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Après Angot : la télé publique, c'est vraiment "comme ça" ?

Sauver Angot ! Après l'essorage de Sandrine Rousseau

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Certes, la violence d'Angot... Mais c'est le vide même d'après la violence qu'exprime ce "on se débrouille". Une victime qui exprime à une autre victime son impuissance d'après, la vie après. Le discours de madame Angot est puissant et lumineux sur la nécessité de transcendance, sur le travail d'écrivain, d'artiste.Il y a tout le procédé de production propre à la télévision, montage, modération, spectacle... Christine Angot ne tient pas dans ce format, elle l'explose littéralement. Moix, lui est entre deux, trop malin surement... Discours de droite, discours de gauche... Est-ce vraiment le sujet, est-il nécessaire de déconstruire le discours systématiquement par un prisme aussi manichéen ? Christine Angot choisit sa propre voie, elle est alors dans le rôle qu'elle s'est donner, celui de faire oeuvre littéraire. Ce qui doit être revu, c'est le procédé télévisuel. Est-il nécessaire d'avoir un public ? Des invités en promo et muets ? Un intermédiaire qui ne se charge que de présenter le livre face caméra ?

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On en parlait déjà il y a longtemps, ce n'est pas moi qui l'ai inventé: L'ouverture de la fille de Mme Angot
Angot, un écrivain majeur ? Pourquoi ? Qu'est-ce qui justifie une telle opinion ?
Pour moi, l'échange est un dialogue de sourds parce que les deux ne me semblent pas parler de la même chose. Le sujet principal, c'est la question de la "formation pour accueillir la parole", notamment dans un parti politique. Angot pense qu'aucune formation n'est possible sur le sujet, il s'agirait d'une question d'aptitude, d'une capacité d'écoute innée (elle insiste que ça doit se faire avec "des oreilles"), dont peu d'êtres humains seraient capables. Mais de quoi parle-t-elle ? Evidemment, si l'on fixe comme objectif d'une "sensibilisation" à cette question le fait de soulager, voire guérir les trauma d'une victime, c'est perdu d'avance. Mais, à mon sens, ce n'est pas l'enjeu de la question "d'accueillir la parole" dans un parti politique, une institution ou toute autre structure; Il ne s'agit pas tant de mettre en place un processus, un process, une procédure, comme elle parait le reprocher à Sandrine Rousseau, que d'informer une population susceptible d'être confrontée à ce cas de figure, de la préparer. Et bien sûr il ne s'agit pas de faire croire que cela va régler tous les problèmes de la victime. Pour faire un parallèle un peu faiblard je l'admets, être pompier secouriste n'est pas donné à tout le monde, mais on peut quand même apprendre les bonnes réactions à avoir en cas d'accident. Ca permet d'envisager la suite sous de meilleures auspices. La société doit se donner les lieux et les moyens pour que la collectivité puisse réagir adéquatement et accompagner au mieux les victimes de ces situations. Angot parait parler d'autre chose, ou alors sous-estime complètement le pouvoir de "sensibilisation" des individus sur un sujet, du travail précisément des idées et des idéologies du temps.
On est à priori en sidération devant le crime sexuel subit par C. Angot. On a quelque gêne à s'autoriser un avis : la distance est trop grande entre cette expérience traumatisante et la méconnaissance radicale qu'on en a. Cependant une victime n'a pas, au nom même de sa douleur, tous les droits. S'il en était ainsi - et ce n'est pas le cas fort heureusement - toutes les victimes pourraient, alors, tout se permettre. Il me semble que, si ce c'est pas totalement le cas pour C. Angot, on n'en est pas loin. Son agressivité est difficilement supportable et c'est, à contrario, sans doute, elle qui la rend si intéressante pour les médias. Pour terminer je dois avouer qu'elle m'est insupportable et qu'il a peu de chance que je lise une de ses oeuvres.
J'ai suivi l'histoire, mais comme je n'ai pas vu l'émission du tout, je n'ai rien compris.
J'écris pour dire que je n'ai pas d'avis.
C'est rare.
Mais je suis en totale désaccord avec l'auteur du billet.
Christine ANGOT, un auteur majeur ? Une plaisanterie !
Je l'ai lu son dernier bouquin : je fais donc partie de l'élite, c'est bien ça ?

