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Commentaires

Accoyer, pour remplacer Morano

On parle toujours de Morano.

Derniers commentaires

Nous avons perdu notre triple A consolons nous! Il y a toujours une triple buse au perchoir
Je reste toujours perplexe devant des "analyses" qui ne retiennent, dans les petites phrases des politiciens, QUE les aspects "mots qui dépassent la pensée", "opération de com pour buzzer et occuper l'espace médiatique", "pour détourner l'attention des affaires", etc.
Ce style "Canard Enchaîné" qui montre le personnel politique comme autant de guignols qui est la doxa de tous les merdias.

La bande au nain serait "aux abois" et ne saurait répondre qu'en essayant de "faire monter la mayonnaise" de la peur.

Je ne dis que cela est faux mais que ça me semble extrêmement réducteur. À part quelques connivences et larbinage des chiens de garde tellement avérés que leur déni relève de la pathologie mentale, le fait qu'il n'y ait jamais (si quelqu'un peut me détromper...) d'analyse un peu plus complexe reliant l'ensemble des faits entre eux.

La propagande politicienne et médiatique joue sur TOUS les tableaux. Ce qui ne veut pas dire qu'elle ne se plante pas parfois mais qu'elle sait jouer (manipuler) de ses supposés plantages.

Je ne peux penser, très rationnellement, que les dizaines (évaluation volontairement ridiculement basse mais qui va enquêter sur ces multiples lieux où se fabriquent la propagande (hormis les trop rares Pierre Carles, Denis Robert, François Rufin, Pierre Balbastre...)? Que les "complotistes" et leurs frères "anti" passent leur chemin: je n'évoque pas là de brumeux stay behind ou quelques laboratoires secrets souterrainement dissimulés, mais des intellectuels, tâcherons du brain storming ou BHLs grassement entretenus) de « cerveaux » (non, je n'insulte pas N. Morano!) des cabinets conseils mobilisés pour cette propagande et dotés des moyens illimités de l'État pour observer, analyser, décortiquer les moindres clignements d'œil de la société et formés à connaître toutes les ruses du pouvoir et de ses contestataires, ne font autre chose que réagir à la dernière initiative des opposants ou pondre la formule cinglante. Certes ils le font, mais pas que.

Comment ne pas relier les barbouzeries de la police des polices avec l'écrémage des corps de la répression (DGSE, CRS, anti-émeutes, BAC, polices privées, etc., aux stratégies et à l'armement hyper sophistiqués) ne gardant que des mercenaires nazis (y a t-il un autre mot pour caractériser ces exfiltrés des milices d'extrême droite) à la sauvagerie décuplée et "protégés" par un arsenal législatif délirant et auto absolvant, mais surtout par des juges aux ordres. Avec le placement à tous les postes stratégiques de l'administration d'afidés sarkozystes. Avec la mise en place accélérée des technologies hyper pointues (satellites, caméras au zoom millimétré, infra rouges, écoutes, informatique...) de surveillance, dont on nous dit si peu, de tout le territoire visant le contrôle des « ennemis de l'intérieur ». Les intérêts des financiers/banquiers (mais est-ce comme cela qu'ils faut les désigner pour dire ce qu'ils sont?) qui ne cachent même plus leur main mise sur les gouvernements et la mise en œuvre accélérée elle aussi des mesures libérales les plus mortifères pour les peuples préparées depuis longtemps. Le plan vigipirate et les mesures d'exceptions (couvre-feu pour les mineurs, avons-nous déjà oublié?) Et j'en omets... des moins visibles mais plus décisives encore.

Le prisme des agitations médiatiques ne sert pas à « masquer » cela. Qui va y voir, et s'il y en a, qui en reviennent? Cette agitation remplit sa fonction qui est un des éléments de cette chape de plomb totalitaire qui se met en place depuis des lustres mais s'accélère parce que la restructuration capitaliste arrive au cap des enjeux de ce que nous appelons, anônant bêtement les éléments de langage de la propagande, la « mondialisation », mais qui n'est que le nom de cette nouvelle étape de la soumission des peuples par l'ordre « austéritaire » (Mélenchon) à la nouvelle organisation des intérêts claniques des capitalistes.

