avons perdu l'unique quotidien
d'information honnête qui nous restait. Il a abdiqué sa liberté est s'est soumis,
comme les autres, à la triste loi du pognon.
Vu hier au zapping : Al Gore vantant les mérites de la France en matière de l'action contre le réchauffement climatique !
J'ai dû me pincer pour y croire. Al dit que c'est la France et Mister Sarkozy qui tirent la Communauté Européenne au niveau de l'écologie, et bien d'autres mensonges...
Mais quelle mouche l'a donc piqué ? Qui a fait sa désinformation ? Par qui est-il payé ?
Les politiques (ou ex) ne sont-ils donc payés que pour sortir des conneries dont ils ont à peine conscience ? Parce qu'il a fait un film "écolo", Al Gore s'est ouvert un chemin de "spécialiste" en matière d'environnement ?
Lu à l'instant un twitt d'un nvoyés spécial de Libé à Copenhague (Libé.fr)

Clope avec un journaliste de AP: «il est bizarre votre ministre (Borloo, ndla), il ne parle pas anglais... comment il fait pour négocier?»



Sinon, les copains poissons de Borloo, ils parlent quelle langue au fait ?
Bonjour,

Juste pour signaler une récente appréciation positive récente émanent de Claude Dilain, maire PS de Clichy-sous-Bois, dans le prolongement du boulot de Luc Bronner, signalé sur le site.

[quote=Itw de Claude Dilain dans le Monde (30.11.09) titrée : "La logique du ghetto arrange tout le monde"]


extrait :

Q - Il y a eu beaucoup d'annonces politiques sur les banlieues depuis 2005. Quels sont les effets ?

R - Ce qui frappe, avec le recul, c'est l'absence de volonté politique au-delà des discours généreux. Je regarde les statistiques de Clichy-sous-Bois, elles sont très mauvaises : le revenu annuel moyen par famille est de 9.000 euros par an, la proportion de non-diplômés demeure à 45 %, le taux de chômage reste deux fois plus élevé qu'au niveau national, la ville n'est toujours pas desservie correctement par les transports. Nous sommes toujours dans un ghetto. Le seul point positif concerne la rénovation urbaine lancée par Jean-Louis Borloo avant les émeutes de 2005. Sur ce point, les habitants ont enfin le sentiment qu'on s'occupe d'eux, et ils voient leurs logements et leur cadre de vie s'améliorer.

http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/11/30/claude-dilain-maire-ps-de-clichy-sous-bois-la-logique-du-ghetto-arrange-tout-le-monde_1273909_3224.html
J'espère que vous restez avec nous en 2010, Sherlock.
Pour le reste, je ne ferais que citer la très juste formule de Jean-marc R:
" Merci Sherlock pour cette magnifique chronique dominicale (comme dab quoi !) "
C'est vraiment par gourmandise que j'écris, car il n'y a vraiment rien à redire sur celle-là.
MERCI pour cette enquête qui en dit long sur le parti radical-valoisien

Un autre exemple de la com' écolo ou greenwashing : celui de la RATP régie des transports parisiens qui depuis quelques mois a installé de belles poubelles jaunes dans le métro. Le Canard de la semaine nous apprend qu'en fait tout va à la benne ! (le même phénomène se retrouve pour les emballages et papiers "triés" de nombreuses grandes villes, car il faut faire tourner les incinérateurs que nos édiles gestionnaires de "gauche" et de droite ont fait construire depuis des années...)

Bref, sauvons la planète peut-être, mais surtout commençons par faire vraiment de l'écologie devant nos portes... pour l'intérêt général !
J'arrive un peu tard comme d'hab, quand j'arrive ....
tout ce qui me fallait pour ne pas m'endormir sereine. La [s]verte[/s] zen attitude.

Borloo c'est du pipeau, ça déjà été fait par clomani, mais en le voyant grignoter la canne à sucre, je pensais vraiment qu'il nous jouait la sérénade.

