Mardi 28 octobre, un juge américain a estimé que la demande de l'ex-dictateur du Panama, Manuel Noriega, aujourd'hui incarcéré dans son pays, n'était pas recevable, annonce LeMonde.fr. Noriega avait réclamé une rétribution pour son apparition... dans le jeu vidéo "Call of Duty - Black Ops 2".
Dans ce jeu vidéo, le joueur doit notamment contrer un complot anti-américain en Amérique Centrale. Travaillant au côté de la CIA dans un premier temps, le Noriega virtuel trahit ensuite les Etats-Unis. Au cours du jeu, le personnage de l'ex-dictateur abat froidement ses deux soldats avant d'être étranglé par le héros. Dans une autre séquence, il est capturé chez lui par des agents de la CIA. Extraits :
Noriega pouvait-il prétendre à une rétribution de l'éditeur de jeu Activision ? Non. "Ce jugement est une victoire importante et nous remercions le tribunal d'avoir protégé la liberté d'expression", a déclaré l'avocat de l'éditeur, Rudy Giuliani (également ancien maire de New York). "Le jugement d'aujourd'hui est une victoire pour les 40 millions de membres de la communauté de Call of Duty ainsi que pour tous ceux qui, dans le monde entier, aiment les fictions historiques", s'est réjoui pour sa part le directeur général d'Activision, Bobby Kotick.
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