Nicolas Sarkozy avait détaillé à L'Express en 2007 la façon dont il avait acheté son logement, pour 5,4 millions de francs : "270 000 francs en dépôt de garantie, 1,6 million de francs empruntés à la Société générale, et plus de 3 millions auprès de l’Assemblée nationale."
Mediapart, qui enquête sur l'acquisition de cet appartement, a mis en doute l'existence du prêt octroyé par l'Assemblée, en précisant que même s'il existait, il ne devait pas atteindre les trois millions de francs annoncés par Sarkozy. Sans réponse précise. |
Samedi, Mediapart a signalé (accès payant) que le président de l'Assemblée avait répondu à ses interrogations. Bernard Accoyer a expliqué qu'il était possible qu'à l'époque, un prêt accordé par l'Assemblée ne soit pas mentionné sur l'acte de vente de l'appartement, invalidant ainsi le doute de Mediapart sur l'existence même du prêt.
En revanche, Accoyer a souligné que Sarkozy n'a pas pu toucher un prêt de 3 millions de francs. "Dans un courriel adressé à Mediapart, ce vendredi 6 avril, Bernard Accoyer met à bas la version présentée par Nicolas Sarkozy pour expliquer le financement de son ancien logement (revendu en 2006). (...) Bernard Accoyer (UMP) confirme nos informations du 29 mars : «Le montant maximum de l’enveloppe, revalorisé chaque année en fonction de l’indice national du bâtiment, s’élevait en dernier lieu à 288 147 €" (en 2010, ndlr). "Le prêt accordé à M. Nicolas Sarkozy au second semestre 1997, en période de cohabitation, n’a pas dérogé aux règles alors en vigueur", précise Accoyer. |
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