Areva critique France 3 (communiqué)
Brève

Areva critique France 3 (communiqué)

Spécialiste français de l'industrie nucléaire, Areva critique le prochain numéro de l'émission Pièces à convictions qui sera diffusée sur France 3 le 11 février prochain. Areva a annoncé qu'il saisissait le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) estimant "pour le moins surprenant, voire contraire à la déontologie, que son point de vue soit présupposé et rendu public avant même qu'il ne se soit exprimé", France 3 devant enregistrer aujourd'hui un entretien avec le porte-parole du groupe alors que le contenu de l'émission a déja été évoqué par l'AFP.

Un communiqué indique qu'Areva n'a pas apprécié qu'une dépêche AFP diffusée jeudi 29 janvier parle de ""la thèse défendue par le magazine télévisé sur le scandale de la France contaminée par les déchets radioactifs, résidus des mines d’uranium", indiquant que certaines mines françaises qui ne sont plus en activité depuis de nombreuses années pourraient s’avérer dangereuses. L'émission décrit un reportage et expose le point de vue d'AREVA : «AREVA (ex-Cogema) soutient le contraire, estimant extrêmement improbable l'hypothèse d'une exposition prolongée évoquée par l'émission. Sa présidente, Anne Lauvergeon, n'a pas souhaité apparaître dans l'émission et a laissé à un porte-parole le soin de répondre à Elise Lucet lors du débat prévu sur le plateau»."

Le porte-parole du groupe Areva, Jacques-Emmanuel Saulnier "exprime sa vive stupéfaction car l'enregistrement de sa séquence est programmé le 30 janvier à 11 heures." Le communiqué ajoute "Fidèle à la politique de transparence du groupe, Jacques-Emmanuel Saulnier avait immédiatement répondu favorablement la sollicitation de France 3 lorsque que celle-ci avait été formulée mais n'a toujours pas répondu aux questions d'Elise Lucet. Il lui parait pour le moins surprenant voire contraire à la déontologie que son point de vue soit présupposé et ainsi rendu public avant même qu'il ne se soit exprimé."

Interrogé par l'AFP,
Lionel de Coninck, rédacteur en chef de "Pièces à conviction", a assuré qu'il ne s'agissait "en aucun cas" dans les reportages, "de présupposer ce qui va être dit dans l'émission". Selon lui, ce qui a été dit dans le reportage de la position d'Areva est "basé sur ce que dit Areva depuis des dizaines d'années sur le sujet". "S'ils ont changé d'opinion, nous le ferons savoir au public", a ajouté Lionel de Coninck.

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