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Alexia Daval, et les parleurs de rien

Daval ou Darmanin : pourquoi ce rien-ci, plutôt que ce rien-là ?

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Utiliser un fait divers pour masquer un conflit social ( celui des gardiens de prisons et celui du personnel des maison de retraitre) c'est une bonne recette qui marche toujours. Et en plus ça fait du bruit, de l'audience  tout bénéf pour les mé(...)

Idem sur une station de radio "sérieuse" comme France Inter où  cette même affaire Daval a fait hier  l'ouverture des journaux. 

Avant cela et durant deux  semaines France Inter -vous me pardonnerez l'expression- nous les brisait m(...)

Derniers commentaires

j'aime bien l'expression les parleurs de rien ...comment, par ailleurs nomme-t-on ceux qui utilisent sans vergogne les cadavres pour leur "business" ?

@ Julie Guilbault


Merci pour vos différentes explications qui interviennent au fil de l'eau et des discussions sur le site. 


Dans un souci de clarté, ne serait-il pas cohérent que tous ces petits cailloux soient rassemblés dans un fil unique, un joli parterre qui serait éventuellement positionné dans la "chronique" la vie du SITE.  ???  Afin que tous puisse y accéder, je ne suis pas certaine que tout le monde ait le courage de dérouler les réponses au regard des critiques des uns et des autres qui se développent un peu partout depuis la refonte ( toujours en fusion / voir confusion )-


Bien à vous,

Une ancienne procureure rappelle sans rire que le mari, dont on débat à l'antenne depuis des heures, et dont l'écran partagé diffuse non-stop des images en larmes, lors de l'enterrement de sa femme, est présumé innocent.


Euh, Daniel (vous permettez que je vous appelle Daniel ?), oui, il est présumé innocent, même s'il a avoué !! Pourquoi ce "sans rire" (qui, pour moi, laisse penser que ah ah, elle déconne l'ancienne proc', il est coupable le mec). Patrick Dils, vous connaissez ? (entre autres exemples)

Bruanne,


Je réponds ici sur vos questionnements quant au système de vote pour que cela profite à tous.


Voici plus en détails le fonctionnement des votes et les raisons de nos choix.


Nous préférons offrir moins de contenus gratuits, mais de façon lisible, stable et pérenne.

Le choix de la semaine de 2 contenus gratuits par nos abonné.e.s à date et heure fixe devient un contrat de lecture plus clair, y compris pour les non abonné.e.s. cela créé un genre de rendez-vous. Le calcul des votes va normalement se faire le jeudi à midi (et pas le vendredi comme je l'avais annoncé dans un autre fil) à partir de la semaine prochaine.


Un seuil de voix à atteindre existe toujours. Si ce seuil n'est pas atteint par au moins 2 publications sur une période de 7 jours, alors une seule passera en gratuit (c'est pourquoi voter pour pleins de contenus n'annule pas forcément vos votes...). Les émissions ont un seuil plus important à atteindre que les autres types d'articles.


Avant, c'était chaque jour que les gratuits étaient calculés, mais les contenus ne restaient gratuits que 24h pour ensuite repasser en payant. Ce qui est un signal trouble, pour le partage social, pour le référencement, pour les utilisateurs... Idéalement, une publication ne doit pas rétrograder du gratuit vers le payant, son statut doit être clair et lisible.


De plus, avant, pour accéder aux contenus gratuits élus par les abonné.e.s, cela nécessitait en fait de s'inscrire sur le site (donner son e-mail) ce qui n'est plus le cas aujourd'hui. Ce qui est gratuit, est accessible sans contrepartie, et le reste.


Pour info, les brèves sont également gratuites (anciennement vite dit) et le Matinaute de Daniel Schneidermann l'est aussi par défaut. Les articles gratuits par défaut ne sont pas votables. Les articles élus gratuits ne sont plus votables non plus.