Indigence ? Bêtise ? J'hésite pour qualifier le fond.
Sur la forme ? L'hésitation est moins permise : il n'y à rien à dire. Ou plutôt si : si mon fils ainé avait torché les mêmes pages, je me serais étonné qu'il ait pu décrocher son bac.

Le problème ce n'est pas le "c'est comme ça". Même s'il dénote une cruauté évidente, un manque abyssale d'empathie. Toute humanité quoi.
Le problème c'est que cette hystérique dispose d'une tribune pour injecter son fiel sans, au surplus, justifier par la raison, son attitude. Elle en viendrait à nous faire regretter ZEMMOUR.
Juste une chose à dire :le trio Ruquier-Moix-Angot, c'est pas difficile, je ne les regarde pas. J'ai du mal à voir en eux des gens dignes d'intérêt
Franchement, sur le fond c'est Rousseau qui a raison (elle a bien le droit d'écrire ce qu'elle veut, même mal) mais sur la forme, c'est plutôt Angot à mon sens (ses violence et sortie sont légitimées par le viol subie et non condamné). Voilà pour les images, je veux dire voilà pour les présentes. Reste deux absents. A qui le tort est insondable.

Si un tort pour les images doit être retenu, c'est ONPC qu'il faut condamner pour ne pas avoir réussi à garder un équilibre et une dignité.
Malgré la sympathie que vous portez à Angot, Daniel (je n'ai pas lu ses livres, je ne saurais juger), sur ONPC, elle joue le rôle de snipeuse/chienne de garde à la classique Ruquier
et doit donc être jugée comme tel.
mais dans la politique c'est comme ça non Daniel ? tout a droite .. On a pas le droit au protectionnisme , sinon on est une folle ... Et perso bien que je dise l'inceste que j'ai vécu (les victimes n'ont rien a cacher , elles) , ça ne m'a jamais amené de sympathie, plutôt de l'agressivité des mâles et une bonne raison pour m'humilier encore plus, puisque j'ai été atteinte sexuellement je n'ai aucune crédibilité a parler de féminisme. Et c'est votre point de vue aussi Daniel. Je vous ai écris les articles qui mettent en scène la violence sexuelle de Korkos (out le temps), et de vous lors d'un article justement sur l'inceste, vous m'avez répondu que vous fessiez comme vous l'entendiez (votre c'est comme ça' ), l'émotion des victimes n'est rien a coté d'une possibilité de buzzz .. arrêtez donc de soutenir faussement les victimes alors que certains de vos titres sont racoleurs et violent sexuellement.
'Le harcèlement sexuel est puni par la loi.' ha bon ? pas vue ça moi, quand on demande aux mecs d'arrêter de nous regarder, ils répondent en coeur avec les vielles femmes 'ben , t'es là' alors , donc comme on et visible dan la rue , on peut nous regarder pendant autant de temps que le mec veut ..c'est surement pour ça qu'on est moins longtemps dans les rues, parce qu'on est pas des tableaux et qu'être regarder est ressentit comme une agression par les HUMAINS, mais les femmes ne sont pas des humains , juste des objets.
C'est dommage d'avoir coupé la séquence dans laquelle Angot se serait réfugiée en coulisse, alors que c'est la seule valeur ajoutée par une chroniqueuse hystérique.

