Occupy Wall Street au musée
Le Museum of Modern Art de New York vient d'acquérir, nous apprend le Guardian, trente et une affiches éditées lors du mouvement Occupy Wall Street entre septembre et novembre 2011.
D'où proviennent-elles exactement ? Quelles sont-elles ? Le Guardian ne le dit pas. Aussi, nos plus fins limiers sont-ils partis en reportage dans les tréfonds de milieux interlopes, gauchistes et enfumés. Voici leur enquête.
Reproduites en sérigraphie*, ces trente et une affiches composent un portfolio publié en 2012 à cent exemplaires par la Booklyn Artists Alliance, au prix de 1 800 dollars. Une quinzaine d'universités amerlocaines (plus l'Université des Arts appliqués de Vienne) en avait alors fait l'acquisition, aujourd'hui c'est le MoMA qui s'y colle.
Contemplons treize de ces affiches révolutionnaires muséifiées :
D'autres affiches d'Occupy Wall Street par là.
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* La sérigraphie est un procédé d'impression artisanal fonctionnant sur le principe du pochoir : un support en polyester (anciennement en soie) tendu sur un châssis est rendu partiellement opaque grâce à une technique de photosensibilisation héritée de la photographie. De l'encre pâteuse est ensuite versée sur ce support, pendant qu'une feuille est déposée au-dessous. À l'aide d'une raclette, on étend l'encre qui va passer par les pores non bouchés du support et ira imprimer la feuille de papier. Il faudra autant de supports et de passages d'encre différents qu'il y aura de couleurs à imprimer sur une feuille.
L'occasion de lire ces Vite dits consacrés aux images d'Occupy Wall Street par ici, par là et par là-bas, ainsi que cette chronique intitulée Les anges de la mort siègent à la Bourse.
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