"Connu de la police", mais encore ?
De l'inintérêt d'une formule tout faite
Un jeune adepte des rodéos sur des parkings en campagne se retrouve au poste après avoir blessé un vagabond dans une bagarre. Ailleurs, un caïd du même âge, 17 ans, versé dans des trafics mais toujours relâché faute de preuves suffisantes, est mis en garde à vue, cette fois après un coup de feu, dans un commissariat de banlieue parisienne. Leur point commun ? Ils sont "connus de la police". C'est ainsi qu'on les qualifiera, ici dans un journal local, là sur une chaîne d'info en continu.
Mais qu'est-ce que ça dit des faits, si on n'a pas les détails? À part que cela charge la personne en cause ? Le lecteur, l'auditeur comprend qu'il y a une récidive, que le mis en cause est déjà du mauvais côté de la force. Éventuellement, à force d'ent...
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