Infiltrés : vandalisme et tags contre des traditionnalistes bordelais
Brève

Infiltrés : vandalisme et tags contre des traditionnalistes bordelais

La mouvance catholique traditionnaliste bordelaise, mise en cause dans le reportage des Infiltrés sur France 2, a été attaquée ce week-end :

la vitrine d'une librairie traditionnaliste a été cassée, et des croix gammées ont été découvertes sur la maison de Thomas Rivière, le directeur de l'école catholique hors contrat Saint-Projet, dans laquelle on voit des jeunes enfants chanter des chants nazis.

Croix gammées, caillassage. Le milieu intégriste bordelais a été pris à parti ce week-end à Bordeaux, six jours après la diffusion du reportage des Infiltrés, "à la droite du père", selon le quotidien Sud-Ouest. Ce reportage, produit par l'agence Capa, montre les agissements d'un groupuscule d'extrême droite, Dies Irae, dirigé par un ancien militant du Front national, et fait un lien avec le milieu catholique intégriste, représenté à Bordeaux par l'Institut du Bon pasteur, dirigé par l'abbé Philippe Laguérie, ancien curé de l'église traditionaliste parisienne Saint-Nicolas du Chardonnet.

Des pavés ont été lancés sur la vitrine d'une librairie spécialisée dans les ouvrages traditionnalistes. Les auteurs présumés, deux jeunes âgés de 25 et 27 ans, ont été interpellés dimanche à Bordeaux.

picto La devanture de la librairie traditionnaliste (Photo Sud Ouest)

Des croix gammées et des sigles SS ont également été inscrits à la peinture noire sur les murs de la maison de Thomas Rivière, directeur de l'école hors-contrat Saint-Projet, que le reportage présente comme étant proche de l'Abbé Laguérie.

Dans cet établissement, on pouvait voir un enseignant faire un cours révisionniste, et des jeunes chanter des chants nazis. Thomas Rivière, à l'origine de cette école, s'est estimé piégé par le journaliste et a condamné ces propos racistes et antisémites.

Des croix gammées ont été dessinées, ce week-end, sur la maison du directeur de l'école traditionnaliste Saint Projetpicto

Le bar associatif du groupuscule d'extrême droite, Dies Irae, a également fait l'objet de tags. Des autocollants d'un groupe anarchiste ont été apposés également sur la devanture.

La Direction interrégionale de la police judiciaire (DIPJ) a été saisie par le parquet. L'enquête pourrait s'orienter vers la mouvance d'extrême gauche, selon Sud Ouest, même si toute autre piste n'est pas exclue.

Par ailleurs, le parquet de Bordeaux avait ouvert jeudi dernier "une enquête préliminaire" contre l'extrême droite bordelaise, suite à la diffusion du reportage, qui montrait des propos et des agissements "susceptibles d'incriminations pénales".

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