Excellent Sherlock, je me demande, c'est impossible que vous soyez maso, en fait vous aimez cette presse, et vous nous la rendez lisible finalement. Heureusement, vous lisez le Canard et le Monde, l'honneur est sauvée. Bravo.
“En le raccompagnant, le président centrafricain aurait même éclaté en sanglots : "Je serais un vrai chrétien, lui a-t-il dit, aujourd'hui, j'aurais vu Jésus !". ”

Borloo a vraisemblablement encore changé l'eau en vin devant ses yeux ébahis.

Merci pour cette belle chronique, Sherlock !
Pour étancher votre soif ! ;)
Borloo c'est pas lui qui va faire baisser le niveau des océans
avec ce qu'il boit comme alcool !!!
tandis que les journaleux respectables spéculent sur le fait qu'un ministre puisse être un clochepouille ou non...

... la fange de la profession s'interroge s'il est encore capable -ou déjà trop pas- d'honorer les journalistes.

pendant ce temps, les "milieux autorisés" disent qu'on est en train de pondre un gros caca bien gras.

comme dirait la rousse d'x-file: "osef, la vérité est ailleurs": précisémment dans les petites phrases...
"ce n'est pas parce qu'il se déplacerait en charrette avec des vaches élevées en plein air que la politique de Borloo serait meilleure"
=> surtout que les vaches émettent du méthane! :-)

Pour B. Hortefeux, c'est comique (enfin, façon de parler...) qu'il dise qu'en l'absence de caméra il ne parle pas "la langue de bois"... Faut-il en déduire que ses propos sur "les auvergnats", qu'il croyait être hors caméra, sont significatifs de ce qu'il pense vraiment (comme le remarque didier porte, c'est à 4'44)?
Comme chaque dimanche, toute avait pourtant bien commencé. Confortablement installé dans mon canapé d’aventurier, je consultai avec une hardiesse rarement égalée les journaux pour m’informer sur la question cruciale des politiques du développement durable. Mais quel ne fut pas mon désappointement quand je m’aperçus qu’une fois de plus l’image médiatique me détournait de mes bonnes intentions. Les gestes imageants de Jean-Louis Borloo produisaient un partage des regards sur ce qui n’était pas l’essence de l’action politique réellement menée. Si l’image de soi est une épreuve de séparation, depuis les premières mains imprimées sur les parois des grottes, elle continue aujourd’hui à l’être avec les postures médiatiques. Soudain surgit, parmi les Borloo déguisés en Indiana Jones, en Jésus, en Paul Emil Victor, en animateur-de-Nos-amis-les-bêtes-sur-le-canapé-rouge-du-gentil-Drucker-favorit-des-grands-mères-endormies-du-dimanche-après-midi, en Atlas, en Jacques Mayol… Colombo ! A partir de ce moment précis, la vision de ce visage ne me quitta plus d’une semelle, au point de m’en donner des ampoules. Tout s’éclairait à présent, dans mes rares instants de lucidité, une fois la lumière rétablie par Jean-Louis Borloo lui-même. En effet, sans le savoir, Jean-Louis Borloo rejoue une des vieilles ruses du lieutenant de police Colombo, dans un des épisodes où il s’agissait de pousser le meurtrier à se trahir. Colombo avait glissé des images subliminales de lui-même en train de poser dans le bureau du meurtrier, fouillant pour trouver la preuve de la culpabilité du cinéaste. Lors d’un visionnage, le meurtrier voit ces images subliminales de Colombo, se précipite dans son bureau, dévisse l’ampoule où il avait dissimulé la seule preuve de sa culpabilité et se trahit, arrêté sur le champ. La différence avec cet épisode, c’est que Jean-Louis Borloo, à travers ce dévissage d’ampoules, fussent-elles de basse consommation, se trahit lui-même : les ministres ne changent jamais eux-mêmes leurs ampoules.
Moi, je plains la Petite Sirène sur le Quai de Langelinie : les dirigeants du monde entier vont vouloir être photographiés avec elle sur son rocher. La température à Copenhague va vachement augmenter cette quinzaine ;-)
Oui, Sherlock, rien dans les faits, pas de réels investissements dans l'industrie verte, les 1% d'énergie verte d'EDF (budget) ou les pubs trompeuses de tous les groupes à ce sujet, le pseudo développement durable d'Areva, ou tiens le nouveau gadget, lls auraient trouvé du plomb rare dans les déchets, utiles aux traitements médicaux, tout ce baratin pour nous faire avaler la fermeture progressive des centrales, qui vont laisser dans le paysage des déchets et des piscines contaminées pour des centaines de milliers d'années, voilà le bilan d'une politique nucléaire, quand ce ne sera pas quelques accidents gravissimes, oui la politique écolo de ce gouvernement est de la poudre aux yeux.

