Brésil : tensions entre médias et manifestants
De la contestation initiale portant sur la hausse du prix des transports, on est passé à une contestation beaucoup plus large, qui remet en cause les choix économiques du gouvernement brésilien, et notamment les 15 milliards d'investissements décidés pour l'organisation de la prochaine Coupe du Monde de Foot en juin 2014.
Ainsi, 1,4 millions de personnes sont descendues dans la rue dans tout le pays. Certaines manifestations ont dégénéré en violents affrontements avec la police, comme à Brasilia où trois ministères, dont le ministère des Affaires étrangères, ont vu leur facade plus ou moins saccagées.
En plus des bâtiments gouvernementaux, des manifestants s'en sont pris à certains médias comme la chaîne Globo (l'une des plus grands réseaux de TV du monde) dont ils conspuent les journalistes à qui ils reprochent de dénigrer leur mouvement en ne montrant que les violences et pas les grandes manifestations pacifiques. Une camionnette d'une autre chaîne a été incendiée.
""Incontrôlé"" "déprédations, saccages" pour O Globo. "Violence incontrôlée" pour O Dia.
"Incontrôlé" pour le Jornal de Brasilia, avec la même photo de manifestants attaquant le ministère des Affaires etrangères. "Une magnifique manifestation ternie par des vandales" pour Comércio da Franca
"Trois ministères et une banque ont été vandalisés" à Brasilia, la capitale, souligne Folha. "Un autobus en feu" à la Une du Correio de Bahia.
"Vandalisme " pour Metro (édition Rio de Janeiro) "Un million dans la rue, la violence augmente, et Dilma convoque une réunion"
"Au delà de tout contrôle" pour O Correio Brazilense "Scènes de guerre à Salvador" pour A Tarde
"Le Brésil en état d'urgence" selon O Liberal. "Guerre et paix" pour le Jornal do commercio qui montre un défilé pacifique et des affrontements.
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