Le reportage de Denis Brogniart diffusé dans l'émission Automoto, le 11 novembre 2012, montrait des policiers (visages floutés) dans une voiture non siglée en compagnie de l'animateur.

Un des deux hommes portant un blouson marqué Police recouvrait un radar avec un sac plastique fixé par du ruban adhésif, marquant ainsi son opposition à la généralisation de ce genre d'appareils qui, placés à des endroits ne présentant pas de dangers, n'auraient pour but que de rançonner les automobilistes.

Le Progrès avait révélé qu'il s'agissait de deux motards CRS de Lyon qui ont été identifiés et interrogés en avril 2013.

L'émission était ainsi présentée par TF1 : "Certains policiers, remettent en cause l'emplacement et la vocation des radars. En effet, certains fonctionnaires de police pensent au contraire que les automobilistes sont victimes d'une politique de sécurité routière basée essentiellement sur la rentabilité financière. Certains d'entre eux ont même entamé une action coup de poing pour exprimer leur mécontentement. En exclusivité, l'équipe d'Automoto a pu rencontrer et suivre en action ces policiers en colère ".

"Malgré les précautions prises dans le reportage, visages floutés, voix transformées et plaques d'immatriculation masquées, trois policiers ont été identifiés" écrit le blog 100% radars qui ajoute, que, grace à leurs téléphones mobiles "Les enquêteurs sont parvenus à retrouver la trace d'un policier retraité et d'un autre appartenant à la brigade motocycliste de la compagnie de CRS 46, basée près de Lyon." En plus du responsable syndical qui témoigne à visage découvert soupçonné, lui aussi d'avoir participé à l'opération.

Selon Le Point, Brogniart aurait affirmé que ce seraient des "CRS de l'Ain qui l'ont contacté et lui ont proposé de dénoncer la politique du chiffre en l'illustrant par le racket des automobilistes grâce à un radar placé sur une route isolée où ils ne s'attendent pas à être flashés. En un mot, l'animateur se met à table sans se faire prier". Mais le magazine ne croit pas à cette version de Brogniart : "Au siège de la Une, on se souvient pourtant qu'à l'époque de la diffusion de ce "scoop" Denis Brogniart -toujours sous le coup d'une enquête judiciaire après la mort d'un candidat deKoh-Lanta au mois de mars- se vantait d'avoir convaincu des policiers de se laisser filmer en train de saboter un radar !"