— C'est du bio sans sulfite.
— Ah, tant mieux. Sinon j'ai mal à la tête le lendemain.

Lécroart

On cherche toujours à leur vendre des trucs à ces gros pleins de sous. On pourrait leur proposer quelque vieille guillotine qui doit traîner dans un coin. C'est quand même du travail plus propre que le sabre, ça ne rate pas son coup (eret)

Elle n'a pas tort, Ludovine.
Après la trahison irlandaise, Christine n'aura bientôt plus, pour terre d'accueil, que des pays comme l'Arabie Saoudite.

C'est pas dans Le nom de la rose que le rire est interdit?

Avec Fernandel, impossible de ne pas se marrer un bon coup.

Les Nord-Coréens fournissent-ils les missiles anti-aériens ?
Les Russes fournissent-ils les cuillères, fourchette à escargot, pics à glace et pelles à gâteau ?

Je trouve un peu tristes toutes les réactions publiées à cet instant. A croire que la politique pro-Arabie saoudite et monarchies du golfe du gouvernement français à emporté l'adhésion puisqu'il n'y a pas d'autres commentaires à faire que plaisanterie et "humour" !
Ceci ne remet pas en cause l'article d'Alain Korkos qui partant d'un fait s'intéresse à l'iconographie, et qui comme presque toujours apporte des éléments intéressants

A ma connaissance, il n'y a pas eu de suivi pour savoir si ces postes on été pourvus.
Mais il l'ont certainement été, et très rapidement. J'en mettrais ma main à couper.

A y repenser, si tant est que ce sujet relève de la pensée, je crois que j'ai la solution.

Elle n'est pas de moi. Elle me revient au souvenir du film "Soleil vert".

Il serait peut-être judicieux de donner aux exécutions capitales un aspect défense de l'environnement.
En effet, puisque les critères de moralité ou de conformité à la norme ne semblent plus suffire, il serait motivant pour tous ces exécuteurs de leurs prochains de savoir qu'ils le font au nom de la préservation de l'espèce.
Je crois que je vais faire une communcation en ce sens auprès des autorités compétentes.

On a beau dire, l'invention de la guillotine a représenté un sacré progrès; c'est comme le drône, il suffit d'appuyer sur un bouton. On peut regretter qu'elle n'ait pas davantage inspiré les artistes. La marque a-t-elle été déposée? C'est tout un marché qui s'ouvre, en plus des Rafales . Ne laissons pas les Chinois occuper le créneau.

C'est un peu tarte à la crème comme sujet.

« Aïe-aïe-aïe ! » (Boby Lapointe)

Dites qu'avez-vous vu ?
….
Et puis , et puis encore ?
.. ;
Le bourreau qui jouit, le martyr qui sanglote, ;
La fête qu'assaisonne et parfume le sang ;
Le poison du pouvoir énervant le despote;
Et le peuple amoureux du fouet abrutissant ;

Plusieurs religions semblables à la notre,
Toutes escaladant le ciel ; la sainteté,
Comme en un lit de plume un délicat se vautre
Dans les clous et le crin cherchant la volupté ;
...

Charles Beaudelaire. Le Voyage.

Un bourreau libéral aurait quand même une autre efficacité qu'un bourreau fonctionnaire.

Huit postes sont à pourvoir immédiatement. C'est un peu loin mais le pays est sympathique.

De plus aucun diplôme ni compétence particulière ne sont requis (même si le fait d'invoquer qu'on arrachait les ailes des mouches quand on était petit est un point favorable)

Il s'agit de couper, une fois de temps en temps, quelques mains, pieds, zizis, voire têtes. C'est un "travail" à la portée de tout le monde et qui laisse beaucoup de temps pour les loisirs : belote, chat-bite et longs débats philosophiques autour de la machine à café et des narghilés.

Le tout avec la satisfaction de contribuer à faire régner l'ordre et la justice. Et de gagner sa vie honnêtement plutôt que de pointer à pôle emploi en vivant sur les cotisations de ceux qui bossent.

Alors, vous attendez quoi ?

PG

Des bourreaux étasuniens témoignent, et militent pour l'abolition. Intéressant article de Libé :
http://www.liberation.fr/monde/2013/06/12/etats-unis-des-bourreaux-condamnes-au-remords_910381


Soyons cyniques : si tous les bourreaux militent un jour pour l'abolition, plus il y aura de bourreaux, plus il y aura d’abolitionnistes
.

Le sultan

Dans les montagnes de Cachemire
Vit le sultan de Salamandragore
Le jour il fait tuer un tas de monde
Et quand vient le soir il s’endort
Mais dans ses cauchemars les morts se cachent
Et le dévorent
Alors une nuit il se réveille
En poussant un grand cri
Et le bourreau tiré de son sommeil
Arrive souriant au pied du lit
S’il n’y avait pas de vivants
Dit le sultan
Il n’y aurait pas de morts
Et le bourreau répond D’accord
Que tout le reste y passe alors
Et qu’on n’en parle plus
D’accord dit le bourreau
C’est tout ce qu’il sait dire
Et tout le reste y passe comme le sultan l’a dit
Les femmes les enfants les siens et ceux des autres
Le veau le loup la guêpe et la douce brebis
Le bon vieillard intègre et le sobre chameau
Les actrices des théâtres le roi des animaux
Les planteurs de bananes les faiseurs de bons mots
Et les coqs et leurs poules les oeufs avec leur coque
Et personne ne reste pour enterrer quiconque

Comme ça ça va
Dit le sultan de Salamandragore
Mais reste là bourreau
Là tout près de moi
Et tue-moi
Si jamais je me rendors.

Jacques Prévert

Ah, là on ne les entend plus, ceux qui prétendent que les fonctionnaires n'ont que des sinécures!