27 ans dans sa résidence à Londres, samedi 23 juillet) a fait des vagues : tweet "cynique" et excuses pour Microsoft, jeux de mots douteux pour nombre d'internautes.

Une heure après, un autre tweet était publié sur le même compte Microsoft : "Nos excuses à tous, le Tweet précédent sur Amy Winehouse invitant à télécharger paraissait purement commercial. C'est loin d'être le cas, nous vous l'assurons."

Les Inrocks signalent, eux, que "sur Twitter où la nouvelle est apparue en premier via le compte de journalistes du Sunday Mirror, les réactions de mauvais goût ont inondées le réseau ("La nouvelle de sa mort se répand comme une traînée de poudre. La dernière.", retweeteront gaiement certains). Faire des mauvaises blagues ou des mauvais jeux de mots à la mort d’une personnalité est désormais une tradition sur Internet, comme si chacun se prenait (au mieux) pour un éditeur de Libé."

les Inrocks signalent que ce flot de commentaires, parfois ironiques, parfois haineux, ne diffère finalement pas de la façon dont Winehouse a été traitée durant sa vie : "Durant sa courte carrière, Amy Winehouse n’a eu de cesse d’être jugée, ses moindres faits et gestes commentés et tournés en dérision, comme si sa personne, qu’elle ne semblait plus vraiment dominer, était du coup devenue la chose de chacun. (...) Amy Winehouse était devenue un phénomène de foire, une freak pour les tabloïds et la plèbe connectée."

La vie de Winehouse a été marquée par sa dépendance à l'alcool et la drogue, au point que sa dernière tournée européenne a dû être interrompue dès ses débuts, après un concert raté à Belgrade fin juin. Là encore, la vidéo s'était immédiatement retrouvée sur internet, attirant des masses de commentaires sarcastiques.

Voici par exemple la version, massacrée de son tube, Back to Black :