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Très bonne intervention. Je vous retrouve.
(Parce que depuis la dernière émission et chronique à ce sujet, j'étais un peu déroutée...
Ce genre de polémiques me fatigue... Je me refuse à plaindre ceux et celles qui se font agresser, dans ces émissions,ils y vont en sachant ce qui les attend.
Concernant arrêt sur image j'ai résilié mon abonnement à compter du 12 octobre, l'intérêt des chroniques ayant singulièrement baissé...
Angot se veut a priori seule propriétaire du droit au viol (?) et ne veut laisser les privilèges de la victime à personne d'autre qu'elle-même.Il est vrai que c'est un bon filon "littéraire", ou du moins qui fait bien vendre du papier imprimé.
Je ne suis pas chroniqueur aussi j'y vais direct : cette femme est barge ! il suffit de regarder quelques minutes pour voir qu'elle a un grain assorti d'un égo surdimensionné.
Bravo Daniel Schneidermann
C'est exactement cela
Je n'ai pas réagi au premier article d'@SI sur le sujet car je ne connais pas cette émission, j'ignore qui est Angot, je ne l'ai pas lue et ne la lirais jamais parce que d'autres livres m'attendent chaque semaine et parce que j'étais dans l'idée que la trash-télé ne peut produire que du trash même si cette émission en a l’apparence mais n'est peut-être pas aussi trash que cela.
Reste que j'ai vu la vidéo du knock-out, du combat d'émotions, de qu'est-ce-que-c'est-que-cette parole qui soulage etc, ta gueule et tutti quanti, et qu'elle m'a paru aussi inacceptable et à bien réfléchir, comme pour Daniel Schneidermann, la quintessence de la droite dans ses bottes qui vous donne ses leçons à deux balles, faites comme moi, sauve-toi dieu t'aidera, crèves la bouche ouverte mais fier, fière...

Hier un mec a tué près de 60 personnes au moyen d'une arme automatique, battant à lui seul les records du Guinness Book of records
La réponse de cette Amérique dont le motto est aussi "on se débrouille, c'est comme ça" a été au contraire de foncer donner son sang pour les survivants, d'avoir des paroles de réconfort si tant est que cela soit possible si tôt après l'évènement, mais tout au moins des paroles pour se réconforter ensemble.

Quand on jette une tranche de pain vers une mouette isolée sur le rivage, elle vole vers la tranche de pain mais au lieu de venir discrètement, elle braille à tue-tête et lance des cris de ralliement. Et à la fin, les autres mouettes arrivent, et souvent lui ont piqué son pain. Les mouettes sont comme un grand estomac.
Les humains, c'est un peu pareil, nous sommes intrinsèquement solidaires mais à force de valeur ajoutée, nous devons réapprendre à l'être sans attendre la catastrophe
Comment, avant Angot, l'information concernant les incestes était-elle traitée ?

Quand on place Angot comme marqueur historique, de quelle date s'agit-il ?

Celle de la publication de son livre "Inceste" ?

Celle de son arrivée comme animatrice sur une chaîne publique ?

La notion d'inceste renvoie à 2 facteurs : la victime est un enfant, l'agresseur est un membre très proche de sa famille .

Quand un enfant décide que ça ne se passera pas "comme ça" et qu'il va voir un policier ou un juge pour dénoncer des agressions, ou des menaces d'agression : que se passe-t-il ?

L'enfant dans ce cas ( protection des mineurs) ne paraît pas dans les médias : sa parole est donc celle d'un avocat .

L'adulte se met en scène comme il veut ; son avocat parle pour lui .

Avocat commis d'office, avocat associatif, ou même avocat payé par le département contre star du barreau .

Qui va occuper le champ médiatique ?

C'est comme ça que ça se passe ?

C'est comme ça que ça s'est déjà passé .

Cela n'a rien à voir avec la droite ou la gauche .

Cela a à voir avec le pouvoir de persuasion d'un avocat .

