Pérol : "Beaucoup de bruit pour rien" ?
Dans La Tribune, Pascal de Lima, économiste, maître de conférences à Sciences po (coauteur avec Jacques Attali de Voyage au cœur d'une révolution. La microfinance contre la pauvreté, Editions Lattès, 2007) défend la nomination de François Pérol, conseiller de Sarkozy à la tête du nouvel ensemble regroupant Banque Populaire et Caisse d'Epargne.
"En France, ceux qui crient au complot n'ont jamais de mal à trouver une large audience. La récente dépêche qui annonçait la nomination de François Pérol à la tête de la nouvelle entité Banques Populaires-Caisses d'Epargne ne fit hélas pas exception à cette règle."
"La nomination à la tête de la nouvelle deuxième banque française du conseiller économique du président de la république ne pouvait, en toute logique, éviter les foudres des diseurs de bonne morale et autres "snipers" anti-Sarkozy."
"François Pérol, chef du bureau des marchés financiers à la direction du Trésor de 1996 à 1999, puis secrétaire général du Club de Paris, sous-directeur du financement et du développement des entreprises au Trésor en 2001, directeur adjoint du cabinet de Francis Mer en 2002, puis de Nicolas Sarkozy, au ministère de l'Economie, et associé gérant de Rothschild & Cie Banque pendant plusieurs années avant d'être l'un des chefs d'orchestre de la réplique publique exceptionnelle rendue nécessaire par une crise tout aussi hors norme ne serait pas légitime pour prendre les manettes du nouvel ensemble mutualiste? On croit rêver."
La Tribune vendredi 6 mars 2009
L'occasion de relire la chronique de Daniel Schneidermann : Les Echos adoubent le "grand seigneur" Pérol
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