DSK : "les journalistes, des pourris" (écoute téléphonique)
En octobre 2011, François Pupponi, maire de Sarcelles, avait vu son administration et son domicile personnel perquisitionnés dans le cadre de l'affaire du cercle de jeux de Wagram. Une affaire que Bakchich suit depuis de longues semaines. Mis sur écoute dès l'été sur la consigne du juge d'instruction Serge Tournaire, il avait appelé DSK à la suite de ces événements. Bakchich a révélé hier une transcription de cette conversation (dont Le Monde a ensuite publié l'intégralité). Lorsqu'il apprend les soucis de son collaborateur et ami, DSK déplore qu'il n'y ait "plus aucun secret". |
Pupponi déplore que les informations en question se soient retrouvées dans la presse : "Tu sens que derrière c'est c'est, ça fuite de partout... Mais y a plus aucun respect, c'est un pays qui part en vrille complètement..." , et s'apprête à donner son opinion sur les journalistes : "Et quant aux journalistes (…), c'est.. ". DSK termine sa phrase : "C'est vraiment des pourris tous." Le protagoniste de l'affaire du Sofitel semble donc nourrir une certaine rancoeur à l'égard de la presse française, mais ne manque pas d'ajouter, non sans ironie : "Fais juste gaffe un peu, fais juste gaffe un peu aux écoutes téléphoniques. (…) Tu dis bonjour... bonjour monsieur Squarcini, bonjour monsieur." Raté ! "Ce n'est pas le patron de la Direction centrale du renseignement intérieur qui les entend, mais la police judiciaire en charge de l'enquête sur le Wagram", écrit Bakchich.
(Jamel Benhassine)
Cet article est libre d’accès
En vous abonnant, vous contribuez
à une information sur les médias
indépendante et sans pub.
Déjà abonné.e ? Connectez-vousConnectez-vous