Sur LinkedIn, le ghostwriting devient tendance
Autrefois, le ghostwriter
incarnait cette maîtresse que l'on devait cacher à tout prix. Le terme lui-même – chez les politiques, on parle de "plumes"– insinue l'idée d'un subterfuge : l'écrivain-fantôme, simple reflet dont le droit à l'existence est nié puisqu'il agit en cachette. "Historiquement, être un ghostwriter, c'est être considéré comme un pirate littéraire", contextualise Michelle Burford, star des prête-plumes, et autrice de best-sellers salués par le New-York Times. Elle-même préfère un terme moins lugubre et se désigne comme "
architecte d'histoires"
. Dans le film Ghostwriter de Roman Polanski (2010), un prête-plume, incarné par Ewan McGregor, chargé des mémoires d'un ancien premier ministre britannique, doit essuyer des ...
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