Commentaires
Bébéar Ier, le Sage
Résumons : à la soixante-dix septième incantation présidentielle, le MEDEF de Laurence Parisot
Abonnez-vous pour pouvoir commenter !
si vous êtes déjà abonné Connectez-vous Connectez-vous
Derniers commentaires
Soyons honnêtes, ça serait quoi un salaire juste ? 2 000 , 3 000, 5 000 €; Moi je trouve que 3 000 € c'est bien, après, on se déconnecte du réel, des vrais gens, de ceux qui nous permettent de gagner plus !
C'est vrai que c'est quelques 100 millions d'euros comparés au milliard que devait annoncer le canard font pâle figure. On aurait presque envie de lui donner encore une pièce. Mais comment le canard a pu faire une si grossière erreur ? Il y a quand même un facteur 10 !!! J'espère que ce ne serait pas encore une de ces manipulations de tordu pour mieux faire passer la pilule ?
Lu dans La Lettre de l'Assurance de cette semaine
Le choix BÉBÉAR
Sommé par le gouvernement d’engager avant la fin du mois d’avril des mesures concrètes pour moraliser la rémunération des patrons, le Medef a annoncé le 30 avril qu’il avait demandé à Claude BÉBÉAR de présider un “ Comité des Sages ” destiné à élaborer un code de bonne conduite. On peut se poser la question de savoir si l’on pouvait faire plus mauvais choix que celui du fondateur d’Axa ? Claude BÉBÉAR, souvent présenté comme le parrain du capitalisme français (bien qu’ayant fait sa carrière et sa fortune à partir d’un organisme mutuel !), présente probablement l’avantage, pour le Medef, d’être très proche du pouvoir. L’Institut Montaigne qu’il a fondé est en effet l’un des clubs de pensée les plus influents à l’Elysée. Il n’en reste pas moins que Claude BÉBÉAR est l’un des artisans de l’inflation des rémunérations dans l’entreprise. Lui-même a largement profité du système des stock-options, y compris sur des filiales étrangères dans lesquelles il n’avait pas de responsabilité opérationnelle officielle, ce qui peut paraître discutable, au moins au plan de l’éthique. Certains de ses très proches amis, (on pense par exemple à Jean-René FOURTOU qu’il plaça à la tête de Vivendi à la suite de la disgrâce de Jean-Marie MESSIER), purent jouir des prodigalités défendues par Claude BÉBÉAR. Antoine BERNHEIM, qu’on ne fera pas passer pour un gauchiste convaincu, a parfois lui-même critiqué les principes d’attribution d’actions gratuites dont bénéficient les dirigeants d’Axa. Quand on occupait un certain niveau hiérarchique au sein d’Axa et qu’on était viré par Claude BÉBÉAR, il restait en effet largement de quoi s’acheter des mouchoirs pour pleurer sur la misère du monde…
Le choix BÉBÉAR
Sommé par le gouvernement d’engager avant la fin du mois d’avril des mesures concrètes pour moraliser la rémunération des patrons, le Medef a annoncé le 30 avril qu’il avait demandé à Claude BÉBÉAR de présider un “ Comité des Sages ” destiné à élaborer un code de bonne conduite. On peut se poser la question de savoir si l’on pouvait faire plus mauvais choix que celui du fondateur d’Axa ? Claude BÉBÉAR, souvent présenté comme le parrain du capitalisme français (bien qu’ayant fait sa carrière et sa fortune à partir d’un organisme mutuel !), présente probablement l’avantage, pour le Medef, d’être très proche du pouvoir. L’Institut Montaigne qu’il a fondé est en effet l’un des clubs de pensée les plus influents à l’Elysée. Il n’en reste pas moins que Claude BÉBÉAR est l’un des artisans de l’inflation des rémunérations dans l’entreprise. Lui-même a largement profité du système des stock-options, y compris sur des filiales étrangères dans lesquelles il n’avait pas de responsabilité opérationnelle officielle, ce qui peut paraître discutable, au moins au plan de l’éthique. Certains de ses très proches amis, (on pense par exemple à Jean-René FOURTOU qu’il plaça à la tête de Vivendi à la suite de la disgrâce de Jean-Marie MESSIER), purent jouir des prodigalités défendues par Claude BÉBÉAR. Antoine BERNHEIM, qu’on ne fera pas passer pour un gauchiste convaincu, a parfois lui-même critiqué les principes d’attribution d’actions gratuites dont bénéficient les dirigeants d’Axa. Quand on occupait un certain niveau hiérarchique au sein d’Axa et qu’on était viré par Claude BÉBÉAR, il restait en effet largement de quoi s’acheter des mouchoirs pour pleurer sur la misère du monde…
Evidemment on tape sur les grands patrons et leur parachute doré, leur retraite chapeau et leurs stock options considérables mais sachant que ce sont les conseils d'administration des entreprises qui accordent ces avantages, souvent après d'âpres négociations pré-embauche, et sachant que l'on retrouve souvent les mêmes personnes dans ces conseils d'administration, par exemple pour les grandes entreprises françaises on voit souvent apparaitre les noms de Messieurs Bébéar, Schweitzer(ex renault), Folz (ex-PSA), Pébereau (BNPPAribas), Kessler (SCOR) ou même Madame Laurence Parisot., faut pas s'étonner qu'il y ait du retour d'ascenseur et du copinage même dans les hautes sphères économiques.
