Brève Vidéo

Chabot "consternée" par ses invités ? (France 2)

Sébastien Rochat

21 mai 2010 Maj: 21 mai 2010

Attention aux micros ouverts ! Hier soir, Arlette Chabot proposait un nouveau numéro d'A vous de juger sur France 2 avec en première partie une interview de Dominique Strauss-Kahn et en deuxième partie un débat sur la retraite opposant entre autres Benoît Hamon et Eric Woerth. Tout s'est déroulé comme prévu jusqu'au générique de fin. Un @sinaute nous a fait remarquer que l'ingénieur du son a oublié de couper le micro d'Arlette Chabot car on peut l'entendre dire d'un air las : "Moi, ils m'ont const..." Mais de qui parlait-elle ?

Ecoutez Arlette Chabot pendant le générique de fin d'A vous de juger : "Moi, ils m'ont const..." picto

Que voulait dire Arlette Chabot ? Consterné ? Constamment coupé la parole ? (vous aussi, essayez de compléter sa phrase en cherchant tous les mots commençant par "const"). Pour essayer de deviner de qui elle parlait, il y a peut-être un indice en fin d'émission, juste avant le générique. Après le débat sur les retraites opposant Benoît Hamon (PS), Eric Woerth (UMP), Danièle Karniewicz (présidente de la caisse nationale d'assurance veillesse et Daniel Cohen (économiste), Chabot fait un débriefing de ce débat en compagnie de deux journalistes, Sylvie Pierre-Brossolette (Le Point) et Alain Duhamel.

Ce dernier fait le constat que seule Danièle Karniewicz a été "compréhensible et à peu près cohérente" (merci pour les autres). Il déplore également qu’aucun des invités n’ait eu idée de prendre des exemples étrangers pour étayer leur argumentation. De son côté, Pierre-Brossolette estime qu’elle a assisté à un "dialogue de sourds".

Regardez ce débriefing plutôt sévère sur le débat qui s'est déroulé quelques minutes auparavant

picto

Face au constat des deux journalistes, Arlette Chabot a-t-elle voulu dire en s'adressant à Duhamel que ses invités l'avaient consternée ? A vous de juger !

L'occasion de relire notre observatoire sur une précédente émission au cours de laquelle Arlette Chabot s'était exclamée : "Le truc gauche-droite, ce n'est plus supportable !"