Ce matin, dans sa chronique sur France-Inter, Stéphane Guillon a réagi à son tour à "l'affaire Didier Porte". Mais, s'interroge Emmanuel Berretta, journaliste au Point, est-ce une défense de son collègue ou une simple manoeuvre d'auto-promotion?
Si François Morel est venu sur notre plateau au sujet de l’affaire Didier Porte, Stéphane Guillon, lui, tardait à s’exprimer. C’est chose faite ce matin.
Guillon réclamant un "avertissement" de Val, pour mémoire |
«Tout l'enjeu, estime Emmanuel Berretta (Le Point), consiste désormais pour Guillon à provoquer une sanction qui lui permettrait de briller auprès de ses fans comme le "champion de France" de l'irrévérence». Et ceci, explique-t-il, afin de trouver salles combles en quittant la radio.«Tomber en martyr de la liberté d'expression, histoire de remplir à ras bord ses salles de spectacle dans les deux ans qui nous séparent de la présidentielle. Quand l'humour se confond avec le calcul de la recette».
Stratégie couronnée de succès selon Berretta, puisqu'après sa chronique sur Eric Besson, il « a refusé, en moyenne, 200 personnes par soir au théâtre Déjazet. Au cours de cet hiver, le pamphlétaire de France Inter a rassemblé 44.000 spectateurs pour ses spectacles...»
Le journaliste du Point conclut sur une autre note pécuniaire : «L'opération Guillon a commencé, dès samedi, dans "Salut les Terriens!" de Thierry Ardisson, sur Canal +. L'humoriste, qui cachetonne à 9.000 euros par émission, avait tiré une première salve, beaucoup moins virulente».
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