Poutine contre le Nouvel Obs
Brève

Poutine contre le Nouvel Obs

Des extraits d'une conversation entre Poutine et Sarkozy, au moment de la guerre entre la Russie et la Géorgie, déclenchée par l'intervention des troupes géorgiennes dans une province géorgienne séparatiste, rapportés par le Nouvel Observateur provoquent la mauvaise humeur du Kremlin

"Le gouvernement russe s'en est pris vendredi à un article publié par l'hebdomadaire français Le Nouvel Observateur, qualifiant d'insinuations les citations attribuées au premier ministre Vladimir Poutine" annonce une dépêche de l'agence de presse russe RIA Novosti

L'agence précise : "Vladimir Poutine fait en effet usage d'une rhétorique rigoureuse à l'égard du régime Saakachvili. Mais la publication de telles citations en référence à un conseiller du président français suscite notre plus grande incompréhension, et c'est le moins qu'on puisse dire", a affirmé le porte-parole de Vladimir Poutine, Dmitri Peskov."


Le Nouvel Observateur dans son numéro daté du 13 novembre consacre, en effet trois pages aux rapports entre Sarkozy et Poutine. L'article cite la "réthorique rigoureuse" de Poutine comme l'appelle l'agence Novosti.

Le 12 août, raconte le Nouvel Observateur, Vladimir Poutine parle du président géorgien avec Sarkozy : "«Saakachvili, je vais le faire pendre par les couilles.» «Le pendre ?» demande le président français, effaré. «Pourquoi pas ? répond le Premier ministre russe. Les Américains ont bien pendu Saddam Hussein.» «Oui, mais tu veux terminer comme Bush ?», rétorque Sarkozy. Poutine est interloqué. Comme Bush ? Il réfléchit puis lâche : «Ah, là, tu marques un point.» C'est gagné : Saakachvili sauve sa tête et ses... Cet échange fleuri, épisode crucial de la geste géorgienne de Sarkozy, nous a été relaté par Jean-David Levitte, le conseiller diplomatique à l'Elysée. "


Sur son blog, Vincent Jauvert, le journaliste du Nouvel Observateur, auteur de l'article explique : "Faut-il préciser qu'il n'y avait dans mon esprit et celui du journal aucune intention de "provoquer" qui que ce soit, mais seulement d'informer nos lecteurs sur cet épisode crucial de l'histoire de l'Europe."

L'occasion de relire notre dossier Russie contre Géorgie, la guerre des propagandes

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