le pouvoir medefo-ump prend les français pour des imbéciles et ne s´en cache même plus
Ce jeu de nomination d'une valeur sûre du libéralisme-sarkozien sans honte envers le Capital, est peut-être le signe que Parisot cherche à assurer sa réelection au MEDEF.
Par le faux-nez d'une association économique 'apolitique', il me semble qu'en sous-marin c'était Bébéar qui avait chiffré au doigt mouillé le projet présidentiel PS horriblement dispendieux comparé à celui méritant de la 'rupture' de moins 50 milliards d'euros.
Quand on voit que le père-la-rigueur de Woerth creuse les déficits comme aux bonnes heures du tandem Balladur-Sarkozy en 1995 (vous aussi, dans votre déclaration des impôts 2009, vous avez eu la lettre d'Eric : qu'a fait l'Etat de vos impôts ? Dépenses = 350 milliards, Recettes = 200 milliards - bigre, vive la gestion des Gaulois !!!) j'imagine sans peine le retour annoncé de la démagogie patronale.
D'ailleurs je suis surpris que la chronique du matin ne démarre pas sur notre sport national de fraudes fiscales totalisées à 30 milliards, dont les journalistes par pudeur n'ont pas osé soulevé la part provenant de la fraude à la TVA. on ne froisse pas le pouvoir en place.
Par le faux-nez d'une association économique 'apolitique', il me semble qu'en sous-marin c'était Bébéar qui avait chiffré au doigt mouillé le projet présidentiel PS horriblement dispendieux comparé à celui méritant de la 'rupture' de moins 50 milliards d'euros.
Quand on voit que le père-la-rigueur de Woerth creuse les déficits comme aux bonnes heures du tandem Balladur-Sarkozy en 1995 (vous aussi, dans votre déclaration des impôts 2009, vous avez eu la lettre d'Eric : qu'a fait l'Etat de vos impôts ? Dépenses = 350 milliards, Recettes = 200 milliards - bigre, vive la gestion des Gaulois !!!) j'imagine sans peine le retour annoncé de la démagogie patronale.
D'ailleurs je suis surpris que la chronique du matin ne démarre pas sur notre sport national de fraudes fiscales totalisées à 30 milliards, dont les journalistes par pudeur n'ont pas osé soulevé la part provenant de la fraude à la TVA. on ne froisse pas le pouvoir en place.
Bonjour,
Ils vivent tellement dans un monde irréel qu'ils ne se rendent même plus compte de leur conne…
Rendez-vous compte, que 800 000 € de retraite annuelle !!!
Il est temps que le ciel leur tombe sur la tête.
Ils vivent tellement dans un monde irréel qu'ils ne se rendent même plus compte de leur conne…
Rendez-vous compte, que 800 000 € de retraite annuelle !!!
Il est temps que le ciel leur tombe sur la tête.
Voir le délectable article du blog SoBiz à ce sujet : Bébéar, le Roi des éléphants
Ce qui aurait de la gueule, ce serait de payer les patrons et les financiers en "rémunérations algébriques", c'est à dire négatives en cas de pertes.
Le trader devrait rendre ses bonus si ses positions s'effondrent... Les sommes devraient être immobilisés au cas où, ou bien les risques inhérents au système devraient être mieux considérés.
Mais bon, avec Laurence Pari... euh Nicolas Sarkozy au pouvoir, c'est pas encore l'idéologie dominante.
Le trader devrait rendre ses bonus si ses positions s'effondrent... Les sommes devraient être immobilisés au cas où, ou bien les risques inhérents au système devraient être mieux considérés.