Et le relai de sa parole dans les médias .
Etant moi même dans les 1/10, je ne connais ni les écris d'Angot, ni ceux de Rousseau, mais si je peux me permettre mon point de vue, macroscopique donc et si je ne me trompe pas, il y a Angot qui a subit des viols à répétition à l'adolescence (14-16 ans), qui a certainement dû faire pas mal d'années de divan et qui peut donc tout à fait se permettre "on se débrouille, c'est comme ça" et il y a Rousseau qui, d'après ce que j'ai pu lire, dit : "un jour, Denis Baupin m’a plaquée contre le mur en me tenant par la poitrine et a cherché à m’embrasser"... Elle avait presque 40 ans. En a-t-elle parlé à son psy avant de livrer sa parole via son livre ?

Toujours de mon point de vue, une souffrance d'adulte de 40 ans, qui me semble toute relative même si elle est vécue difficilement, n'est pas comparable à la souffrance pas vraiment relative d'un enfant qui n'a eu "aucune aide, aucune solidarité à attendre, aucun espoir".

Mettre Rousseau en face d'Angot est soit d'une grande maladresse, soit volontaire de la part de Ruquier afin de créer le buzz.

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que la victime soit un enfant ou un adulte, ça marque différemment la gravité du crime et la responsabilité du criminel, mais comparer une souffrance à une autre souffrance, c'est absurde.

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Jeanbat, elle n'était pas invitée comme témoin.
Et si elle veut mêler son expérience personnelle au débat (pourquoi pas ?), y'a la manière, sinon de lisser sa prise de parole, au moins de laisser s'exprimer l'autre.
Que désormais les gens que son comportement insupporte soient soupçonnés de "chasse à l'homme", comment dire, pfffffff....

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Parce que cela implique qu’il soit possible de la quantifier (dans la présente utilisation de la comparaison).

Donne moi ton barème de la souffrance, et je te dirai qui tu es.

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C'est sûr, citrouille est vraiment une cucu-rbitacée

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Je ne compare pas, je dis que ce n'est pas comparable. Un adulte, surtout à 40 ans ((et responsable politique)), est censé avoir acquis les ressources pour faire face, comprendre, réagir et trouver de l'aide ; voire relativiser...

C'est mon point de vue, et le vôtre me semble particulièrement léger, car pour moi "que la victime soit un enfant ou un adulte, ça marque différemment" la victime.

Et comme le dit jeanbat, il n'est pas interdit d'essayer de comprendre. Je rajouterais de comprendre pourquoi une hystérie face à des larmes.

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Autant je comprends le "ça ne passe pas", autant le fait de mépriser une souffrance "inférieure" au nom d'une souffrance "supérieure" ne passe pas non plus (pour moi). Surtout en matière d'agression sexuelle, car on sait bien que les "petites" agressions sont souvent le carburant direct ou indirect des autres. L'euphémisation d'une simple "main au cul" comme "ya pire, c'est pas si grave" voire "arrête de pleurnicher", c'est la porte entrouverte à tout le reste.

J'ai été enfant à l'époque où "c'est pas si grave" et "arrête de pleurnicher" suivait (ou précédait) "petite vicieuse, t'as pas honte de parler comme ça de (ton oncle, père, beau père, grand père) ". Donc pour moi: plus jamais "c'est pas si grave".

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Oui, et pour le téléspectateur que je ne suis plus, il est certainement plus rassurant, compréhensible, touchant... de voir des larmes plutôt qu'une crise d'hystérie. D'où le cut au montage. C'est moins violent, moins dérangeant et moins fatigant intellectuellement. Changeons de trottoir comme j'ai pu le lire dans ce fil.
Lorsque vous dites :

"Un adulte, surtout à 40 ans ((et responsable politique)), est censé avoir acquis les ressources pour faire face, comprendre, réagir et trouver de l'aide ; voire relativiser..."

Vous ne tenez pas compte du vécu de l'adulte quand il était plus jeune, voire enfant, ou s'il a déjà été agressé.

Certaines agressions font tellement de dégâts que même adultes, même après plusieurs thérapies, même en croyant avoir surmonté les traumatismes, les victimes se retrouvent démunies et sidérées à nouveau lors d'une nouvelle agression, avec en plus une horrible période de réminiscences des agressions passées qui font se terrer la victime chez elle, en larmes et en outre culpabilisée de cette impuissance sans cesse renouvelée.

