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Allemagne, l'innommée perpétuelle

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Elle est attribuée à l'empereur Maximilien Ier (1519):
"Wenn es möglich wäre, dass ich Gott sein könnte und zwei Söhne hätte, so müsste mir der älteste Gott nach mir und der andre König in Frankreich sein."


Où comment faire étalage de culture grâce à Wikipedia Deutschland!

Mais ne faites pas comme si vous ne saviez pas qu'entretemps cette expression a pris un tout autre sens, celui justement
utilisé par Irgendwo (Kékpart).

En tous cas, vous avez bien fait de souligner votre haute intelligence et votre capacité de discernement,
ça m'avait effectivement échappé jusque là.

Geh mit Gott, aber geh!
Il est intéressant de lire les commentaires...

Sur le sujet traité et les faits, rien, aucune prise de position intelligente.

Si Kekpart savait seulement d'où vient l'expression "Wie Gott in Frankreich" - qu'il déforme selon son envie - et le contexte dans lequel elle a été prononcée... Elle n'a absolument rien à voir avec le fait de vivre bien en France, comme certains l'interprètent volontiers en France. Elle est attribuée à l'empereur Maximilien Ier (1519):
"Wenn es möglich wäre, dass ich Gott sein könnte und zwei Söhne hätte, so müsste mir der älteste Gott nach mir und der andre König in Frankreich sein."

Bravo, continuez, vous irez très, très loin, persuadés que vous avez raison ;-)

Je vous laisse à vos certitudes...
D'habitude, j'aime bien ce qu'écrit DS.

Mais là, je dois dire qu'il est solidaire idéologiquement d'E. Todd - qui raconte des conneries grosses comme lui que les gens béats gobent sans critiquer puisqu'il est un "intellectuel" (simple démographe et historien de la famille) Je ne vois d'ailleurs pas ce qui lui donne le droit de parler d'économie...

Quand il parle de l'Allemagne, E. Todd parle d'un pays qu'il ne connaît nullement, juste pour y avoir passé quelques jours enfermé dans sa bulle. Et tout le monde gobe ses paroles souvent incohérentes et brouillons. Et il raconte des ENORMITES au sujet de ce pays. Il parle des Turcs et des Allemands comme s'il y vivait, il parle du comportement des automobilistes, de manière totalement mensongère, etc. etc.. Il regarde ce pays avec son imagination et ses préjugés et les trouve confirmés alors que la vie dans le pays est toute différente.

Que DS succombe à ses sornettes et le tienne en "estime" tient peut-être à une solidarité historique et politico-religieuse? Je n'y vois pas d'autre explication plausible. Ou à un manque grave d'information? Ce qui est grave pour un journaliste.

Déblatérer de telles inepties sur l'Allemagne témoigne d'un manque profond d'information et véhicule des lieux-communs hérités de la nuit des temps.

Quand je lis dans un commentaire :

"Le nom de ce germanique pays, auquel la France doit trois guerres: 1870-71, et les deux guerres mondiales 1914-18 et 1939-45,
"

je me dis que ce commentateur a peu de culture historique.

Il ne sait apparemment pas que c'est la France qui a déclaré la guerre en 1870 pour des raisons de futilié vaniteuse. L'ambassadeur français venant emmerder le Chancelier allemand pendant ses vacances en cure pour qu'il renonce à donner son avis sur le trône d'Espagne !!! - le tout répercuté par une presse parisienne hystérique... Seul Thiers et quelques autres députés s'opposent à cette folie hystérique. Il est d'ailleurs intéressant de lire comment les livres d'Histoire en France relatent l'entrée en guerre de la France, c'est bien sûr la "faute" à Bismark"...

"Parce qu’elle est à l’origine de la chute du second Empire, de la proclamation de la IIIème République, de l’unité allemande, de la Commune de Paris, de la perte par la France de l’Alsace et de la Lorraine, et d’un contentieux franco-allemand qui allait durer jusqu’en 1945, rarement une guerre n’a eu autant de conséquences que celle que Napoléon III déclarait à la Prusse le 19 juillet 1870.

Parce qu’elle est à l’origine de la chute du second Empire, de la proclamation de la IIIème République, de l’unité allemande, de la Commune de Paris, de la perte par la France de l’Alsace et de la Lorraine, et d’un contentieux franco-allemand qui allait durer jusqu’en 1945, rarement une guerre n’a eu autant de conséquences que celle que Napoléon III déclarait à la Prusse le 19 juillet 1870.