La stratégie de la manipulation au niveau médiatique qui nous occupe tant (qui n'est que l'expression de l'industrie de la propagande, des « relations publiques » au sens de Bernays) utilise aussi bien des bombes éclairantes (aveuglantes) que des pétards mouillés. Les « réflexes » des « acteurs » de cette industrie formés dans les cercles où s'échangent les éléments de langage libéraux entre initiés suffisent à en multiplier l'impact. Mais ces armes de guerre sont à facettes multiples.

L'exemple du « mot » d'Accoyer me paraît mettre en visibilité, pour qui veut relier tous les champs de l'exercice du pouvoir d'État, ces multiples facettes. On peut en effet l'interpréter (ou permettre l'interprétation par un des larbins de service, mais point n'est besoin de lui mettre un pistolet sur la tempe pour cela) comme « n'êtes-vous pas allé trop loin? » (trop loin dans quoi?). Ou comme « le café du matin », noir ou au lait selon les goûts. Comme « les excès d'une bande aux abois » qui ne maîtrise plus ses réactions acculée qu'elle serait par le risque de perdre les élections et les fauteuils pour le clan. Voire comme d'une « stratégie de la peur » amenant le peuple inquiet à plébisciter le « sauveur ». Tout cela, d'après moi, fait partie du menu de la nouvelle année.

Mais pourquoi évacuer une autre possibilité qui serait une préparation sinueuse mais établie comme plan B ou C ou en dernier ressort d'un coup d'État de la droite dure (mais est-ce le nom qui dit ce qu'ils sont?) nécessaire, cette "droite",  pour mater les peuples incompréhensifs? La « stratégie du chaos » a bien déjà produit ces coups d'État (soft pour qui ne veut pas voir la répression féroce qui l'accompagne) en Grèce, en Italie, dans les pays de l'Est, à la "communauté" européenne officine des banquiers. Pourquoi refuser cette hypothèse passant par la bombe-sonde de ce vil Accoyer? Parler de « guerre », de « bombe atomique » (Boutin), n'est jamais neutre. Elle familiarise avec sa possibilité. Inverser l'accusation de fauteur de guerre est une vieille ficelle. Et la formulation d'Accoyer est très subtile. Pour prévenir « les conséquences économiques et sociales (qui) pourraient être comparables à celles provoquées par une guerre » ne faut-il pas un pouvoir fort qui nous en protégera au prix de l'élimination des ennemis de la Nation. « Faire la guerre à la guerre », n'est-ce pas le slogan de tous les prédateurs? Les mesures d'exception sont prêtes. Une « inflammation » des « banlieues » est toujours à craindre. Une "malformation cardiaque" peut suffire à mettre le feu.

« La colère des gens est à son comble », dit Mélenchon, « la révolte gronde ». En bon connaisseur des conséquences des émeutes populaires et de ses pyromanes cagoulés pour masquer leur appartenance inavouable, il sait qu'elles sont toujours le prétexte à l'établissement des pouvoirs. Ce n'est pas la classe politique qu'il prévient là. Il sait qu'elle sait. C'est nous. Mais pourrait-il l'énoncer
ainsi que je viens de le faire sans être disqualifié immédiatement par les chiens de garde? Déjà, lorsqu'il prévient du risque (pour inciter à passer par les urnes selon son parti-pris républicain), c'est lui qu'on accuse de fomenter la guerre civile, de pousser au crime.

Peut-être la conscience de ce qui se prépare (et que ceux qui pensent qu'une « bonne guerre » comme dirait Hegel pourrait nous sortir de la panade prennent le temps de réfléchir à qui en paie le prix) pourrait-elle nous aider, ne serait-ce que sur ce forum, à ne pas relayer interminablement les interprétations que le pouvoir nous propose en augmentant le bruit qui couvre la voix de ceux qui essaient de nous alerter.

Et que ceux qui penserait que ce commentaire est une propagande mélenchonienne déguisée aillent se faire foutre.
Quand DS parle de la justice "ici bas", il veut bien parler de la justice telle qu'elle est pratiquée sur les forums de son site, c'est ça ?