Les réminiscences, c'est comme les phobies, on ne peut pas les relativiser. C'est là, c'est tout. On peut les rendre moins envahissantes pour supporter le quotidien, mais au moindre accroc, elle se déchaîneront, quelles que soient votre culture, votre intelligence, votre engagement politique ou autre, et elles vous paralyseront.
C'est le cas de Rousseau ? J'ai peu être loupé un épisode. Sinon oui la construction d'un enfant est évidemment fonction de son vécu, ce qui rajoute une couche à la compréhension de la réaction d'Angot.
Citation :
- "... il y a Rousseau qui, d'après ce que j'ai pu lire, dit : "un jour, Denis Baupin m’a plaquée contre le mur en me tenant par la poitrine et a cherché à m’embrasser"... Elle avait presque 40 ans. En a-t-elle parlé à son psy avant de livrer sa parole via son livre ?"
- "Un adulte, surtout à 40 ans ((et responsable politique)), est censé avoir acquis les ressources pour faire face, comprendre, réagir et trouver de l'aide ; voire relativiser..."

Donc, sous prétexte que nombre de personnes (dont nombre d'enfants) subissent viol et inceste, donc "pire" qu'elle, Rousseau, en tant que femme de 40 ans et qui plus est, responsable politique, aurait dû "comprendre" et "relativiser"?...
Ben oui, quoi? Apparemment, son supérieur hiérarchique l'aurait juste plaquée contre un mur, avant de la bloquer, de poser ses sales pattes sur elle et d'essayer de fourrer sa langue dans sa bouche par la force. Rien là de bien extraordinaire, hein? C'est juste une "technique de drague un peu trop poussée". C'est que dalle !
Et puis, quelle idée aberrante de vouloir conseiller aux victimes d'agression de "parler", hein? En fait, ce qu'elle aurait dû faire, c'est se la fermer la Rousseau ! Mais elle a un peu déconné, elle a tout de même fini par l'ouvrir. Franchement, il aurait mieux valu pour elle (et surtout pour tout le monde, hein?) qu'elle apprenne à faire avec. Parce que "c'est comme ça". En fait, elle aurait même dû conseiller aux victimes de violences sexuelles ou de harcèlement de ne surtout pas parler. Et encore moins de porter plainte. Y'en a marre de la victimisation à outrance, à la fin ! Est-ce qu'on pense un peu à tous ces mecs qui ne connaissent pas d'autres "techniques de drague" que celles-là (celles dites : "un peu trop poussées") ? Les pauvres ! Ils ne peuvent même plus "draguer" tranquillement !
Mais, je ne me fais pas trop de bile pour eux. Visiblement, tous ces adeptes de "techniques de drague un peu lourdes" ont encore de beaux jours devant eux. Tant mieux ! Ils pourront donc continuer à "s’entraîner à draguer" en toute quiétude. Plus besoin d'apprendre à respecter la gent féminine. De toute façon, elles ne savent jamais ce qu'elles veulent celles-là, alors.
Et qui sait, avec un peu de chance, lorsque la société sera suffisamment imprégnée par le sentiment que ces types ont toute légitimité à se comporter ainsi, peut-être que les victimes n'oseront plus parler du tout et encore moins porter plainte? Ouf ! Cela désengorgera les tribunaux...
Franchement, il faut leur foutre la paix à tous ces "dragueurs un peu lourdingues"! Peut-être que là, enfin, ils pourront passer à l'étape suivante de leur "technique de drague". Et, poussés par un sentiment d'impunité, peut-être seront-ils alors capables de... violer.

