Des cartes pour (dé)mobiliser
Des médias et des cartes
Des médias et des cartes
chronique

Des cartes pour (dé)mobiliser

Réservé à nos abonné.e.s
On pourrait croire que réaliser une carte illustrant un mouvement social est un exercice trivial et sans enjeu : une liste de villes, le nombre de manifestants, on met tout ça sur un fond de carte et le tour est joué ! Mais les méthodes de représentation, les couleurs, les formes, le contexte vont participer à former un message qui va soutenir ou nuancer le texte. Dans le contexte de mouvements sociaux, les médias ont ainsi fait des choix éditoriaux divergents : des cartes pour constater, des cartes-symboles, ou des cartes d'analyse. Avec parfois pour résultat d'amoindrir l'ampleur de la mobilisation.

Les cartes, des produits médiatiques comme les autres

On est aujourd'hui habitués à être attentifs aux chiffres fournis par les médias. On sait qu'on leur fait tout dire, que les axes des graphiques peuvent être tronqués, et que les AI créent des images sensationnelles. Restent les cartes. Outil de choix pour communiquer, elles sont régulièrement mobilisées comme support de discours, parfois même comme argument d'autorité. Pourtant, leur production implique à la fois des choix de sources, dans l'application de méthodes statistiques, et de représentation graphique. Un samedi par mois, cette chronique d'un géographe (sous pseudonyme pour ne pas froisser l'institution publique qui l'emploie) expliquera les manières dont les médi...

Il vous reste 95% de cet article à lire

Cet article est réservé aux abonné.e.s
Rejoignez-les pour une information sur
les médias indépendante et sans pub.

Déjà abonné.e ?

Partager cet article Commenter

Lire aussi

Voir aussi

Ne pas manquer

Abonnez-vous

En vous abonnant, vous contribuez à une information sur les médias indépendante et sans pub.