Manifestations lycéennes : l'outil Facebook
Un groupe de la mobilisation lycéenne annnonce une "Manifestation des lycéens et jeunes à Rennes jeudi 21 octobre" sur une page qui a attiré près de 700 réponses : 196 disent qu'ils viendront, 240 "peut être" et 398 "ne participeront pas".
Le groupe est administré par le syndicat Sud Lycéen Rennes
"Jules, en terminale à Corbeil" cité par le NouvelObs.com, le 20 octobre : "Il n’y pas de syndicat lycéen chez nous. On a organisé le blocus du lycée entre nous la semaine dernière, en s’envoyant des SMS et en créant une page Facebook. Lorsque j’ai dit à ma mère, visiteuse médicale, qu’on faisait un blocus, elle m’a envoyé un SMS : «Enfin! Je suis avec vous. C’est votre avenir qui est en jeu. Demandez-leur du boulot pour payer nos retraites»."
«On s'organise la veille ou le matin même quand on arrive au lycée. On décide alors de ce que l'on va faire à haute voix. On se contacte également beaucoup sur Facebook ou par SMS. Pour le moment, on a envie de poursuivre le mouvement même si demain, on ne sait pas encore quelle sera la forme de notre action...» déclare "Nicolas, 18 ans, porte-parole" d'élèves du lycée Gambetta à Tourcoing, cité par la Voix du Nord le 20 octobre.
"Le lycée St-Joseph restera toutefois fermé jusqu'à vendredi, par "mesure de sécurité «On se prépare à des journées très troublées, avec des infos qui circulent sur Facebook ou par SMS. On préfère éviter de prendre des risques» conclut Franck Olivier" le directeur du lycée technologique et professionnel privé St Joseph d'Hazebrouck, cité par Nord Eclair, lundi 18 octobre "Frappé ce matin alors qu'il essayait de s'interposer face à une quarantaine de casseurs qui s'étaient introduits dans son établissement"
"Le lycée polyvalent Paul Sérusier est bloqué depuis ce matin. Une poignée de lycéens, principalement des élèves de 1ère S, ont lancé le mouvement hier soir, via Facebook. Ce matin, dès 7 h 30, quelque 200 lycéens ont bloqué tous les accès à l'établissement. Actuellement, seule une poignée de cours sont assurés dans l'enceinte du lycée." signale Le Télégramme du 14 octobre.
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