Pourtant, juste un truc, un truc qui m'étonne, qui n'est pas de la com, une amie à moi, responsable pour un programme gouvernemental sur les quotas de pêche aux USA, à Washington, est en ligne directe, oui directe, avec le ministre, pour lutter contre la destruction des poissons. Et là, je sursaute, Borloo vraiment investi dans le combat ?, au-delà de la com', y aurait-il un militant ?


http://anthropia.blogg.org
[quote=De Vivement Dimanche à Paris-Match, en passant par VSD, Le Point ou Le Monde magazine, Borloo est partout. C'est sa tournée.]

Merci pour les indices ;)
Mais comment font tous ces gens, les Borloo, Hortefeux, Dati, Bachelot, kouchner, Besson, et autres, pour paraître aussi pénétrés de leur importance, arrogants de leur compétence usurpée...
Et être à la fois aussi "transparents", aussi faiblement crédibles... ?
Et ne jamais nous faire comprendre, ne serait-ce que par un sourire gêné, de temps à autre, un clin d'oeil, qu'ils se savent, en un mot...ridicules, et qu'ils n'en sont pas dupes?

Qu'ils disparaissent, et leurs traces seront à la hauteur de leurs actions : insignifiantes.
Pour moi, Borloo se dépêche de faire sa com avant que Sarkozy ne lui vole la vedette à Copenhague (dans les media français, eh, pas les autres).
Ca fait quelques mois que Sarko avance avec son masque d'écologiste, qu'il tance l'Amérique d'Obama, qu'il tonne parce qu'Obama sera plutôt absent de la grande cérémonie polluante mais qu'il se réjouit parce qu'il va pouvoir jouer la vedette, du coup.
La France, verte ? Laissez-moi rire... comme Sherlock nous le fait remarquer, le lobby des constructeurs de voitures est toujours aussi influent en France. Même combat pour les routiers : ils doivent continuer à polluer. La SNCF ayant fait des économies en fermant les petites lignes ferroviaires de province, les trains sont remplacés par des bus, plus rentables... mais plus pollueurs. Dans la presse, on nous montre les grands efforts faits pour contribuer à la baisse du réchauffement climatique... merci M. Sarkozy. La taxe carbone va taxer les pauvres, les proprios ne feront rien pour isoler les logements quasi insalubres et polluants parce qu'ils ne vivent pas dedans. Et on vantera toujours l'électricité comme un produit "propre" (oui, les bilans énergétiques considèrent que l'électricité est une énergie propre, qu'importe qu'elle soit d'origine nucléaire)... Bref, la France verte, c'est du pipot... digne de Borloo ou de Sarko, le roi du pipot.(pipeau ?)
Mais, bon, le pauv' Borloo, là-dedans, il m'apparaît comme un pantin envoyé au charbon par Sarko pour lui préparer le terrain.
En tout cas, là, j'ai une indigestion de "vert" télévisuel... déjà ! Qu'est-ce que ça va être la semaine prochaine !

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