Concernant les publications récentes proches de l'élection (qui ont un temps d'exposition moins important vous disiez), si l'une d'entre elles reçoit un si grand enthousiasme, elle passera de toute façon la semaine suivante ;)

Salutaire remise en place des parleurs de rien, mais qui n'a rien de nouveau, hélas, et ne changera rien, re-hélas.


J'aurais préféré que cette dénonciation ne prenne qu'un paragraphe de la chronique du matinaute, puis qu'il nous renvoie vers ses autres confrères, ceux qui ont fait des choix plus compréhensibles de priorités, et nous offre une revue de presse des médias qui ont parlé de la grève dans les EHPAD par exemple. Même s'il n'y en a qu'un !

Peut-être aurions-nous cliqué sur les liens, aurions-nous ainsi d'une part, appris des choses intéressantes sur le monde dans lequel on vit et aussi soutenu ceux qui font un vrai boulot ( les employés des EHPAD et les journalistes qui font d'autres choix que le voyeurisme putaclic). J ene clique plus jaamis sur les liens BFM et Hanouna : je ne les regarde pas "en vrai", c'est pas pour les voir ici.


Si j'en crois mes petites observations ( non garanties), il y a eu hier, après la  chronique du matinaute d'hierconsacrée au travail de Gaspard Glanz, un des invités de l'émission de vendredi dernier,   et de son agence Taranis News  , une petite vague de soutiens financiers à son travail ( visible si on observe les dates de dons et des commentaires sur son Tipee où il ne faut pas hésiter à aller le soutenir si on peut.) Si mes observations sont bonnes, il ne serait pas impossible que sur la journée d'hier quelques 400 ou 500 euros aient été collectés par Taranis News suite à cet article, c'est pas mal, non ? Pas de quoi vivre bien longtemps, mais c'est déjà ça.


De plus en plus, c'est cela AUSSI que j'attends d'Arrêts sur images : certes, une dénonciation de ce qui ne va pas dans les médias, mais aussi une mise en avant de ceux qui font du bon boulot, ou au moins essaient de le faire. Et il y en a ! S'il vous plait, orientez-nous vers eux plutôt qu'en direct vers Ruth Elkrieff qui ne sait rien sur un meurtre en famille. Ou alors, pour nous parler de ça, concoctez-nous un article long, sur le long terme, avec une vraie analyse dedans. Arr^tez SVP de suivre le ryhtme imposé par les mauvais, même si c'est pour les dénoncer.


Arrêt sur images pourrait ne pas être seulement le "boeuf carottes" des médias, il pourrait aussi mettre en avant des initiatives remarquables,. Vous le faites parfois,comme hier, mais trop peu souvent à mes yeux.


J'aimerais trouver ici des interviews de chef de rédac qui expliquent pourquoi ils mettent un autre sujet  en avant : dénichez les bons, expliquez pourquoi ils ont tant de mal à passer sur le devant de la scène : rien que parler d'eux, ça les aiderait à augmenter leur visibilité et ça nous aiderait à trouver d'autres sources d'information.

Pourquoi ne pas décrypter AUSSI pourquoi le parcours de ceux qui bossent bien est si compliqué pour arriver jusqu'à leurs lecteurs/auditeurs/internautes ?

Je commence à avoir de plus en plus besoin qu'on me parle des trains qui arrivent à l'heure. Pas pour me bercer d'illusions sur le fait que tout irait bien, mais pour avoir aussi en tête l'idée que ça peut arriver, donc qu'on a raison de vouloir que ça arrive.

Je ne regarde pas BFM, et je n'ai pas envie de payer pour que sur un site techniquement mal foutu comme tout on me dise que c'est du vent : je le sais déjà et c'est pour ça que je ne regarde pas.

Je ne suis pas sur twitter, et je n'ai pas envie de payer qu'un site qui a saboté son plus bel outil de lien avec (et entre) ses abonnés on m'explique l'importance  et le danger des réseaux sociaux.


Je suis incroyablement ( pathologiquement ?) attachée à Arrêt sur images, mais vraiment y'a des trucs qui ne vont plus., malgré tout ce qui continue à aller très bien.


