La femme en rouge, symbole de la révolte turque (presse internationale)
soulignait lundi une dépêche de cette agence de presse. Réalisée fin mai, la photo où l'on voit une femme inoffensive se faire asperger de gaz lacrymogène à bout portant, parait aujourd'hui, mercredi, dans le monde entier, après avoir été reprise sur Twitter et Facebook pendant plusieurs jours.
Osman Orsal est basé à Istanbul où il travaille pour l'agence Reuters. Il a réalisé une série d'images sur cet incident dans le parc de Taksim, au centre d'Istanbul, le 28 mai, alors que la police intervient contre des manifestants pacifiques qui protestaient contre l'abattage d'arbres pour laisser place à un centre commercial. Face à la violence de la répression, des manifestations vont éclater dans toute la Turquie.
La photo d'Osman Orsal est d'abord parue dans le quotidien turc Milliyet le 30 mai dernier. Comme une quinzaine d'autres journalistes, le photographe a lui-même été blessé par un tir tendu de grenade lacrymogène comme on le voit sur une image diffusée sur Twitter.
Reprise dans le monde entier aujourd'hui
Une photo de cette série est à la Une du canadien National Post aujourd'hui mercredi. Plusieurs autres ont été utilisées par le Toronto Star.
On retrouve cette femme dans le Guardian britannique
La Vanguardia (Espagne) The National (Emirats Arabes Unis)
Nordjyske Stiftstidende (Danemark) The Times (Afrique du Sud)
Sur le web aussi l'image fait des émules puisque certains ont même dessiné des banderoles à l'effigie de la "femme en rouge", et diffusé le cliché sur Facebook. Des manifestants avec une version de la photo peinte sur un drap. Image diffusée sur Facebook. |
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