Climategate : "des mails vraiment horribles" (Phil Jones)
Brève

Climategate : "des mails vraiment horribles" (Phil Jones)

Phil Jones, le patron de la Climatic Research Unit de l'université d'East Anglia (dont les mails ont été rendus publics par un pirate en novembre 2009, ce qui a provoqué un climategate juste avant la conférence de Copenhague) a été entendu par une commission d'enquête parlementaire britannique.

Plusieurs quotidiens britanniques consacrent une large place à cette audition.

Jones a provisoirement démissionné de son poste, et expliquait qu'il avait pensé au suicide (comme @si le signalait). Hier, il a reconnu devant la commission : "J'ai clairement écrit quelques mails vraiment horribles" (I have obviously written some really awful emails).


"Le professeur au coeur de la polémique sur le climat reconnaît avoir refusé de communiquer ses données" titre le Daily Telegraph.


Jones a reconnu avoir refusé les demandes de données brutes d'un scientifique sceptique parce qu'il aurait pu utiliser ces informations pour étudier son travail, explique l'article qui cite un mail de Jones : "Pourquoi vous donnerais-je des informations alors que tout ce que vous voulez c'est essayer de trouver quelque chose qui ne va pas"



Daily Telegraph mardi 2 mars 2010 picto

"Le scientifique au coeur de la polémique sur le climat reconnaît avoir envoyé des mails terribles". Sous titre "Le patron de l'unité de recherche déclare à la commission d'enquête parlementaire que rien ne prouve qu'il a falsifié des résultats scientifiques" en évoquant ses mails critiquant sans ménagement des travaux scientifiques sur le réchauffement climatique, trop nuancés aux yeux de Jones.

Dans un deuxième article, le Guardian analyse la prestation de Jones et constate que "les parlementaires n'ont pas eu le courage de le pousser dans ses retranchements, sans doute, parce qu'il a vécu trois mois d'enfer" Mais "le moment le plus intéressant fut lorsqu'ils lui demandèrent combien de fois les scientifiques qui relisaient son travail avant sa publication lui avaient demandé ses données brutes et sa méthodologie pour vérifier, il répondit «Ils ne me les ont jamais demandé»."




Même titre pour The Independent : ""Le scientifique reconnaît que les emails rendus publics étaient assez terribles". "Le scientifique peut se considérer comme un bouc émissaire bienvenu" explique un deuxième article en bas de la page de droite.

Un nouvel élément pour notre dossier Réchauffement : chaud, le débat

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