En attendant, Mathieu Gallet est viré. Il a déjà coûté 300 et quelques milliers d'euros au contribuable en indemnités versées à Daniel Mermet. Comment il disait déjà ? Ah oui : "that's life !" (apparemment ce crétin ne sait pas que les Anglais disent "c'est la vie", in French in the text). Bon débarras !

Ah si seulement ça pouvait améliorer le traitement de l'info, et notamment économique, sur les ondes de Radio France... http://www.acrimed.org/L-eco-de-France-Info-les-patrons-comme-a-la

En plus de "donner une bonne image de la justice" que je soupçonne BFM de ne pas avoir forcément provoquée, je dirais aussi "donner une bonne image de la police" et comme dans les séries policières finir par confondre le coupable, qui après un suspense digne d'un scénario de feuilleton télé, finit par démontrer que le crime ne paie pas, que celui qui peut-être s'est cru plus intelligent que les enquêteurs et qui aurait tant trompé son monde et fait pleurer dans les chaumières est maintenant du mauvais côté de la présomption d'innocence.


Il y a tout ce qu'il faut dans ce scénario coco: de quoi faire parler de l'insécurité des joggeuses qu'un Eric Ciotti de service ne manquerait pas de commenter, du mystère avec une disparition puis la découverte d'un corps, de l'émotion avec les larmes du mari et la mobilisation d'un village, du rebondissement avec l'arrestation du même et des aveux qui démontrent le travail acharné et méthodique de la police, de la bonne justice et de la bonne conférence de presse.


Finalement BFM ne s'en remet pas de ne pas diffuser de séries télé, quand elle en trouve un épisode en fait divers, elle l'étale sur la journée, façon culture sur une tartine. 

Mais qui est obligé de regarder BFM, hors petit déjeuner à l'hôtel ou matinaute de service?

Des journalistes, les journalistes, certains journalistes veulent organiser une marche blanche de stylos, papiers, crayons, micros, caméras, expert.e.s afin de réclamer, enfin et contre tout tentative de détournement possible, la liberté tant recherchée au travers des siècles et des siècles amen...de pourvoir dire tout et n'importe quoi surtout  quand on ne sait rien. Cette liberté tant chérie est absolument nécessaire à la survie d'une profession qui se noie, qui se suicide en se jetant du rez de chaussée de l'immeuble où toutes les caméras ont été convoquées...


Nous vivons une époque formidable où nous glissons sur notre propre vomi.  MERDE!!!

Pas vraiment de commentaire en fait sinon pour regretter dans la nouvelle formule du site l'absence de la touche "recommander cet article" qui permettait remettre en avant tel pu tel contenu. 

Parce qu'ici, encore une fois, Daniel court vole et nous venge à la manière d'un justicier (pas masqué pour le coup) tant une rage (salutaire ?) nous envahit elle à la vue de ce traitement de l'information sans que nous puissions rien faire d'autre que de hurler stérilement  devant des images. ; ou bien de se déchainer sur des forums même si une longue pratique peut facilement user les meilleures volontés...

En décalage avec le thème de la chronique, je voudrais exprimer mon bonheur (je tiens à ce mot) de voir une femme (procureure, donc) qui est vieille et belle à la fois, loin des stéréotypes vues à satiété, sobre et séduisante par son intelligence. J'espère que cela se multipliera partout sur tous les medias. Signé, une vieille femme de 65 ans.

ps : désolée pour mon message précédent, je me suis trompée de manip.

j'ai envoyé un commentaire, je ne le vois pas

Je suis (enfin) en train de terminer le livre de Laurence Lacour sur l'affaire Grégory, et je suis stupéfait de voir que le comportement des journalistes d'information "immédiate" n'a finalement pas évolué face à de tels faits divers. Alors que la justice, me semble-t-il, a vraiment fourni des efforts pour être irréprochable.

