"Après 45 ans, les chercheurs trouvent moins. C'est génétique".
Brève

"Après 45 ans, les chercheurs trouvent moins. C'est génétique".

L'écrivain Pierre Jourde en a assez. Dans un billet publié sur son blog, il dit "enrager" de l' "ignorance persistante que l'on entretient sciemment, dans le public, sur ce que sont réellement la vie et le travail d'un universitaire." Dans sa ligne de mire : quelques journalistes, dont Sylvie Pierre-Brossolette, du Point, qui juge qu'il est "génétique" que les chercheurs soient moins performants après 45 ans.

L'écrivain Pierre Jourde en a assez. Dans un billet publié sur son blog, il dit "enrager" de l' "ignorance persistante que l'on entretient sciemment, dans le public, sur ce que sont réellement la vie et le travail d'un universitaire." Dans sa ligne de mire : quelques journalistes, dont Sylvie Pierre-Brossolette, du Point, qui juge qu'il est "génétique" que les chercheurs soient moins performants après 45 ans.

Lundi matin, face à Laurent Joffrin (directeur de Libération), Sylvie Pierre-Brossolette, chef du service France au Point, débattait du statut d'enseignant-chercheur – au cœur du projet de réforme de Valérie Pécresse.

Ecoutez, c'était sur France Info picto







"C'est vrai que les chercheurs sont meilleurs jusque 45 ans, après on trouve un peu moins. C'est biologique, génétique! Pourquoi leur imposer le même temps d'enseignement et de recherche tout au long de la vie ?" : la tirade a fait réagir Pierre Jourde, sur son blog hébergé par le NouvelObs.com.

"Les journalistes sont-ils suffisamment évalués au regard de leurs compétences et de leur sérieux ? Est-ce que c'est génétique, de dire des bêtises sur les antennes du service public ?", s'insurge Jourde. Et l'écrivain de grincer : "Il aurait fallu mettre Pasteur un peu plus souvent devant les étudiants, ça lui aurait évité de nous casser les pieds, à 63 ans, avec sa découverte du virus de la rage."

La journaliste du Point n'est pas la seule à être égratignée. Catherine Rollot, du Monde, se voit ainsi accusée de "faire du décalque de la communication ministérielle, en toute méconnaissance de cause".

Pour contrer cette communication ministérielle (et pallier l' "ignorance" du public concernant le monde universitaire), Jourde répond longuement, dans la suite de son billet, à deux arguments sur lesquels se basent les tenants de la réforme Pécresse : "L'universitaire ne travaille pas assez" et "L'universitaire n'est pas évalué".

Autre sujet de colère pour l'enseignement supérieur : le discours sur la recherche prononcé par Nicolas Sarkozy le 22 janvier. Pas ou peu repris dans les médias, ce discours a été critiqué, corrigé et parodié sur le net. Pour savoir comment, retrouvez notre article : "La vidéo de Sarkozy qui a enflammé les enseignants-chercheurs".

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