Benalla : pour Public Sénat, "c'est un peu le festival de Cannes"
Une cohue médiatique, des duplex dans tous les sens, les équipes de Public Sénat dans tous leurs états... Nous étions à l'audition d'Alexandre Benalla au Sénat ce mercredi. Récit.
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Ce qui ressort c'est une communicaton verrouillée tellement ("pour être précis", attitude modeste et excuses,...) que ç'en est très louche. Benalla pousse la complaisance à répondre à tout. Du coup ce qui est flagrant c'est là où il cherche à ne pas (...)
Et si on s'intéressait un peu à l'autre interviewé, celui qui a suivi Benalla, et dont on parle tellement que je me souviens ni de son nom ni de son rôle? Je me répète un peu, mais ASI devrait s'intéresser aux silences des médias, plutôt que d'en raj(...)
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Autre angle mort autour de l'affaire Benalla, la recrudescence des violences en manifestation. Et bien, ils ont bien bosser à France 3 Pays de la Loire : un papier très complet à lire et à visionner ici.
Et si on s'intéressait un peu à l'autre interviewé, celui qui a suivi Benalla, et dont on parle tellement que je me souviens ni de son nom ni de son rôle? Je me répète un peu, mais ASI devrait s'intéresser aux silences des médias, plutôt que d'en rajouter aux tapages médiatiques.
Le type arrêté au Jardin des plantes qui se prénomme Khélifa, et auquel Benalla a fait subir une clef de bras, vient de porter plainte selon Le Parisien. On apprend par le même article "qu'il n’existe aucun procès-verbal d’interpellation dans le dossier judiciaire".
Lors de son audition au sénat Benalla, a déclaré qu'il n'avait jamais procédé à des interpellations (c'était à propos du photographe à Nice). Factuellement il n'a pas tort, le bougre.
Selon France bleu Loire océan, le remplaçant de Benalla ne connait des armes que celles, factices, du Puy-du-Fou. Il partage avec son prédécesseur les dents longues de la pouponnière PS.
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Ce qui ressort c'est une communicaton verrouillée tellement ("pour être précis", attitude modeste et excuses,...) que ç'en est très louche. Benalla pousse la complaisance à répondre à tout. Du coup ce qui est flagrant c'est là où il cherche à ne pas répondre : "Aviez-vous une arme lors des déplacements ?" et l'on comprend que tout son montage ("Je n'étais qu'un coordinateur") ne tient pas pour cette raison : oui, "parfois" il avait une arme.
La seule question (hors question de séparation des pouvoirs) à laquelle son comparse Crase ne répondra pas est justement celle-là : "D'après vous quel était le rôle de Benalla ?"
Merci à JP Sueur d'avoir été à l'origine de ces deux questions insistantes.