"Je ne comprends pas cette décision de la questure, dans le contexte actuel, ce n'est pas un bon signal, j'ai décidé de rembourser cette indemnité", a déclaré Arthuis à l'AFP, en faisant vraisemblablement référence à la crise économique. Mais peut-être aussi au scandale des notes de frais des questeurs impliqués par l'enquête de Mediapart, dont le sénateur socialiste Jean-Marc Pastor. "Nous n'avions rien demandé, cela m'a beaucoup surpris. Cette prime est totalement malvenue, quand bien même s'agirait-il d'un rattrapage", a renchéri Zocchetto.

Cette prime attribuée aux sénateurs correspond, selon un document de la questure cité par l'AFP, "à un rattrapage exceptionnel sur un complément d'indemnité représentative de frais de mandat (IRFM) versé en une seule fois fin juin". Le président du Sénat Gérard Larcher a précisé hier sur Public Sénat que cela "représente 98 euros par mois".