Contre-attaque de l'IPJ contre Eolas (Atlantico)
le délégué général de cette association qui défend le tout répressif, dénonce les attaques d'Eolas et annonce avoir porté plainte contre lui pour injure et diffamation.
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C'est peu dire qu'Eolas n'aime pas l'IPJ. Et la réciproque est vraie. Dans un texte intitulé "La face cachée de Maître Eolas", le délégué général de l'association (qui se présente comme apolitique mais penche plutôt à droite) dénonce les méthodes de l'avocat-blogueur : "Derrière son discours en apparence technique et juridique se cachent bien souvent des partis pris politiques et idéologiques sur les questions pénales." Malgré ce titre accrocheur, le texte de l'IPJ peine pourtant à démontrer une quelconque face cachée. En réalité, Bebin dénonce surtout les attaques d'Eolas, qualifiées de "sectarisme aveugle" et de "mensonge". L'avocat-blogueur avait notamment accusé l'association de truquer les chiffres de sa pétition, qui aurait recueilli plus d'un million de signatures, et qui appelle à un durcissement des peines prononcées par la justice. |
Pour promouvoir cette pétition, l'IPJ avait mis en ligne le témoignage d'un père de famille dénonçant le laxisme de la justice suite à la mort de son fils. Comme nous l'avions raconté en détail, Eolas dénonçait les approximations et les amalgames défendus dans cette vidéo par l'IPJ , qu'il considère comme "une association de lobbying qui n'a aucune base scientifique".
Sur Atlantico, Bebin conteste aujourd’hui tout trucage et dénonce certains propos de l'avocat-blogueur : "Je me torcherais bien avec l’Institut pour la Justice si je n’avais pas peur de salir mon caca", aurait notamment écrit Eolas sur Twitter. La bataille médiatique devrait donc se poursuivre sur le plan judiciaire : "Il est sous le coup, aujourd'hui, d’une plainte de l'Institut pour la Justice, diligentée par Maître Gilles-William Goldnadel", explique Bebin. Réplique d'Eolas sur twitter : "Les mots font défaut pour dire à quel point ça m'indiffère." L'avocat doute d'ailleurs qu'une procédure soit lancée contre lui. A un internaute lui demandant si l'IPJ avait effectivement porté plainte, Eolas a répondu : "Ils le disent. Donc j'aurais tendance à penser que non."
Pour tout savoir sur l'IPJ et sa pétition, lisez notre enquête : "Le combat d'Eolas contre l'Institut pour la Justice".
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