Non, j'ai pas bien compris ?
ET bravo à Daniel pour le choix du polyptique de Beaune avec à la droite de Dieu les élus,ceux qui passeront l'éternité dans un paradis .A sa gauche,les damnés,ceux qui iront brûler en enfer.A sa droite,l'UMP et ses fidèles A sa gauche,tous ceux qui le rejettent. La punition sera terrible.Et Dieu dans tout ça ? Non ce n'est pas possible...ne me dites pas...
Cher Daniel Schneidermann,

Savez-vous qu'on peut ne pas aimer Sarkozy, Accoyer, Guéant et consort, être favorable à "un peu de justice ici-bas", et même lire avec plaisir @rrêt sur Images auquel on est abonné, sans forcément penser que supprimer ou même moduler le quotient familial soit une mesure "juste". Je n'ai aucune envie d'entrer dans un débat ici (alors qu'il y a beaucoup d'arguments en faveur de cette thèse, et que les choses sont sur ce point un peu plus compliqué que ce que vous en dites), mais comme je sais que vous lisez soigneusement ce forum (sans avoir d'ailleurs vous même l'envie d'y participer, car vous avez aussi, comme moi, d'autres choses à faire), je pense utile de le signaler. On a l'impression (et ceci n'est pas uniquement dû aux élucubrations de l'UMP) de revenir à la lutte des classes qui dominait le débat en 1981... Les bons d'un côté, les méchants de l'autre, c'est un peu simpliste, tout de même.

Bien cordialement à vous.
Dans les "Les dix stratégies de manipulation de masses" de Noam Chomsky
1/ La stratégie de la distraction
Élément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes. La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s’intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l’économie, de la psychologie, de la neurobiologie, et de la cybernétique. « Garder l’attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser; de retour à la ferme avec les autres animaux. » Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »
2/ ...
Sarko , Bayrou , Accoyer , ....etc....etc....tous unis pour le meme combat LE CAPITALISME ( dur , à visage humain ,...de la sémantique sans plus ) , mais non avoué : le maintient des PRIVILEGES , la lutte des classes n'éxiste plus ?
Bonjour
Y-en-a-marre, encore un sujet sur la sortie des "nouveaux chiens de garde", vous n'avez pas autre chose en magasin ?
"Ce débat resuscite la vieille, la très vieille ligne de partage, entre ceux qui demandent un peu de justice ici-bas, et ceux qui estiment que la chose, somme toute, peut bien attendre le jugement dernier." Juste pour vous dire que je trouve celà très joliment écrit.
Ceci dit je vais faire un hors sujet: aujourd'hui l'AFP nous démontre son professionalisme et se fait plein d'amis.
Bonne journée.
Bien sûr à quoi yé a dépassé les bornes ou plutôt ses paroles ont dépassées sa pensée ! ... ou l'inverse ? .... j' avoue m' y perdre un peu ! ... Résumons monsieur à quoi yé nous alerte après toute le bande ump sur les conséquences qu'il y aurait à voter pour une autre formation politique que la leur, vu sous cet angle, qui pourrait leur donner ? Si après cela les Français restent encore indécis l'on se demande que pourra bien dire de plus cette droite qui veut à tout prix nous éviter et la guerre, j'espère pas nucléaire ? et le front national ? ...
"Ce matin (France Iner 7/9), on a vu Bayrou s’opposer à la redéfinition du quotient familial avec d’étranges arguments. Déclarant notamment que c’est à l’impôt de rétablir la justice fiscale. Comme si le quotient en question n’était pas précisément une mesure fiscale. Une fois de plus le mot de Mitterrand sonne toujours aussi juste : « Le Centre n’est ni de gauche, ni de gauche. »"

Conclusion d'une contribution de Y. Simon : Bayrou nous la baille belle
Je trouve que votre chronique, même si elle est enlevée, est un peu chargée.
Je crois qu'Accoyer a laissé entendre qu'avec les socialos, ce serait la ruine, mais à demi-mot.

Je sais que c'est de bonne guerre pour les socialistes d'accentuer les propos de la droite, de s'en offusquer ou d'en faire rire, vues les circonstances. La tactique a admirablement marché pour la déclaration d'Estrosi à propos du Fouquet's (gros éclats de rire au Petit Journal hier soir).

