La commission Copé travaille encore
Bien que ses membres parlementaires de gauche aient quitté
la Commission Copé, elle planche toujours sur l'avenir de la télévision
publique.
Son président, et patron des députés UMP, Jean-François Copé
a présenté aujourd'hui de nouvelles pistes de réflexion, en proposant notamment
de revoir le mode de désignation président de France Télévisions.
La commission propose que le président du groupe public ne
soit plus désigné par le CSA, mais par le conseil d'administration de France
Télévisions, qui se déciderait sur une liste de trois à cinq noms, proposés par
le CSA
Ce conseil d'administration est composé de cinq membres désignés par l'Etat, d'un député et d'un sénateur (actuellement
Christian Kert et Louis de Broissia, UMP tous les deux), de Patrick de Carolis,
PDG de France Télévisions, de deux représentants du personnel et de quatre "personnalités qualifiées" (le sociologue des médias Dominique Wolton,
les écrivains Jean-Christophe Rufin et Jean-Claude Carrière et Henriette
Dorion-Sébéloué, membre du Comité pour la Mémoire de l'Esclavage).
Par ailleurs, la commission a aussi suggéré de revoir
l'organisation de France 3.
Nous souhaitons renforcer l'identité régionale de
France 3 par un renversement complet de son mode de fonctionnement. Au lieu d'une
chaîne nationale, et de décrochages régionaux, on propose un réseau de chaînes
régionales et un décrochage national, explique-t-il. Nous proposons
de réduire le nombre d'entités régionales de 13 à sept, ce chiffre étant
indicatif, tout en dynamisant le maillage territorial.
Copé a pris soin de préciser que cette réorganisation pouvait être mise
en oeuvre par étape, avec des expérimentations dans une ou
plusieurs régions pilote.
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