C'est chose faite quelques jours plus tard : il s'agit d'une employée de banque de 45 ans. Mary Bale a aussitôt fait l'objet d'une violente campagne sur Facebook : des groupes comme "la mort pour Mary Bale" ou un autre pour qu'elle soit "enfermée pour avoir jeté le chat Lola dans une poubelle" ont recueilli des milliers de fans.

L'intéressée, interviewée par le tabloïd The Sun, est totalement dépassée par l'ampleur de la polémique : "Je ne sais pas ce qui m'a pris, mais j'ai tout d'un coup pensé que ce serait drôle de le mettre dans la poubelle, qui était juste à côté de moi" a commenté Bale. "C'est juste un chat" s'est-t-elle étonnée. "C'était une blague, je pensais que ce serait drôle. Je n'aurais jamais imaginé que le chat resterait coincé. Je pensais qu'il sortirait de la poubelle" a-t-elle ajouté.

"La police locale a estimé que Mary Bale n'avait pas commis d'infraction, mais la société royale de protection des animaux (RSPCA) a lancé une enquête et a prévu de l'interroger" précise l'AFP. En attendant, le propriétaire du chat, cité par Lepost.fr, a tenté de calmer le jeu : "Maintenant que la police l'a identifiée, je pense que les gens devraient laisser les enquêteurs et la RSPCA gérer l'affaire. Je ne l'aime pas, mais je ne veux pas qu'on lui fasse du mal".

Pas sûr que sa requête soit entendue, curieux et journalistes continuant à se presser devant la maison de Mary Bale. L'affaire pourrait-elle pousser le nouveau gouvernement de David Cameron à revoir sa politique en matière de vidéosurveillance ? Dans son discours de politique générale, le Premier ministre annonçait vouloir enterrer cette politique de vidéosurveillance. Comment ferait-on alors pour identifier les délinquants-jeteurs-de-chat-dans-les-poubelles ?