" écrit Nicolas Hulot en réponse à une lettre ouverte publiée sur le site Reporterre vendredi. Comme nous l’évoquions ici, le rédacteur en chef du site, Hervé Kempf, interpellait l'ancien présentateur de télé. Ce dernier est aujourd’hui missionné par François Hollande comme "envoyé spécial pour la protection de la planète" et par ailleurs auteur d’un livre intitulé Osons et d’une vidéo renvoyant vers une pétition pour faire pression sur les chefs d’État invités à signer un accord ambitieux lors de la COP21. Kempf, visiblement embarrassé par le cas Hulot, l’encourageait à s’engager dans l’action plutôt que de lancer des pétitions.

Hulot explique ses choix dans un courrier publié aujourd’hui sur le site de Reporterre : "J’assume pour ma part d’avoir toujours choisi de créer des passerelles plutôt que des fossés, sous des formes diverses pour élaborer des solutions et les mettre au débat. […] J’ai l’immodestie de penser que mon action […] est utile". Quant au fait que son action ne se limiterait qu’à une signature de pétition, Hulot s'en défend : "Vous n’avez visiblement pas encore eu le temps de lire notre livre et de découvrir nos dix engagements individuels (dont d’ailleurs sur « militer et s’engager » !) qui sont autant de moyens d’agir. Osons permet aussi de mobiliser ceux qui sont parmi les moins au fait de nos sujets, au-delà du cercle de convaincus, et en particulier chez les jeunes..."

Invité à débattre sur le plateau d’Arrêt sur images avec Kempf, Hulot a finalement refusé. Sa réponse à Reporterre clôt selon lui le sujet.