Une enseignante, Virág Csapó, par ailleurs comédienne de télévision connue, a posé devant les photographes et les caméramen avec une dizaine d'élèves portant des tenues interdites avant de poser nue avec eux (en dissimulaint leur sexe derrière des livres de cours) pour protester contre ces exigences.

L'information est traitée sous forme de courtes brèves dans plusieurs quotidiens hongrois, mais on trouve la photo en bas de la Une de Somogyi Hirlap.

Somogy Hirlap 4 octobre 2013

Interrogé par la chaine HIR 24, qui a consacré 6 minutes et deux sujets à cette information, Ferenc Szávai, le recteur de l'université a défendu son point de vue.

Le journaliste lui fait remarquer que le Washington Post (via une dépêche AP) et la BBC se sont pourtant étonnés. Le recteur parle d'un malentendu, d'un minimum de tenue chaque jour, et particulièrement lors des jours de fêtes (remise diplômes etc.;) tout en se disant prêt à écouter toutes les suggestions, et renvoie au communiqué mis en ligne sur le site de l'université.

La corespondante de Libération qui évoque, elle aussi, cette affaire, estime qu'elle symbolise "la situation actuelle en Hongrie et l'orbanisation des esprits". Même si, selon Libération, il n'y aurait eu aucune intervention du gouvernement populiste du Premier ministre Orban, le journal cite un étudiant, pour qui "le recteur a institué ce nouveau règlement par désir de plaire au gouvernement."

Les deux animateurs du site 444 proposent un jeu autour de ce dress code

Enfin, des étudiants ont adressé une lettre ouverte au recteur sur Facebook mais le succès est limité avec seulement un peu plus de 200 Like.