Même si le ton est à l'autodérision et à la rigolade, on sent tout de même poindre un certain regret dans les interviews de plusieurs d'entre eux. Ainsi, Nathalie Schuck, qui suivait Nicolas Sarkozy pour le Parisien, avoue-t-elle en souriant à Yann Barthès qui lui demande, "Il va vous manquer?" : "Ah, ca va nous faire bizarre". Même chose pour Jean-Michel Aphatie, qui lâche, en rigolant: "On va le regretter, Sarkozy". Et de s'empresser d'ajouter : "C'est du deuxième degré, c'est pour rire". Directeur de L'Express, Christophe Barbier se fait plus sérieux, lorsque, dans l'émission C dans l'air, il souligne que, "de l'apaisement à l'ennui, il n'y a qu'un pas et pendant cinq ans, ça peut être long à tenir".

Dans un registre plus clairement humoristique, François Morel appelle Hollande à poursuivre dans la lignée de Sarkozy, pour que les humoristes puissent continuer à gagner leur vie.