Variations de Sarkozy sur la télé publique (Marianne 2)
Brève Vidéo

Variations de Sarkozy sur la télé publique (Marianne 2)

L'hebdomadaire Marianne reprend sur son site une vidéo réalisée par le comédien François Morel, qui met en lumière le changement de discours de Nicolas Sarkozy à propos de l'audiovisuel public.

Cette vidéo avait été diffusée le 2 juin dernier aux Folies Bergère, lors de la soirée réunissant des personnalités du monde du spectacle inquiètes de la politique culturelle lancée par le gouvernement. @si avait alors repéré la présence de Patrice Duhamel, numéro deux de France Télévisions.

Le point de départ du montage fait par François Morel est le discours prononcé par Sarkozy le 8 février 2008, durant lequel avait été annoncée la suppression de la publicité sur les chaînes publiques. Il expliquait alors : La vocation [du service public], c’est d’offrir au plus grand monde un accès à la culture, de favoriser la création française. Si les chaînes publiques fonctionnent selon les mêmes critères et les mêmes exigences que les chaines privées, alors on ne voit pas très bien pourquoi il y aurait un service public.

Des propos qui tranchent avec le Sarkozy de 1992, qui plaidait plus explicitement la cause de TF1, et fustigeait la réglementation trop stricte du PAF : TF1 qui a 40% de parts de marché ne gagne pratiquement pas d’argent. Est-ce qu’on ne devrait pas se poser la question de cette frénésie de réglementation? Le paysage audiovisuel est malade d’une hyperréglementation jugeait-il alors, avant de noter le ridicule de la notion d’ "œuvre française".

Toujours dans ce montage, on retrouve Nicolas Sarkozy en 1989, posant la question de l'indépendance des dirigeants de France Télévisions : On a beaucoup parlé d’indépendance, d’indépendance des chaînes et d’indépendance audiovisuelle . Le résultat, les gens l’ont devant les yeux : les deux directeurs généraux des chaînes Antenne 2 et FR3 sont deux anciens proches collaborateurs du Président de la République socialiste et du Premier ministre Monsieur Pierre Mauroy. Il faisait alors référence à Jean-Michel Gaillard et Dominique Alduy, nommés en 1989 et tous deux proches de la gauche au pouvoir.

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