Pflimlin "incontesté", Bompard menacé (presse nationale)
Brève

Pflimlin "incontesté", Bompard menacé (presse nationale)

Aux yeux de la presse nationale pour une fois d'accord, Remy Pflimlin est l'homme de la situation à la tête de France Télévisions.





"Ironie du sort sarkozien: parce qu’il s’est octroyé le droit de nommer qui il voulait à la tête de France Télévisions, le Président s’est en fait privé de sa liberté de choix. On sait que ses préférences allaient à Alexandre Bompard, jeune patron d’Europe 1, (...) Compétent, précoce dans la réussite, Bompard s’est retrouvé plombé par le calendrier. Il fallait le nommer avant l’été; mais le gouvernement est en crise en raison d’une succession d’affaires touchant divers ministres. Pas de vagues: exit Bompard. (...) Contraint d’éviter toute polémique, Nicolas Sarkozy a du coup nommé à France Télévisions un homme incontesté, Rémy Pflimlin" estime l'éditorial de Libération.


Libération mardi 5 juillet 2010 picto






"Rémy Pflimlin, 56 ans, a l’avantage de bien connaître France Télévisions. Il a été de 1999 à 2005 directeur général de France 3, chaîne réputée la plus difficile du paysage audiovisuel français. La preuve, en 2002, il n’a pu éviter la plus longue grève de l’histoire de France 3 qui a duré 22 jours. Néanmoins, il a appris à connaître les rituels syndicaux du groupe audiovisuel public."



picto Le Figaro mardi 5 juillet 2010






"Un gestionnaire consensuel et discret passé par France 3" titre le quotidien Les Echos.

"On a dit de lui qu'il était le «candidat de la raison» pour France Télévisions. Le futur patron de la télévision publique, cinquante-six ans, est un homme discret, volontiers qualifié de consensuel. Inconnu du grand public, il s'est taillé une solide réputation dans le petit monde des médias où il a effectué toute sa carrière en commençant par la presse."


Les Echos
mardi 5 juillet 2010 picto

Même analyse pour La Tribune à propos de Pflimlin présenté comme "un PDG de consensus pour France Télévisions" dans le bandeau de Une.

Mais La Tribune estime que la position de l'ex-favori est devenue inconfortable chez Lagardère


"Alexandre Bompard peut-il rester à la tête de la radio après avoir été donné favori pendant des mois pour prendre la tête de France Télévisions. Proche de Nicolas Sarkozy et d’Alain Minc, le jeune trentenaire aurait perdu la confiance d’Arnaud Lagardère qui ne cache plus son exaspération sur ce faux départ. Selon un cadre dirigeant du groupe, « les jours d’Alexandre Bompard sont comptés et rue de Presbourg [siège de Lagardère, Ndlr], on lui cherche activement un remplaçant ». Des rumeurs balayées chez Europe 1 où on précise que le patron s’est exprimé devant ses salariés lundi après-midi et qu’il leur a tenu un discours qui « s’inscrit dans la durée » raconte La Tribune.

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