Sûr de la victoire de son armée, il n’imaginait pas ce jour là que, 6 semaines plus tard, il serait fait prisonnier par les Allemands à Sedan, et que son empire serait renversé par une révolution parisienne. « Nous sommes archi-prêts, il ne manque pas un bouton de guêtre » lui avait affirmé son ministre de la guerre, le général Lebœuf. Et c’est pourquoi, ce 19 juillet 1870, Napoléon III était persuadé que son armée serait à Berlin avant la fin de l’été
."

Ainsi commence l'émission de France Inter de ce jour "2000 ans d'Histoire" que je vous recommande d'écouter : http://www.2000ans.com/2010/08/04/la-guerre-de-1870-redif/

Il ne faudrait pas tout mélanger.

J'inviterais les lecteurs - Daniel et les divers commentateurs qui ne connaissent rien du pays dont ils parlent - à aller faire un tour du côté de Leipzig, voir les milliers de personnes massacrées par Napoléon... Les habitants ont mis plusieurs jours à enterrer les milliers de morts... En une seule bataille, il y eut entre 80.000 et 110.000 morts et blessés. Qu'allait faire Napoléon dans cette région?

Je les inviterais aussi à regarder les ruines sur le Rhin des destructions des Français venus envahir et détruire ce qu'ils y trouvaient.

Je les inviterais à aller faire un tour à Vienne en Autriche pour y lire comment Beethoven essayait de composer sous le bruit fracassant des bombes françaises qui y tombaient et détruisaient tout sur leur passage... Qu'allaient faire les Français dans ces régions ? Pourquoi allaient-ils y massacrer les villageois et les habitants de ces contrées ?

L'avez-vous oublié?

N'avez-vous une vision de l'histoire que de ces 100 dernières années, effaçant les pages si peu "glorieuses" de la France dans cette région du monde?

Pourtant les habitants de Weimar et Leipzig n'avaient RIEN demandé. Ils n'avaient pas demandé à être massacrés par les Français eux qui vivaient tranquillement. Ni les habitants de Vienne d'ailleurs.



Pour revenir au présent. On raconte partout dans les médias que l'Espagne, la Grèce et l'Italie empruntent à des taux impossibles ce qui paupérise leur population - c'est la faute aux Allemands !

Mais qui a crié quand l'Allemagne empruntait entre 7% et 10% pour financer les suites de la réunification. Qui s'est enquis de son sort en Europe, elle qu'on traitait en France avec une joie maligne "L'homme malade de l'Europe" ?

Voici les statistiques internationales et notamment les taux d'intérêts auxquels l'Allemagne empruntait entre 1990 et 2002:

http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMTendanceStatPays?langue=fr&codePays=DEU&codeStat=FR.INR.RINR&codeStat2=FR.INR.RINR

Personne n'a dit que les taux étaient bien trop élevés. C'était l'Allemagne qui en bavait, bien fait pour elle !!!

Il faudrait arrêter cette schizophrénie et regarder l'HISTOIRE dans son ensemble.

Chaque fois que je suis en France et que je vois les milliards de gaspillages à tous les niveaux, les incompétences des services publics, de la Poste, de la SNCF, de la Lyonnaise de Eaux auxquelles j'ai eu affaire ces deux dernier mois et les malversations multiples et variées, sans parler du cumul des mandats qui étouffe toute velléité démocratique.... et que j'entends à la radio et lis dans la presse que la France ne peut pas réduire ses dépenses et que si tout va mal... c'est la faute à l'Allemagne, j'ai l'impression de faire un bond 50 à 100 ans en arrière.

En Allemagne où je vis depuis plus de trente ans, le citoyen de base n'est pas pris pour un débile, comme c'est le cas en France par toutes les administrations. Ce que je viens de vivre suite au décès de ma mère en France, est à hurler tellement ce pays est archaïque et mafieux. Les gens sont exploités à tous les niveaux - télécoms, immobilier, soins, prix ds les hyper-marchés - etc... C'est ENORME.

Leur seule activité? Au lieu de s'organiser, ils RALENT et accusent les autres qui font mieux qu'eux. Les Allemands se sont serrés la ceinture pendant plus de 15 ans, les gouvernement successifs leur ont bien expliqué les enjeux - alors que les gouvernements français successifs MENTENT effrontément.