Mme Daval, c'était "la joggeuse". Si ce crime a été médiatisé, c'est parce la victime était présentée comme agressée et tuée pendant qu'elle courait.
Des courses de solidarité ont été organisées partout en France. Il doit y avoir un certain malaise parmi les participants. Si on avait su à l'origine qu'il s'agissait d'un "banal" crime conjugal, combien de "runners" se seraient mobilisés?

Idem sur une station de radio "sérieuse" comme France Inter où  cette même affaire Daval a fait hier  l'ouverture des journaux. 

Avant cela et durant deux  semaines France Inter -vous me pardonnerez l'expression- nous les brisait menu en ouvrant systématiquement leur journal par l'Open d'Australie, et en direct de Melbourne svp, grâce à leur envoyé spécial. 

Conclusion face à cette enfumage des cerveaux dont, consciemment ou pas, les journalistes se font les sales complices: Mort aux cons et vive Lemedia!

Le dénouement très triste de cette affaire si j'en crois ce qu'on me rabache depuis ce matin sur France In-ter-fo aura l'avantage que BFMTV et consœurs ne pourront pas la ressortir périodiquement comme l'Affaire Gregory.


Les experts vont être désœuvrés

Merci Daniel pour cet article qui résume bien ma pensée (et ma rage devant ce que l'on peut lire sur cette affaire) Je me suis permise de le déposer sur mon mur histoire de faire réfléchir tous les "procureurs avisés" du net mais je doute que ça les fasse douter une minute de leurs conclusions !

Merci pour cette chronique. Il y a les parleurs de rien, et il y a aussi le dispositif médiatique qui donne en direct la parole au meurtrier présumé lors de la marche blanche. Bien sûr, on ne pouvait pas savoir à l'époque la tournure des événements. Mais en braquant les caméras en direct sur une petite société frappée par la mort, on ne pouvait pas exclure, en donnant la parole aux passants, en filmant les familles éplorées, que l'un d'entre eux soit le responsable. Et il aurait fallu en mesurer le risque. Je trouve qu'il faudrait prononcer la phrase suivante à voix haute plusieurs fois et y réfléchir : "Parmi les hauts faits des chaines d'information continue en 2017, il y a la tribune qu'elles ont offerte en direct à un probable meurtrier". Ce n'est pas anodin car ce n'est pas simplement quelque chose qu'elles ont transmis, c'est aussi et surtout quelque chose qu'elles ont produit.  Elles ont offert à la société la parole en direct d'un probable meurtrier. La société ne lui avait rien demandé. Mais elle l'a laissé faire, aussi : on n'en serait peut-être pas là si l'information continue n'était pas devenue aussi banale que l'air qu'on respire. Le mensonge en direct, cette deuxième mort infligée, on pourrait vivre sans. Or, nous vivons désormais avec, et nous l'acceptons.




Le quart d'heure de célébrité, double dans ce cas après les aveux, et multiplié par le fait que la personne est devenue "célèbre" grâce qu premier quart d'heure.

L'info continue gagne à tous les coups: la première fois en montant en épingle et en faisant de l'émotion sur un fait divers, qu'il soit meurtre de joggeuse ou drame familial, la deuxième fois en ressortant le sujet rendu célèbre la première fois pour en faire un rebondissement croustillant.

C'est sûr que c'est plus facile d'aller à une conf de presse du procureur que dans les plantations d'hévéa ou de cacao, et "Alexia Daval" ça fait du clic immédiat parce que les gens ont entendu parler, le bruit engendre le bruit, même et surtout à partir de rien.

Des avocats et des deputés qui prfére aller parler a la TV plutot que devant les instances legal... Une hiérachisation de l'info qui laisse perplexe. Mélangez les deux ensemble et vous ne vous demandez plus pourquoi les grandes puissances financière font main basse sur les medias.

Utiliser un fait divers pour masquer un conflit social ( celui des gardiens de prisons et celui du personnel des maison de retraitre) c'est une bonne recette qui marche toujours. Et en plus ça fait du bruit, de l'audience  tout bénéf pour les médias classiques.

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