Mais ne tombez pas dans le panneau.
Le problème de ces histoires de seuil "psychologiquement" assez bas (4000 euros par ex., c'est certes le seuil des 5% des salaires les plus hauts, mais cela reste très concevable pour quelqu'un qui en gagne 2000... Rien à voir avec le salaire d'un PDG, d'un footballeur ou même d'un ministre), c'est que cela "stresse" la classe moyenne qui estime qu'elle "pourrait être touchée" à moyen-court terme.

Or, il est bien connu (manuel de sciences politiques) qu'une façon classique pour la droite de gagner une élection est de découpler les classes moyennes des classes populaires sur le thème des impôts notamment mais aussi des "injustices contre ceux qui se lèvent tôt"... Voyez la récente campagne de promo de Laurent Wauquiez sur ces thématiques.

Déjà en janvier 2007, la déclaration de Hollande sur les 4000 Euros avait bien contribué à plomber Ségolène Royal... Espérons que, cette fois, les effets seront plus limités... Mais je suis inquiet: le camp Hollande ne paraît pas très bon tacticien.
"La guerre est la poursuite de la politique par d'autres moyens" selon Clausewitz: "plus violents" ainsi que Lénine l'annota. Accoyer nous rappelle aujourd'hui que la "réciproque", sinon l'antécédente, est aussi, d'abord, vraie: la politique est la poursuite de la guerre par d'autres moyens. Mais comment l'annoter: les moyens en sont-ils "plus cléments", "plus intelligents" ou "autrement violents": autrement, parce que la ruse et la cruauté s'y exercent symboliquement ? Quoiqu'il en soit, l'actuel débat démontre qu'en politique on ne saurait rassembler sans cliver: c'en est même là le b-a: ba. Ordinairement dénié il est vrai...
Tout en haut,il y a le chef suprême qui,depuis son QG a déclaré la guerre à la moitié de ses "chers compatriotes".
Au-dessous,ily a l'adjudant-chef qui a dévoilé la stratégie de reconquête,le massacre à la tronçonneuse...une dose de diplomatie...une dose d'humanité,une dose de civisme dans un bain de démocratie...
Tout en bas,le deuxième classe s'est tout à coup senti pousser des ailes...et,du haut de son perchoir,il s'est égosillé,proférant l'anathème.
Alors voici mon message,pour lui et les autres:
1;Votre poste fut occupé par Monsieur Jean-Louis Debré.Un homme digne qui sut respecter l'opposition. C'était autrefois!
2La république française est une démocatie.Le pouvoir ne peut y être confisqué comme il le fut depuis 5 ans par une secte au service d'une aristocratie d'argent.
3C'est le peuple qui dira son choix et dans l'hypothèse d'une défaite méritée vous n'aurez plus qu'à vous éloigner en assumant le bilan catastrophique de votre action depuis 10 ans.
L'état du pays aujourd'hui est le résultat de la politique menée par la DROITE.Et le cri d'espoir est : DEGAGEZ!
Morano, Bachelot... Maintenant Accoyer... Avant, ces personnages m'étaient antipathiques car d'une crasse politique sans nom, mais à les entendre depuis, ça me détend, j'avoue qu'ils me font rire tellement c'est de la grosse farce!

Du pain et des jeux, voilà. Le peuple ne demande que ça!
ça tombe pile poil : je recherchais un passage de "l'immortalité" de Kundera qui s'applique parfaitement à la Morano :

c'est l'histoire d'un avocat à qui un inconnu remet un diplôme dans un tube en carton en lui demandant de l'ouvrir devant lui.

ce diplôme fort bien calligraphié portait l'inscription :"Bernard est promu âne intégral".

Y a pas à dire, aujourd'hui Nadine et Bernard méritent tous deux cette promotion.
La question du quotient familial est a rapprocher d'une autre phrase de Hollande lors de la précédente présidentielle : " au dessus de 4000€ [brut ? net? ndlr] par mois on est riche" cette phrase avait soulevé un tollé à droite et une gêne importante au PS.
Hollande est intéressant car il est le seul à, timidement, donner un seuil au delà duquel il estime que l'on doit participer plus fortement au budget de l'Etat.
A droite on est dans le déni total, estimant qu'a 4000€ net par mois on est un français moyen (alors que dans le faits on gagne plus que 95% de la population) et plus à gauche on ne parle que des ultra riches (grands patrons, bettencourt, traders) ce qui est simple car ils sont peu nombreux, et représentent une classe tellement détachée du reste de la population que personne ne se sent réellement visé.