Ils en récoltent le prix, des deux côtés du Rhin. Les uns parce qu'ils ont mis de l'ordre dans leur vie publique, les autres parce qu'ils ont vécu au-dessus de leurs moyens pendant plus de 30 ans. Et il faudrait maintenant que l'Allemagne soit "solidaire" ? C'est-à-dire paie pour l'incurie de nos gouvernants, pour les milliards gaspillés partout dans le pays, pour les mensonges et les faux papiers établis tous les jours par les administrations françaises ?

Faudrait arrêter de ne regarder que par un bout de la lorgnette. Mais prendre tous les paramètres en compte.

La poste française par exemple incite les citoyens français à faire des faux en écriture. Vécu en août et septembre 2012 en direct!!!

Je pourrai vous le relater plus tard. C'est assez inimaginable. Partout le même comportement. La parole donnée, la signature ? Elles n'ont AUCUNE valeur. On s'arrange, on contourne les lois et les règles. Sur quoi donc se baser pour faire "crédit" - mot qui vient du verbe latin "croire", "faire confiance" ?

Si la France respecte tout autant les traités internationaux qu'elle a signés, ils n'ont de valeur que celle du papier sur lequel ils sont signés. La parole donnée par écrit est immédiatement contournée, détournée, aliénée.

Je suis atterrée après avoir passé plus de deux mois à discuter avec les différentes administrations, hôpitaux, gestion de l'eau et de l'électricité, immobilier, etc...

C'est à hurler de voir à quel point la France est un pays soumis à ceux qui ont le pouvoir, financier, politique et "intellectuel-médiatique"... comme on le voit ici avec un démographe que l'on fait parler sur tout et n'importe quoi et dont on gobe la parole sans s'informer de ce qui est vraiment.

Les médias endorment la population et leur font croire que tout va bien à bord, c'est la faute aux autres si on a des problèmes...

Cet article et la plupart des commentaires vont dans le même sens.

Dommmage, Daniel Schneidermann... que vous jouiez ce même jeu...
il n'a pas imaginé une seconde, hollandreou, que s'il prenait des mesures vraiment de gauche, de relance par la demande plutôt que de courber l'échine devant lémarché, nous descendrions dans la rue pour le soutenir ?
Il n'a pas imaginé un scénario 1936, où les grèves furent festives, de soutien au Front Populaire ?
Ne confondons pas le gouvernement actuel de la RFA, la droite néolibérale dure, et les Allemands en général, qui sont
beaucoup moins coincés qu'on ne le pense.

Pour exemple cette définition du surendetté entendue récemment;
"Un surendetté, c'est quelqu’un qui a acheté quelque chose dont il n'a pas besoin avec de l'argent qu'il n'a pas afin de
parader devant quelqu’un qu'il n'aime pas."
Bonjour,
Peut etre avez vous lu cet article (sur le site CADTM) que j'ai trouvé très intéressant sous le lien en bas de page : Grèce-Allemagne : qui doit à qui ?
Par ailleurs il y a quand même un grand ménage à faire en Grèce, en particlier que tous les nantis paient leurs quote-parts (armateurs etc...)
Meilleures salutations.
roger (debrestmême)

http://cadtm.org/Grece-Allemagne-qui-doit-a-qui-1-L
C'est vrai, toute cette germanophobie, c'est une plaie dans notre société.

Ah ! Tous ces Allemands victimes de ratonnades, insultés dans la rue, rossés par les bons Français !!!!

Pas un jour sans que le FN ne conspue ce peuple considéré comme la lie de la terre.

La preuve la plus flagrante de ce racisme anti-allemand, ça a été quand cet aimable peuple a choisi Paris comme un lieu de divertissement privilégié, et s'est rendu en masse dans notre beau pays. Entre 1940 et 1945, je crois. Certains bons Français se sont permis de les descendre à vue, sans que ces gentils officiers SS et de la Gestapo, leur aient fait quoi que ce soit. Evidemment, ils torturaient leurs copains résistants et les déportaient, ainsi que les Juifs et autres niakwés, en masse, mais ce n'était pas contre eux. On ne peut pas comprendre la raison de tant de haine.
Si ce n'est pas une preuve de germanophobie primaire, ça ?
Même si évidemment, cette attitude regrettable n'était que le fait d'une minorité qu'on a eu le culot de considérer comme des héros lorsque dégoûtées par ce comportement, les innocentes victimes sont retournées chez elles, en Germanie, comme dirait ce facho de Sardou..

D'ailleurs, le point Godwin, c'est à cause des Germains,non ?

Bon ! Trêve de sarcasme !

