C'est du moins ce qu'il a dit mardi sur le plateau du Grand Journal… "On ne l'a pas calculé, tout simplement parce que l'urgence n'est pas de savoir combien ça coûte", a-t-il concédé, avant d'assurer que "ce sera tout à fait modéré et supportable" et que "l'urgence est au pouvoir d'achat". Et face à Ariane Massenet qui le relançait sur le sujet, il a répliqué : "Vous avez fait votre effet, c'est parfait" |
Les journalistes de Canal sont restés assez étonnés par l'épisode. L'UMP, elle, ne s'est pas gênée pour se déclarer scandalisée d'un "tel niveau d'amateurisme au sommet de l'État". La déléguée générale du parti, Valérie Rosso-Debord, a publié un communiqué dénonçant un aveu " lamentable, parce que la situation budgétaire du pays devrait imposer aux responsables politiques le souci constant de l'impact de leurs annonces sur les finances publiques".
Pourtant, des chiffres sont disponibles. Selon un rapport de l'inspection des finances, cité par Les Echos le 1er juin, un coup de pouce de 1 % équivaut à 800 millions d'euros supplémentaires. Donc la hausse finalement décidée coûterait 1,6 milliards d'euros. Sans doute Cahuzac a-t-il jugé préférable de ne pas entrer dans le débat. Au prix du ridicule ?
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