Alors que les faits sont têtus quand on gagne autour de 4000€ net par mois, l'état devient une nounou généreuse (je parle en connaissance de cause), il continu de vous verser des allocs, vous avez le quotient familial, vous avez les moyens d'employer femme de mènage et jardinier et l'état en paye la moitié, vous avez les moyens de faire des travaux importants (isolation chauffage) et l'état en paye la moitié et vous donnerez du capital à vos mômes net d'impôts.

Donc oser dire que l'on va taxer cette couche de la population est courageux, même si c'est fait avec des pincettes
//je dirais que ce débat ressuscite (j’ai corrigé, DS !) la vieille, la très vieille ligne de partage, entre ceux qui demandent un peu de justice ici-bas, et ceux qui estiment que la chose, somme toute, peut bien attendre le jugement dernier.//

Et comme le Jugement dernier n’existe pas, et comme Fromage Toumou existe à peine plus, et comme Petit Nico fera alliance avec la Grande Marine, les partageux peuvent se la mettre sur l’oreille.
Pardon, mais non, Bayrou n'a pas dit les choses comme ça du tout. Je sais bien qu'ici défendre quelqu'un comme Bayrou, avec lequel je suis en désaccord sur la question, risque de mener rapidement au point Godwin. Mais toutefois, Bayrou a présenté de façon relativement argumenté un point de vue dont on pourrait, gros mot comme vous aimez tellement Daniel, "débattre". Il n'est pas arrivé comme un responsable UMP affirmant que le but des socialistes étaient de faire chuter la natalité. Il a expliqué pourquoi il pensait que c'était injuste, par certains, hop là gros mot, "principes". Et il a expliqué pourquoi, selon lui, permettre à des parents aisés de conserver les même niveaux de revenus avec ou sans enfants, la même position sociale, était une bonne chose pour la natalité. Ne pourrait-on pas discuter de ce genre de choses plutôt que de sombrer dans la caricature ?

Je trouve assez gonflé, pour un site qui prétend élever le débat publique, qui prétend ne pas avoir peur des gros mots, de présenter le point de vue de quelqu'un qui fait l'effort d'argumenter, de façon aussi réductrice. Pour ceux qui doutent que votre volonté soit de voir réapparaître les débats d'idées, mais que celle-ci soit plutôt d'exprimer un soutien à une certaine partie du paysage politique, le message peut sembler assez clair…
"Si j'étais taquin, et que je voulais animer un peu nos forums, je dirais que ce débat resuscite la vieille, la très vieille ligne de partage, entre ceux qui demandent un peu de justice ici-bas, et ceux qui estiment que la chose, somme toute, peut bien attendre le jugement dernier.": DS.

Aucune taquinerie là-dedans, c'est bien cela qui est en jeu, mais que bien souvent, caché sous des couches de débats dits pragmatiques, on ne perçoit plus aussi nettement. Au moins, à la lumière de cette question, les polarités se font jour et le clivage idéologique, pas seulement économique, mais éthique, se révèle pleinement.
Tant mieux.

yG
...
Vu que ça fait 5 ans que je me considère sous occupation, la guerre peut être une délivrance...
Ils sont grotesques.
Pourquoi les reprendre systématiquement ? Ca va durer jusqu'en mars ?
[quote=D. Schneidermann]Si j'étais taquin, et que je voulais animer un peu nos forums, je dirais que ce débat resuscite la vieille, la très vieille ligne de partage, entre ceux qui demandent un peu de justice ici-bas, et ceux qui estiment que la chose, somme toute, peut bien attendre le jugement dernier.

Et donc c'est vous, Daniel Schneidermann, qui décidez où se situe exactement cette ligne de partage? Si vous êtes le seul détenteur de cette grande Vérité qu'est la justice, voilà qui décuple encore la valeur de mon abonnement à ASI!

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