Toujours si prompt à pointer des erreurs dans les discours des femmes et des hommes politiques, Yann Barthès s'est fait très indulgent dans le traitement de l'interview de Nicolas Sarkozy.
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Le petit journal ne s'attache qu'à des éléments sans importance : Pujadas qui a un "stabilo", tandis que Denisot n'a qu'un crayon. "Tout s'est bien passé", note Barthès, seuls "problèmes" pointés : un peu de "bazar", lorsque les journalistes et Sarkozy parlent en même temps, et "un peu de flottement" : un silence après que Sarkozy s'arrête de parler en regardant Denisot, celui-ci ne le relançant pas. Ecoutez |
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Aucune critique sur le fond, donc. Et pourtant, les fausses affirmations de Nicolas Sarkozy étaient nombreuses à pointer. Comme l'a fait ici Rue 89, ou encore Le Monde.fr ici et ici. Ou encore Libé et Le Parisien.
Mais ces erreurs n'ont pas été relevées par les journalistes qui interviewaient le président, au premier rang desquels Michel Denisot. Le Petit journal s'est-il senti gêné de pointer des erreurs que précisément Denisot n'avait pas relevé en face de Sarkozy?
Lire aussi sur ce sujet la chronique de Daniel Schneidermann, Le mensonge présidentiel et ses complices
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