C'est certainement l'Allemagne qui a la politique de son économie et de ses besoins monétaires qui bloque les autres pays pieds et poings liés avec l'euro, et qui peut l'imposer....
Mais pour céder, il faut être au moins deux. La pensée néo-libérale a tellement infesté l'idéologie européenne que les Allemands n'ont aucun besoin de persuader les gouvernements des autres pays pour adopter leurs points de vue.

Toutefois, c'est le gouvernement allemand et Merkel qu'il faut convaincre, parce qu'en plus d'être idéologique, c'est leur intérêt immédiat, l'euro fort et l'austérité... Sauf que ça va plomber tout le monde, et pour finir, dynamiter l'Allemagne, dans un processus où tous les pays sont solidairement responsables et dépendent étroitement les uns les autres parce que l'intégration européenne est déjà bien avancée.

Je pense quant à moi que les Allemands sont très avancés sur le plan écologique et humain et ont beaucoup de choses à nous apprendre sur ce plan. Lors des guerres yougoslaves, ils ont accueilli les réfugiés en masse avec beaucoup plus de facilité que les autres pays européens, y compris ceux, suivez mon regard, qui se prétendent celui des droits de l'homme. Mais ils ont une propension à marcher en rang qui quelquefois est gènante.
Pour penser ainsi, il faut certainement être victime d'un tropisme culturel trop français.
En fait je trouve que cette chronique éclaire la politique de Hollande : réduire le déficit à 3%, c'est sa méthode pour être sur un pied d'égalité avec l'Allemagne et montrer qu'ils ne peuvent donc plus tout décider tout seul en Europe. (D'ailleurs c'est ce qu'avait expliqué Karine Berger sur le plateau d'ASI pendant la campagne.)
Au cours d'une conférence de presse commune, jeudi 15 novembre, la chancelière allemande a souhaité "le plein succès" du pacte de compétitivité du gouvernement français. "Nous souhaitons une France Forte , tout comme la France souhaite une Allemagne forte pour que nous devenions une Europe forte", a-t-elle déclaré.
de toute façon, c'est pas Merkel qu'est à blâmer, car elle ne fait que ce pourquoi elle a été élu. elle agi dans l’intérêt de ses électeurs,

contrairement à notre président de gauche et tout les autres soc-dems d'Europe.
Les banques veulent encore du crédit. Elles veulent encore ramasser des intérêts sur la dette publique.

Quoi de plus logique ?
S'il existait un permis de voter comme il y a un permis de conduire, l'ami Freudqo aurait quelque part des problèmes.
Je suis choquée des pancartes qui assimilent l'Allemagne à son passé nazi, il me semble que le problème d'aujourd'hui est ailleurs et qu'il n'est pas allemand. Je suis choquée aussi que les journaux télévisés aient repris aussi complaisamment les pancartes évoquant ce thème: il y avait bien d'autres pancartes qui exprimaient tout à fait autre chose. Pour moi, cette insistance sur les assimilations aux nazis est un enfumage total, à la fois repoussoir pour ceux qui en sont choqués, et diversion pour ceux qui mordent à l'appât.

Il y a eu, par contre, cette très belle lettre écrite par des portugais, qui dit les choses très justement et très fortement.
Vive l'Allemagne, l'un des rares pays européens où l'espérance de vie des plus pauvres, ainsi que l'espérance de vie en bonne santé régressent.
Je ne comprends pas l'objet de la chronique. Je ne comprends pas comment, ni pourquoi, il ne faudrait pas parler de l'Allemagne. Je n'avais pas remarqué que les uns et les autres s'empêchaient de parler de l'Allemagne.

Je ne comprends pas pourquoi le m@tinaute a fait une recherche d'images avec: Merkel + nazi.

Parler de l'Allemagne équivaudrait à un point Godwin ?
Sincèrement, j'ai du louper un épisode.
Moi il me semble bien avoir entendu (entre autres) J.L. Mélenchon justement critiquer la mainmise de l'Allemagne sur l'Europe et sa politique économique... ainsi que le P.C. il me semble aussi...
Mais bon, il semblerait qu'ils parlent dans le désert, qu'ils soient aussi diabolisés que la famille Le Pen que certains essaient même de réhabiliter !!! (main'nant que Copé reprend tous leurs arguments)...
Quand j'entends les économistes "en vogue", je suis atterrée... Mieux vaut les économistes atterrés qui ne sont, eux, pas entendus !
Bonjour
"…si les peuples sont d'accord, si les banquiers sont d'accord, si Christine Lagarde est d'accord, si Hollande est d'accord pour reconnaître que l'austérité sans fin ne mène à rien,…"
Dite-moi Daniel, ne vous seriez vous pas laissé emporter par votre élan? Ou avez-vous vu Hollande renoncer à l'austérité ? Parlez-en aux allemands pauvres si c'est aussi temporaire qu'il le croit. Après l'austérité, il y a l'austérité.
Regarder vers l'Allemagne et discourir dessus, même en creux, c'est aussi s'exposer au danger de voir les conservateurs allemands dédouanés de leur immense responsabilité, au préjudice du peuple allemand dans son ensemble, de son génie, de son caractère etc. Bref, sales foutus boches.