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Oui, j'avoue citrouille i, j'ai été particulièrement crue et peut-être aussi un peu violente dans mon commentaire. J'admets que cela peu être dérangeant et désagréable. Ce ne sont pourtant que des mots. Peut-être l'ai-je écrit ainsi pour essayer de décrire ce que pouvait ressentir une femme dans cette situation?
Et concernant vos exemples, vous m'excuserez, mais je ne vois pas le rapport avec mon propos... Mais peut-être ai-je tout simplement du mal à plaisanter sur ce sujet? :-)).
Cette critique est excellente qui restaure un peu de la complexité.
Un artiste ( ici une écrivain, oui digne de ce nom, en effet) n'a finalement de compte à rendre à personne.
Son cambouis assumé est sa mine personnelle.
Et notre miroir à tous.
Ce qui lui permet de sortir des normes, de soulever le couvercle des idées reçues, de faire passer un peu de singulier dans l'Universel,
De parler encore au nom du mystère des êtres multidimensionnels que nous devrions être encore un peu ( si le laminage et la propagande néo libérale ne nous a pas encore tout "nettoyé"!)
Le dilemme est peut -être aussi face à la TV publique, que fait ce cheval de Troie, devenu cheval de bois.
Imaginons Céline convié à un débat sur "le crime contre l'Humanité"...
?
Il faut toujours inviter les apologistes ( sinon les spécialistes ) dans les débats télévisés ... ( surtout si l'on considère que ce sont des "écrivains " ( ne serait-ce que pour faire de l'audience )
- Magnifique troll auquel Daniel ne nous avait pas habitué.

- "Ce message est d'abord profondément de droite. Le "c'est comme ça", c'est la plus pure définition de la droite (la définition de la gauche étant par exemple "et si ça pouvait être autrement ?")"

Donc être fataliste sur le viol ça serait être de droite ?

Daniel, vous pouvez faire mieux.

Mais j'irai pas défendre plus que ça la droite dont le côté social est actuellement inexistant en France et depuis bien longtemps.
Vous n'auriez pas vu passer une " fourmi de dix-huit mètres avec un chapeau sur la tête..."?
Je l'ai perdue de vue il y a une heure quand

Il a mis le café
Dans la tasse
Il a mis le lait
Dans la tasse de café
Il a mis le sucre
Dans le café au lait
Avec la petite cuiller
Il a tourné
Il a bu le café au lait
Et il a reposé la tasse
Sans me parler
Il a allumé
Une cigarette
Il a fait des ronds
Avec la fumée
Il a mis les cendres
Dans le cendrier
Sans me parler
Sans me regarder
Il s’est levé
Il a mis
Son chapeau sur la tête
Il a mis son manteau de pluie
Parce qu’il pleuvait
Et il est parti
Sous la pluie
Sans?
une parole
Sans me regarder
Et moi j’ai pris
Ma tête dans ma main
Et j’ai pleuré.

Jacques Prévert

Et ma fourmi, alors?
Le pire de l'histoire, c'était Moix qui remet en cause le témoignage de Sandrine Rousseau sans aucun argument. Il est sorti de la réalité, et vit dans un ailleurs où tout n'est que métaphysique et interprétation d'hypothèses.
Ce que Yann Moix reproche à Mme Rousseau, c'est de ne pas faire un discours de victime mais un discours politique. Mme Rousseau est une victime, mais c'est aussi une femme politique, et il est tout à fait normal qu'elle utilise cette position pour faire changer les choses !
Mais ce Moix ne dit pas, c'est que sa collègue Mme Angot, victime aussi, utilise son statut de victime (anonyme à l'époque des faits, donc non entendue) et le transforme en discours médiatique !! Et ça vous avez raison de le souligner c'est dévastateur ....
Est-il permis de penser qu'Angot est loin d'être un " grand " écrivain ?
face aux agressions sexuelles, "on se débrouille, c'est comme ça". Autrement dit, rien à faire. Personne à qui parler, Aucune instance à laquelle s'adresser. Aucun recours. Aucune aide, aucune solidarité à attendre, aucun espoir.

