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Commentaires

Au fait, comment enseigne-t-on l'économie au lycée ?

Vous vous souvenez de vos cours d’économie vous ? Moi non. Ou alors mal. Je n’en ai fait qu’une année, en seconde. Je me souviens juste de la tête du prof, un jeune, mignon, surtout si on comparait au prof d’allemand. C’est tout. C’est maigre n’est-ce pas ? Du coup, quand j’ai entamé ce feuilleton sur l’économie, j’ai eu envie de poser la question : comment s’enseigne l’économie aux lycéens ?

Derniers commentaires

Moi je sais ce qu'il faut faire pour arrêter cette crise gonflante. Il faut que la BCE fasse comme la Fed. C'est tout. C'est simple et efficace, tout le monde peut comprendre, maintenant on peut parler d'autre chose, merci au revoir.
Bonsoir Anne-Sophie,
Comme il n'y a pas de forum pour les Vite-Dit, je squatte celui-ci, pour dire que je ne comprends pas si votre Vite-dit est sérieux ou à prendre au second degré ... ou si Reuters qui se fout de notre gueule !

Voilà ce que je lis :

Selon UN banquier (adjectif numéral et pas article indéfini), qui reste anonyme .... ça fait déjà pas bien lourd ...

...il y aurait des Grecs qui demanderaient à retirer de 600 000 à 700 000 euros en liquide d'un coup ... bein, si de nombreux Grecs ont ça sur leurs comptes, faut arrêter de s'inquiéter pour eux ...

...ce serait terrible parce que ça représenterait 3% des dépôts ...bon, là, j'y connais rien, mais il doit donc rester 97% ( quand on n'y connaît rien, ça fait pas hyper-flipper ces chiffres, mais je veux bien envisager que mon raisonnement basé sur mon ignorance, c'est léger aussi)


...et la photo qui accompagne l'info c'est 2 clampins devant un distributeur automatique ... moi a priori je flippe pas à mort devant ce genre d'image, ça ne m'évoque pas une grande panique !

En plus, Reuters est la seule agence à en parler, alors que c'est exactement le genre de truc qui plairait à tous les éditorialistes ....

Alors, c'est vrai, pas vrai, fondé, pas fondé ? C'est grave ?
J'ai rien compris.

Anne-Sophie, je fais des efforts surhumains pour essayer de comprendre des trucs que jusque là j'écoutais à peine: économie, bourse, dette, euro, zone euro, j'essaie, je vous jure M'dame. Mais là ...rien pigé !
Hello!

Merci pour cet article et surtout pour le rappel historique de la genèse des SES. C'est vraiment une excellent idée de consacrer une partie du site à l'éco, dont on nous abreuve nuit et jour sans jamais vraiment bien expliquer quoi que ce soit.

Je ne peux que "plussoyer" vos liens vers Alternatives Economiques. Ayant ras le bol d'avoir de l'info en éco tronquée en permanence dans les articles de presse que je peux lire, je me suis abonné. Grand bien m'en a pris. En plus, l'abonnement donne accès gratuitement à toutes les archives en ligne, très utile pour consulter les dossiers en déplacement/ceux que l'on a pas.

Enfin, AlterEco est une coopérative et son mode de financement est indépendant de la publicité (qq pourcent du CA du magazine si je me rappelle bien).

[J'arrête là la réclame pour le magazine :)]
Crise en Italie: les investisseurs adorent, l'Italie a vendu 5 milliards à un an à 6%, souscrit à 1,88... Prêt de deux fois plus de demande que d'offre...
Bloomberg.
Alors les investisseurs inquiets? Loin de là, plutôt ravis...

Et sinon notre Barouin de Las Vegas a annoncé que la vente à découvert de nos grandes banques étaient prolongée de trois mois!
C'est un argument politique de poids cette interdiction! Que la spéculation soit interdite sur ceux qui spéculent.. Et pas pour le reste.
Barouin, Pécresse, une réponse?? Pourquoi donc uniquement sur les banques??????
Pourtant c'est pas compliqué l'économie. C'est une sorte de jeu où les perdants (nous) sont nettement plus nombreux que les gagnants (eux).

Et pour paraphraser l'immense philosophe britannique Gary Lineker "à la fin c'est toujours les Allemands qui gagnent".
Sympa cet article !

