JO, censure, internet : la titraille s'emballe
Pékin a décidé de laisser les journalistes occidentaux accéder à certains sites Web censurés en Chine, après de nombreuses plaintes. Une levée de censure qui ne concerne que les journalistes, et qui est limitée. En effet, si un journaliste de l'AFP a pu constater que les sites d'Amnesty International ou de Reporters sans frontières étaient accessibles, ceux de la BBC en chinois, de dissidents et de pro-tibétains, ou ceux consacrés au mouvement spirituel Falungong, interdit en Chine, eux, ne pouvaient être consultés.
Mais sur les sites d'info, la titraille s'emballe.
C'est la cas sur lefigaro.fr, qui titre : "Pékin lève sa censure sur certains sites web".
L'article précise ensuite que cela ne concerne que les journalistes.
Idem sur le Nouvel Obs en ligne
"Jeux olympiques : le régime chinois lève sa censure sur plusieurs sites internet", avant de préciser qu'il s'agit du "centre de presse des JO".
De même sur lemonde.fr, où l'article est titré : "Pékin allège sa censure sur internet".
Là aussi la précision figure bien sûr dans le corps de l'article.
Elle n'est pas anodine : les journalistes seront moins de 6000 à Pékin. Les Chinois, eux, sont 1,3 milliard.
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