Photos Middleton : Closer condamné à 45 000 euros d'amende
La directrice de la rédaction et le directeur de publication de l'hebdomadaire people Closer ont été condamnés, mardi 5 septembre, à la peine maximale de 45 000 euros d'amende pour avoir publié, en septembre 2012, des photographies dans lesquelles l'épouse du prince britannique William, Kate Middleton, apparaissait seins nus.
Le tribunal correctionnel de Nanterre les a jugés coupables d'atteinte à l'intimité de la vie privée ou de complicité de ces faits, et a aussi condamné les deux photographes auteur des photos à 10 000 euros d'amende chacun, dont 5000 euros avec sursis.A l'AFP, l'avocat du magazine people, Maître Paul-Albert Iweins, s'est félicité du jugement, mais pas de l'amende, qu'il considère "exagérée pour une simple affaire d'ordre privé".
Le couple princier, s'étant dit fortement atteint par la publication des photos, réclamait 1,5 million d'euros de dommages et intérêts. Le tribunal les a limités à 50 000 euros, à chaque époux, versés solidairement par tous les prévenus. Lors de l'audience, l'avocat du couple princier Me Jean Veil avait lu une lettre du prince William, dans laquelle il dénonçait des faits "particulièrement douloureux car ils nous rappellent le harcèlement à l'origine du décès de [sa] mère", rappelle l'AFP. A la suite de Closer, en Italie, d'autres magazines avaient sorti des photos dénudées de Middleton, notamment le magazine italien Chi, dans un numéro spécial.
Le 14 septembre 2012, Closer publiait en effet des photographies volées au couple, en vacances dans un hôtel du Luberon, en France. Une décision vivement critiquée par la presse britannique, et notamment le Daily Mail, pourtant coutumier des unes et photos accrocheuses (notamment celles de la nouvelle interprète du Docteur dans Docteur Who). Le tabloïd britannique relayait à l'époque la déclaration d'un porte-parole du couple, considérant "qu'une ligne rouge a été franchie et [que] nous consultons des avocats français pour voir si l'on peut engager une procédure."
L'occasion de (re)lire notre article : ""Doctor Who" est une femme : les tabloïds UK encore plus sexistes que Twitter"
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