Mais bon, avec Laurence Pari... euh Nicolas Sarkozy au pouvoir, c'est pas encore l'idéologie dominante.
Des enfants, les lecteurs de dépêches AFT...
800.000 € par an de retraite et de jetons de présence !
Ah bon !
Mais c'est l'argent de poche, alors !
Parce qu'il semble que son patrimoine soit (selon les sources, police ou manifestants) compris entre 103 millions et 1 milliard...
Prenons l'hypothèse basse et supposons que ces 103 millions soient placés au taux du livret A (je pouffe) c'est à dire 1,75%,
Vous avez fait le compte, non ?
Je l'ai fait pour vous : 1.802.500 € d'intérêts annuels
Et vous savez quoi ? Je suppose que Monsieur Bébéar est capable de trouver des placements beaucoup plus rémunérateurs, il doit aussi palper quelques coquets loyers (il a bien un peu d'immobilier, quand même !)
D'où il ressort qu'en étant très pessimiste sur les capacités de Bébéar en matière de placement et en oubliant le poste "loyers perçus", il touche au minimum 800.000 + 1.802.500 = 2.602.500 € par an... Et sans le moindre doute beaucoup plus.
Un dernier détail : je suppose que Monsieur Bébéar est assez malin et bien conseillé pour payer très peu d'impôts !
Vous voyez : on ne nous dit pas tout !
Peut être même qu'on nous prend pour des billes, mais ça, je n'ose l'imaginer !
***
800.000 € par an de retraite et de jetons de présence !
Ah bon !
Mais c'est l'argent de poche, alors !
Parce qu'il semble que son patrimoine soit (selon les sources, police ou manifestants) compris entre 103 millions et 1 milliard...
Prenons l'hypothèse basse et supposons que ces 103 millions soient placés au taux du livret A (je pouffe) c'est à dire 1,75%,
Vous avez fait le compte, non ?
Je l'ai fait pour vous : 1.802.500 € d'intérêts annuels
Et vous savez quoi ? Je suppose que Monsieur Bébéar est capable de trouver des placements beaucoup plus rémunérateurs, il doit aussi palper quelques coquets loyers (il a bien un peu d'immobilier, quand même !)
D'où il ressort qu'en étant très pessimiste sur les capacités de Bébéar en matière de placement et en oubliant le poste "loyers perçus", il touche au minimum 800.000 + 1.802.500 = 2.602.500 € par an... Et sans le moindre doute beaucoup plus.
Un dernier détail : je suppose que Monsieur Bébéar est assez malin et bien conseillé pour payer très peu d'impôts !
Vous voyez : on ne nous dit pas tout !
Peut être même qu'on nous prend pour des billes, mais ça, je n'ose l'imaginer !
***
Bébéar nommé par Sarkozy pour lancer l'appel à la sagesse aux patrons du Cac 40 dans notre pays.......voilà le véritable appel à l'insurrection !!..............
Julien Coupat en prison depuis 6 mois, avec comme chef d'accusation celui d'avoir osé acheter un bouquin à 7 euros !!
vive la république et ses différents comités !
Julien Coupat en prison depuis 6 mois, avec comme chef d'accusation celui d'avoir osé acheter un bouquin à 7 euros !!
vive la république et ses différents comités !
Il y a deux sortes de patrons du CAC : ceux qui exagérent, et ceux qui exagèrent trop.
Il était temps qu'une commission soit nommée pour ramener les seconds à de plus raisonnables excès.
Il était temps qu'une commission soit nommée pour ramener les seconds à de plus raisonnables excès.
Non mais franchement, de qui se moque-t-on ?
Les gens vont finir par tout casser !
Les plus révolutionnaires ce ne sont pas Coupat et ses amis, ce sont tous ces guignols, ces Bébéar qui sont en train de scier leur branche.
Pfff...consternant.
Les gens vont finir par tout casser !
Les plus révolutionnaires ce ne sont pas Coupat et ses amis, ce sont tous ces guignols, ces Bébéar qui sont en train de scier leur branche.
Pfff...consternant.
ça va décoiffer !
Tss, tss, vous voyez le mal partout !
J'ai une question: présider le Comité des rémunérations du Médef ouvre-t-il droit à une rémunération ? Des jetons de présence ?
J'ai une question: présider le Comité des rémunérations du Médef ouvre-t-il droit à une rémunération ? Des jetons de présence ?