Difficile de dissocier économie et social : j'adore. C'est tellement vrai !
Et c'est bien dommage : si les gouvernements méprisaient enfin le social, on résoudrait la crise économique en deux secondes, avec des plans d'austérité rigoureux qui viendraient à bout de cette dette inommable !

C'est très normal que les profs ne donnent pas leur avis sur la crise et sur la politique : c'est notre devoir d'amener les élèves à se faire leur propre avis. En général, les profs de SES et d'histoire sont très très forts pour qu'on ne sache jamais ce qu'ils pensent. Si quelqu'un pouvait m'apprendre...

Sinon, on m'a dit que dans les nouveaux programmes de 2de, on avait supprimé les cours sur les inégalités sociales. Est-ce vrai ?
Bref, ce sont les sciences humains, qui rendent intelligibles les mécanismes implicites, les implications indirectes de tel ou tel phénomène, qui sont attaquées. Pensez !, à quoi sert de réfléchir ? Il suffit de consommer.
Histoire, sociologie, philosophie, géographie, économie et j'en passe... Tant de matières "dérangeantes" et qui forcent à voir le monde autrement ! Finalement l'endroit le plus subversif et donc le plus "dangereux" pour le gouvernement actuel c'est le lycée. Pas étonnant que notre cher président associé à son ministre/commercial s'emploient à le réduire en miettes... (Et c'est un prof d'histoire accablé par ce qu'est devenu son programme en 1ere S qui parle :)
L'économie, tiens : ça nous change !…
Prof d'économie en lycée professionnel mais aussi @sinaute fidèle, j'ai ma réponse à la question récurrente du "cela va-t-il péter?"
Grâce à Emmanuel Todd, et en renvoyant à ses ouvrages, j'embraye sur la variable démographique et ses influences socio-économiques!!!!
L'enseignement des sciences économiques et sociales au lycée comme à l'université est un enjeu fondamental. Merci d'en parler !

Une pétition intitulée « Nous refusons la liquidation des Sciences économiques et sociales » avait été initiée et signée par 11 associations du supérieur en sciences sociales (dont l'Association Française d'Economie Politique qui est très critique de l'absence de pluralisme qui caractérise dans de nombreuses facs l'enseignement de l'économie dans le supérieur) pour soutenir le combat de l'APSES contre les nouveaux programmes. Je vous en conseille la lecture :
http://www.assoeconomiepolitique.org/spip.php?article268

Ce texte vient en effet compléter le très bon article d'Anne-Sophie et permet de nuancer le propos de Sébastien Rochat dans ce forum : l'économie dite pure qui est par exemple au coeur de la théorie de l'efficience des marchés financiers n'est qu'une vision parmi d'autres de l'économie...
Sénat, la balle à l'UMP sur le HTF... prise de conscience salutaire...
Comment font-ils pour aimer l'économie? Le mystère reste entier.

Je repense régulièrement à un truc que j'ai entrezappé (je devrais avoir oublié, la mémoire c'est vraiment mystérieux aussi) sur une chaine indéterminée un gars disait à Sylvestre (pas grosminet le journaliste) que c'était les démocraties qui avait des difficultés avec la crise, pour les régimes comme la Chine, l'Iran, ça va bien. Comme de bien entendu. Et il en conclut quoi? Qu'il nous faut une bonne grosse dictature? Des économistes sont assez détestable à la télé.
Même si je suis une mauvaise élève qui n' a pas envie d'apprendre l'économie, merci de casser mes représentations des économistes.

Je trouve que "l'enfant sauvage" c'est encore mieux à lire. Avant de revoir le film.
http://www.editions-allia.com/fr/livre/113/victor-de-laveyron
Et je ne comprends pas pourquoi il se retrouve là, Victor.
je comprends les réticences à filmer,
mais quel dommage de ne pas garder trace de la discussion,
et un enregistrement audio ?
peut-être moins intimidant ?
C'est quoi cette émission éco du mois ?
En tout cas une émission avec Jacques Généreux, j'attends ça avec impatience. Je ne connais pas "les vraies lois de l'économie", mais j'ai littéralement dévore "la dissociété" (et pourtant, je ne suis pas un lecteur assidu d'essais sur l'économie ...)
Bonjour bonjour !
Je quitte provisoirement le backoffice d'@si pour venir squatter un forum.
J'ai (un peu) côtoyé des profs d'éco dans une vie antérieure et il me semble que l'embarras des profs d'éco à commenter l'actualité du moment (c'est ce qui transparaît dans la chronique) vient du fait que les SES au lycée donnent la part balle à la sociologie. Il y a très peu d'économie pure, en tout cas, dans les anciens programmes (car je ne connais pas les nouveaux). Et je me souviens d'une discussion avec un prof d'éco qui m'expliquait que les élèves étaient déconcertés quand il faisait un vrai cours d'éco car ses collègues préféraient très largement la socio.

