On ne les avait pas encore entendus sur la future disparition de la pub sur les chaînés publiques. Et les annonceurs ne sont pas contents...

Dans une interview au Figaro, Gérard Noël, vice-PDG de l'Union des annonceurs (qui regroupe tous les clients des régies pub télé), se déclare extrêmement inquiet de voir la publicité supprimée après 20 heures dès le 1er janvier, et non le 1er septembre, comme l'avait préconisé la commission Copé :

La date du 1er janvier est impossible à tenir pour les annonceurs, leurs agences de publicité et les acheteurs d'espace. Une stratégie de communication et un plan médias se définissent au moins quatre mois à l'avance. Or, à la rentrée, les annonceurs ne sauront absolument pas sur quels supports audiovisuels compter, vu que beaucoup d'ajustements de la réforme viendront du débat parlementaire. Rien ne sera fixé avant la fin novembre.

Face à la volonté de Nicolas Sarkozy, qui a bousculé le calendrier la semaine dernière (comme nous l'avons raconté ici), Noël assure : Nous allons nous battre pour que la suppression partielle de la publicité sur les chaînes publiques soit reculée de plusieurs mois.

Pour lui, rien ne garantit que les 450 millions d'euros d'espace publicitaire qui disparaissent de l'audiovisuel public se retrouveront intégralement sur les chaînes privées!. Il pronostique une pénurie d'écrans pub, et donc une inflation tarifaire.