Je vous propose de lire le petit billet posté par Étienne Haug sur la plate-forme Okeanews :
http://www.okeanews.fr/similitudes-article-invite-par-etienne-haug/
Il faut s'enregistrer pour y accéder, mais : premièrement c'est gratuit, deuxièmement AnneSoJacques y rôde régulièrement, donc bon...

Intéressante aussi, la contribution de Jacques Sapir sur cette même plate-forme :
http://www.okeanews.fr/grece-un-crime-se-commet-sous-nos-yeux-jacques-sapir/
Accusés : Troïka, FMI, BCE, UE (ces ensembles ce recoupent fortement). Le sombre vortex merkelien n'est même pas évoqué.

Et puisqu'on en est à commenter la montée d'un cliché, ou de celle de son "inexprimation", amusons-nous avec cet autre, bien exprimé celui-ci, en la personne d'Alex le Grec, que beaucoup d'entre vous doivent avoir croisé depuis hier soir :
https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=ehsxIjeRaME

Merci !

Alabergerie
https://alabergerie.wordpress.com/
Bonjour,

Je poste très peu mais n'y a-t-il que moi que cet édito choque un peu? C'est un sujet très sensible, après 3 guerres face à l'Allemagne, il y a en France aussi des substrats anti-germaniques, et si on peut critiquer une rigidité économique aujourd'hui, il faut le faire avec les formes sous peine de réveiller les vieux démons.
En clair, qu'est ce que fait là ce montage avec Merkel en Fuhrer??!!! En plus, on voit à peine la légende qui explique qu'il s'agit d'une requête google. C'est vraiment de mauvais goût et indigne d'ASI selon moi.
Un trou dans le raisonnement, un manque de références?
Un bon coup de E.Todd, et ça repart!
"Rendant hommage à l'esprit d'entreprise des Grecs et à son gouvernement pour le paquet de mesures drastiques qu'il vient d'adopter au parlement, M. Dallara a clot son discours en lançant "Nous sommes tous Grecs"."
En gros, Dallara félicite les dirigeants politiques grecs d'avoir su si bien étrangler leur peuple, et affirme sans complexe sa solidarité de millionnaire états-unien avec le chomeur hellène qu'il a très efficacement contribué à plonger dans la merde.
De toujours, l'Allemagne a la prédominance malhabile, elle abuse, c'est son tropisme, dès qu'elle a les bonnes cartes, elle en profite.
Mais tout de même, si elle était si maligne, elle verrait bien que se couper toutes les branches de croissance en Europe, c'est se tirer dans le pied, non ?

Voilà une chronique utile, mais perdure tout de même une énigme : à part pour l'échéance électorale à venir, pourquoi raisonner à si court terme ?

http://anthropia.blogg.org
Evidemment, tous ces Méluche de la 25ème heure ne sont en rien motivés par les manifs simultanées en Europe. L'odeur du goudron ? Mais non, tout de suite les mots qui fachent...
Et que penser d'un gouvernement qui ignore le parti qui raconte tout ça depuis des mois, des années ?
La grande absente de cette chronique, c'est la réforme de l'état grec, surtout.

Un peu facile de dire que tout le monde est d'accord, Mélenchon, Lagarde, Hollande, la finance, les manifestants et tutti quanti. Parce que le blocage se situerait plutôt là : entre les gens qui veulent juste qu'on remette de l'argent dans la machine grecque et repartir comme avant, et les gens qui voudraient bien que l'état grec ne se retrouve pas dans la même situation dans une trentaine d'années.

Et parler du refus de l'Allemagne de prêter à la Grèce et d'étaler ses remboursements sans parler du refus de la Grèce de se réformer, c'est un peu limité comme discours.
Une chronique très intéressante .Pourquoi ne pas inviter le ou la correspondant ( e) d'un média allemand qui pourrait analyser les options de l'Allemagne ?

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