Presse : baisse du chiffre d'affaires, même au Canard
Brève

Presse : baisse du chiffre d'affaires, même au Canard

La presse écrite continue de perdre du terrain. Selon une étude de la Direction générale des médias du ministère de la Culture (DGMIC), le chiffre d'affaires des entreprises de presse a baissé de 2,9% en 2012. Du côté du Canard enchaîné, l'heure est aussi à la baisse.



La baisse est moins forte, mais elle continue tout de même. D'après l'étude de la DGMIC (doc PDF), notamment reprise par Liberation.fr, le chiffre d'affaires de l'ensemble des entreprises de presse baisse de 2,9% en 2012, soit la cinquième année consécutive de baisse (avec un record établi à -7,8% en 2009). Paradoxalement, l'étude considère que le web est encore "un potentiel à défricher, en 2012, pour la plupart des éditeurs de presse", le chiffre d'affaires des "services dématérialisés" ne dépassant pas les 5% du chiffre d'affaires global. Et ce malgré la hausse des ventes numériques dont nous vous avions déjà parlée.

Plus précisément, alors qu'une année électorale est d'ordinaire favorable à la presse, l'élection de 2012 n'a pas permis de rebond pour la presse quotidienne nationale avec une baisse de 0,8% du chiffre d'affaires des ventes de "presse quotidienne d'information générale et politique". Petite baisse donc, mais l'étude se montre pessimiste et relève que "de mauvais résultats peuvent déjà être anticipés pour les ventes en 2013, année sans actualité électorale majeure et sans les gains de ventes y afférent".

Baisse des ventes au Canard picto

Le Canard enchaîné, qui fait habituellement figure d'exception dans le paysage de la presse écrite, enregistre lui aussi une baisse. D'après les chiffres publiés dans son édition du 28 août, la diffusion totale payée du Canard "a chuté de 5,7% en 2012". Un résultat "d'autant plus décevant qu'il concerne une année électorale, habituellement porteuse", regrette l'hebdomadaire. Alors comment expliquer cette baisse ? La faute à l'après présidentielle et législatives : au cours du second semestre, "le volatile a perdu des lecteurs, victime, comme les autres journaux, des grèves de distribution et d'une actualité politique peu piquante", déplore Le Canard.

Malgré la baisse des ventes, l'hebdomadaire affiche tout de même un bénéfice de 2,9 millions d'euros.

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