C'est précisément ce que ressentent les victimes et pas seulement les victimes d'agression sexuelle. Parce que c'est ce qu'on leur fait croire pour mieux les soumettre. Si tu te rebelles, ce sera pire. N'essaie pas. Ce qui est bête, c'est que c'est vrai, "ils" font ce qu'il faut pour, quand on se rebelle, ça devient pire. Sauf que c'est vrai, en effet, mais pas tout à fait. Seulement, on peut pas le savoir d'avance, il faut risquer... ou pas.

J'ai connu une jeune femme qui avait parlé. Et qui avait été soutenue. Par sa mère. Elle allait bien, elle était devenue une adulte attentive aux autres, très respectueuse de tous, des enfants (c'était son métier), des collègues. Elle allait bien, mais quinze ans après il lui fallait faire face à la sortie de prison de son père, que dire à ses propres enfants, qu'elle avait courageusement tenus au courant, le revoir, ou pas... c'est jamais vraiment fini. Je l'ai admirée, quoi qu'il arrive, elle fera face.

J'en ai connu d'autres, des qui avaient fermé leur gueule durant cinquante ans, des qui avaient vu leur vie détruite par leur parole, des qui avaient "oublié", pour de vrai, "ah mon dieu, j'avais oublié" résurgence en direct, et moi, en face, contrainte par mon rôle de psychologue, mais comment peut on oublier ça et revenir chez cet oncle, en famille, le dimanche, avec ses deux filles?

Du coup, si je suis d'accord avec Angot (à condition de comprendre ce qu'elle dit, c'est pas sûr) chacun(e) se débrouille, fait avec, trouve sa solution, des fois c'est pire. Ou pas. Comment prévoir? Je ne suis pas adepte du "Il faut en parler", j'ai vu les ravages, et que souvent les enfants ont raison de se taire, vu ce que les adultes font de leurs révélations (ils le savent, qu'on ne peut pas obligatoirement faire confiance aux adultes). Je ne dirais pas non plus "il vaut mieux se taire". Mais certainement pas "rien à faire, aucune aide, aucun espoir", c'est pas vrai. Protège-toi, regarde autour de toi, trouve quelqu'un de fiable qui au minimum te protège, en tout cas qui ne te dépossède pas de ta liberté. Et plus tard... parle, ou tais toi, ou fais de la dentelle et de l'aquarelle, les yeux baissés et les genoux serrés. Personne ne peut décider à ta place. C'est toi qui a le plus à perdre... ou à gagner.

Mais pourquoi Angot aurait-elle le droit de dire, à qui que ce soit, ce qu'il faut/ne faut pas faire? Elle est en plein paradoxe, dans cette affaire. Qu'est ce qu'elle fait, là, sur ce plateau de télé*, à jouer le cirque sur commande?

*C'est bête, chaque fois que j'écris plateau de télé, je pense à "plateau-télé", celui qu'on apporte devant sa télé pour manger tranquille sans perdre une miette du spectacle. Vous croyez qu'il y a un rapport?
Sur Twitter, vous relayez cette chronique en enlevant le point d'interrogation et en passant (évidemment) à la forme négative. Il se passe un truc avec la forme interrogative ces jours-ci, ici...
Du coup je fais partie des 4/5 ou 9/10 : Elle a quoi de particulier Christine Angot ?
Le seul et unique "c'est comme ça" qui vaille, c'est celui-là

Et voilà, vous l'avez dans la tête pour la journée. Cadeau!
Même en admettant que le "c'est comme ça" soit "la plus pure définition de la droite", établir un lien avec le "vallso-macronisme" d'Angot, me parait pour le moins fantaisiste.
Aucun des deux ne peut être soupçonné de complaisance vis à vis du harcèlement ou du machisme.
Le "c'est comme ça", est une autre version d'un autre leimotiv de la droite libérale : "qu'on le veuille ou non". Se soumettre, s'adapter à, plier. La résignation est un des enseignements majeurs de nos sociétés "religionnisées" au profit de quelques-uns.

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