Chers abonnés profs d'éco, veuillez ne pas m'insulter en commentant mon message, merci ;)
Personne n'ose dire rien. Sauf à être tout en bas du forum.
Une réponse courte (sans insultes !) à Sébastien de la part d'un prof de "sciences économiques et sociales", ancien représentant de l'APSES mais toujours sympathisant proche.

En SES, il y a de l'économie, de la sociologie, de la science politique, de l'anthropologie aussi un peu, et beaucoup de moments où les frontières ne sont pas aussi claires. Chacune de ces sciences sociales porte un regard différent sur une même question, et la spécificité des SES par rapport à l'enseignement de ces sciences sociales dans le supérieur est de s'autoriser à "croiser les regards" quand cela peut enrichir la compréhension des élèves. Exemple : sur la consommation en seconde, où sont étudiées à la fois des explications économiques (influence du revenu et des prix notamment) et sociologiques (logiques de distinction ou d'imitation notamment) ; sur la protection sociale en terminale, où les analyses mobilisées sont à la fois celles d'économistes, de sociologues et de politistes.
Pourquoi cette différence d'avec l'enseignement supérieur ? Parce que les finalités ne sont pas les mêmes. Il ne s'agit absolument pas au lycée de former de futurs économistes, sociologues, politistes, etc. Il s'agit de permettre aux élèves de mieux comprendre le monde qui les entoure avec les apports de ces disciplines et donc d'être des citoyens mieux éclairés sur les enjeux contemporains.

Cette différence de finalités est cependant niée dans les nouveaux programmes qui séparent strictement ce que Sébastien appelle "économie pure" de la sociologie, les "regards croisés" ne subsistant que sur deux petits thèmes en fin de programme. Dorénavant :
- On étudie en début d'année de première la production comme résultant de la combinaison de facteurs de production mais on attend la fin de l'année pour parler en "regards croisés" de l'organisation du travail ;
- En début de première, dans la partie éco les choix des individus sont représentés comme dérivant de préférences individuelles tout ce qu'il y a de plus subjectives, et on ne parle plus de la possibilité que nos préférences puissent être influencées par les autres ;
- Les marchés et la monnaie sont perçus uniquement sous l'angle de l'analyse économique, niant les apports de la sociologie économique (voir par exemple ce livre sur L'économie des singularités) ou de l'anthropologie ;
- En terminale, on fait de l' "économie du développement durable" et on s'interroge sur "les instruments économiques pour la politique climatique" en passant sous silence ce que la science politique apporte, sur la soutenabilité des politiques environnementales au regard de leur acceptation par les populations ou sur les difficultés de parvenir à des accords internationaux ;
- Et puis on oublie les enseignements de l'histoire et de la géographie, en demandant en première de "mettre en évidence les avantages [...] du développement des échanges, notamment entre nations", et non plus de "s'interroger" comme dans les programmes précédents.

Merci à ASI et à Anne-Sophie pour cet article nécessaire, car je crois qu'il peut intéresser au delà des seuls profs de SES ou élèves les citoyens, dans la mesure où il y a un enjeu démocratique à ce que les futurs électeurs disposent de quelques clés pour comprendre le monde qui les entoure, ce à quoi contribuent de concert avec tous les autres enseignements les SES.

Rémi Jeannin
Et ils étaient sur place ?

C'est dommage de n'avoir pas fait une émission, même à la bonne franquette, du style qu'on avait au début du site. Et peut-être même pire... Peu importe l'emballage, les écouter parler aurait été agréable.
Même si vous assurez, Anne-Sophie, le direct aurait été mieux.

Non ? Capitaine ?

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