Et enfin, le 22 avril 2027...
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Et enfin, le 22 avril 2027...

Le 22 avril 2027, quelques jours avant le terme de son second quinquennat, Emmanuel Macron, en faisant brouiller tous leurs comptes sur les réseaux, dissolvait enfin l'Assemblée, le Sénat, et le Conseil constitutionnel. Dans la foulée, il annonçait la tenue d'un plebiscite, numérique bien entendu, sur le rétablissement de la monarchie en France. 

A vrai dire, le nouveau souverain avait préparé l'opinion depuis bien avant le début de son premier mandat, déclarant que la France n'avait jamais profondément souhaité la mort du Roi, lequel avait laissé une place vide. Une deuxième étape décisive fut marquée lors du premier anniversaire de ce premier mandat, par un grand article du Monde dans lequel pour la première fois devant des journalistes, son porte-parole revendiquait pour celui qui n'était alors que le président le statut de roi thaumaturge. L'indifférence générale des Français, alors profondément divisés entre adeptes des différents ponts du mois de mai, pouvait facilement être analysée comme un signe avant-coureur que les esprits étaient prêts.

La répudiation, en 2024, de Brigitte Macron -installée depuis lors au château de la Malmaison, dans la banlieue parisienne- et le mariage en grande pompe du président avec Arabella Trump, fille de la présidente Ivanka Trump, alors âgée de treize ans, ne pouvait laisser aucun doute, aussi bien sur son désir de contracter des alliances puissantes, que de fonder une dynastie solide.  Du reste, la cérémonie fut magnifique. Le Allejuhah, entonné a capella à Notre-Dame de Paris, par la chanteuse Mennel Ibtissem, acheva de convaincre du désir présidentiel de réconcilier tous ses peuples, et c'est avec joie que des millions de salariés et de retraités français participèrent à la souscription nationale, lancée à l'occasion, pour l'érection d'une "tour Arnaud Beltrame", futur palais royal, en lieu et place de l'Elysée, trop marqué par le régime républicain, et son cortège de vulgarités.

Pendant des mois, au sommet de l'Etat, un débat avait fait rage. Non pas sur cette restauration, dont le principe était acquis depuis longtemps, mais sur le nom de règne du nouveau monarque. Devait-il, comme le préconisait le futur Grand Chambellan de la Cour Stéphane Bern, se rattacher au millénaire capétien, et se faire sacrer à Reims sous le nom de Louis XIX ou de Charles XI ? Ou bien le nouveau règne devait-il délibérément se tourner vers l'avenir et la société numérique ? Au dernier moment, c'est le monarque lui-même qui avait tranché, par une solution conciliant comme d'habitude toutes les hypothèses : Louis-Napoléon Bottom Up Ier. Le plebiscite de juin, numérique bien entendu, n'était désormais plus qu'une formalité.



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